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Croissance Et Développement

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ugmenter. Les ménages vont ensuite pouvoir plus consommer ; et par déduction nous allons assister à une diminution de la pauvreté dans le pays concerné. En ce même temps, les entreprises vont voir leurs productions augmenter, car la demande sera plus forte. Les entreprises vont demander plus de mains d’œuvres, et de ce fait l’offre de travail va diminuer : c’est la baisse du chômage. Pour finir, ce sont tous ces facteurs, qui vont donner lieu aux développements : principalement économique et social. C’est donc bien un cercle vertueux. Nous pouvons illustrer cette affirmation, par l’exemple de l’Inde, dans les documents 1 et 4, extrait respectivement des données PNUD, et d’Alternative économique en 2005. Nous voyions que l’Inde a un PIB/habitant d’en moyenne 4% par an, soit une forte croissance, accompagnée par une augmentation de l’IDH : qui passe de 0,513 points en 1990 à 0,602 points en 2003, soit une hausse du développement. Nous pouvons également nous appuyer sur les chiffres concernant la répartition des revenus en Inde, car il y a moins de pauvres : 71,97 % des ménages en 2002, contre 79,59% des ménages en 1996. La part des plus riches a elle augmenté puisqu’en 2002, il y a 0,1% de la population qui touche plus de 200 000 euros par an, contre seulement 0,003% en 1996.

Nous pouvons alors nous demander comment mobiliser les ressources nécessaires à cette croissance, pour ensuite développer son pays. C’est là que les rôles de l’Etat et de l’entrepreneur sont primordiaux. Pour ce faire, l’intervention des pouvoirs publics a pour but d’aider et d’encadrer les initiatives privées. C’est une volonté politique qui permet d’agir de différentes façons : en mettant en place un système juridique assurant la sécurité des personnes et des affaires, et en améliorant les infrastructures. L’Etat peut aussi intervenir, en investissement, pour favoriser l’innovation et les formations. Celles-ci améliorent ainsi le capital humain, qui est source de croissance. Le document 2, extrait de « redistribution et développement » publié en 2000, nous montre comment la croissance économique permet le développement grâce à l’action de l’Etat. Depuis une quinzaine d’années, beaucoup de pays, et notamment les pays en développement, favorisent une politique de redistribution et de réduction des inégalités pour permettre le développement. Pour eux, « l’excès de pauvreté peut nuire à la croissance quand il empêche, par exemple, les parents d’envoyer les enfants à l’école ou quand il retentit sur leur santé ». Pour empêcher cela, il mette l’accent sur la redistribution, avec des dépenses publiques égalitaire (éducation, santé). Il améliore par conséquent le capital humain.

De surcroit, en développant ce capital humain, l’Etat aide indirectement l’entrepreneur à agir lui aussi en faveur de la croissance, et par conséquent en faveur du développement. Puisque l’Etat donne le droit à l’éducation pour tous, par exemple. L’entrepreneur pourra embaucher des Hommes plus qualifié. Le rôle de l’entrepreneur est de prendre la décision de créer une entreprise et de réaliser un investissement dans de nouvelles activités. Comme le présente Schumpeter, il est à l’initiative des innovations, et donc moteur de la croissance. L’entrepreneur doit pour réussir, combiné sa faculté de décision à une idée innovante. Prenons l’exemple de Steeve Jobs, qui en créant l’entreprise renommée Apple, a su prendre des risques (rôle de l’entrepreneur), et a permit grâce à ses innovations, de créer des emplois, facteur de croissance. Il a ainsi favorisé le développement du commerce mondial, grâce à la technologie. On voit donc bien, que l’entrepreneur à un rôle majeur, puisqu’il stimule la croissance, et de ce fait, permet un développement : ici, dans la technologie.

Sachant que la croissance favorise le développement, l’Etat et l’entrepreneur doivent agir en conséquence, de manière à toujours pouvoir être en mesure de développer son pays.

Nous venons de voir que la croissance favorise le développement par le cercle vertueux. Celui-ci, est accompagné du rôles de l’Etat et de l’entrepreneur, qui intervienne pour être les moteurs de la croissance. Cependant, ces formes de croissance actuelle ne sont pas favorables à tous les développements. Il y a donc des limites à cette croissance.

Depuis les années 2000, les mouvements comme l’Alter mondialisme montent en puissance, car ils sont contre la croissance actuelle qui est nuisible au développement durable.

En effet, les limites de la croissance actuelle, sont les externalités négative. La production humaine, nécessite la mobilisation de beaucoup de ressources, et celles-ci dégradent fortement l’environnement. D’une part, la surexploitation des ressources primaires non renouvelables, qui vont donc finir par être épuisées, et d’autre part les dégâts écologiques qu’elle occasionne. Ce sont ces problèmes majeurs, qui, avec le type de croissance actuelle, ne peuvent en aucun cas satisfaire le développement durable. Pour cela, les Etats essaient de faire rentrer dans les mœurs cette notion importante : c’est la prise de conscience. Le document 3, extrait du Monde, et publié en 2004, que nous avons étudié ultérieurement, présente les 2 points très fragiles, qui empêchent le bon déroulement du programme de développement durable. Et l’un d’eux est d’ordre écologique. Théoriquement, le progrès technique pourrai réduire « la quantité de ressources naturelles requise » pour chaque produit. Mais comme nous l’avons expliqué, l’intensité des ressources naturelles diminue fortement, et sa baisse est forcément trop importante pour que le progrès technique compense, sachant que la croissance augmente sans cesse. De ce fait, « la ponction sur les ressources et la pollution continuent d’augmenter ». En conclusion, la croissance actuelle ne satisfait pas du tout le développement durable.

Ensuite, voyant que le simple fait d’essayer d’insérer dans les mœurs le terme « développement durable » n’était pas efficace, les Etats ont décidé de mettre en place des projets. Leur inquiétude face aux limites de la croissance dans ce domaine, se manifeste dès 1972 : lors de la publication du rapport de Maddow. Ils remettent ici en question la croissance, avec en problématique : « Halte à la croissance ? ». Les conclusions sont radicales, puisqu’elles préconisent entre autre une stabilisation de la croissance d’urgence, ainsi qu’une stabilisation de la production industrielle.

Quelques années plus tard, en 1987, le rapport de Brundtland ravive les débats sur ce sujet. Celui-ci ajoute aux préoccupations environnementales, une partie sur les inégalités dans le monde. Les Etats (à l’inverse des partisans de la décroissance) ne remettent pas en cause la croissance elle même, mais

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