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Economie Allemande

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ume selon lequel sont publiés les comptes nationaux, le calcul précédent s'applique aux comptes annuels en prenant l'évolution de la composante en volume chaîné et le poids en valeur (le cas des variations de stocks étant toutefois particulier). Pour les comptes trimestriels, les particularités du chaînage font que le calcul précédent ne fournit qu'une approximation. Celle-ci est généralement suffisante mais les contributions calculées ainsi ne sont pas additives.

(Source : Définition INSEE)

2) Contribution à la croissance du PIB des pays de l’OCDE par pays et par composantes 2010 T1 (en points de pourcentage)

L’Allemagne représente 0.01 du PIB des pays de l’OCDE au trimestre 1 de 2010.

En détail on trouve les consommations privée -0.04, les consommations des administrations publiques -0.02, la formation brute de capitale fixe 0.02, exportations nettes -0.02, exportations 0.08, importations -0.16 et les variations de stocks 0.13.

En Allemagne seule la FBCF, les exportations et les variations de stocks contribuent positivement au PIB des pays de l’OCDE. Au contraire les consommations privées, les consommations des administrations publiques, les exportations nettes et les importations ont contribué négativement au PIB des pays de l’OCDE.

3) Contribution à la croissance de PIB national 2010, Trimestre 1 (en point de pourcentage)

La croissance du PIB allemand sur le trimestre 1 de 2010 était de 0.2. En détail à nouveau, les consommations privées 0.5, consommations des administrations publiques 0.2, formations brutes de capital fixe -0.3, exportations nettes -1.1, variations des stocks 1.9.

En Allemagne, les exportations nettes ont contribué négativement à la croissance du PIB national (-1,1 point de pourcentage) mais ceci a été atténué par un restockage important (1,9 point de pourcentage).

Le point fort du PIB allemand réside principalement dans ces variations de stocks.

(Source : Compte nationaux trimestriel de l’OCDE, données 2010)

b) Comparaison France/Allemagne

1) Au niveau de la valeur ajoutée

L’activité productive en France et en Allemagne est marquée par des différences structurelles. La France étant principalement tournée vers les services, et l’Allemagne plutôt l’industrie. Cependant, cette observation atteint ses limites car il ne faut pas négliger l’aspect dominant des services dans les deux pays. Il n’en reste pas moins qu’en tendance, la stabilité du poids de l’industrie en Allemagne contraste avec sa décrue relative en France.

(Annexe 1 : Décomposition de la valeur ajoutée et de l'emploi par secteur (2008))

2) Les évolutions en France et en Allemagne

De fait, la part de la valeur ajoutée de l'industrie dans le PIB allemand (25,6 % du PIB) apparaît comme près de deux fois celle de la France (13,6 % du PIB).

Inversement, l'ensemble des services aux entreprises, des services financiers et des autres services représente 52,3 % du PIB en France contre 47,3 % du PIB en Allemagne. Si l'on ajoute la production des administrations publiques et des ménages (avec un écart pour la France qui s'élève à 3,2 points du PIB) on observe que la part des services dans l'activité économique française est supérieure de 9,2 points de PIB par rapport à l'Allemagne.

Au point de départ (2001), l'Allemagne est plus industrielle que la France qui est plus orientée vers les services et l'ensemble « construction-immobilier ».

En Allemagne, le poids de la valeur ajoutée industrielle dans le total dépasse la France de 7,7 points et atteint 25 % de l'activité économique du pays.

Ce n'est toutefois pas l'activité primordiale en Allemagne puisque l'ensemble finances-immobilier y représente une proportion plus élevée de la production (28%). Les autres activités, qui sont principalement des activités de services (commerce, transport, services collectifs) concentrent environ 40% des productions allemandes.

Au total, même si l'industrie occupe une place relative élevée, ce sont les services qui forment le gros de l'activité économique allemande tout comme en France.

Mais la France vérifie plus encore cette observation. Si les productions agricoles et la construction y occupent une place plus importante qu'en Allemagne (+ 1,5 et + 0,5 points) c'est par la surreprésentation des services que le pays se distingue d'elle. Pour l'ensemble commerce-transport-immobilier-finances, l'écart atteint 3,7 points et encore 2,6 points pour l'immobilier et la finance.

Pour les services collectifs l'écart est de 2,1 points, écart dont on sait qu'il est difficile à analyser étant donné les conditions particulières de valorisation de ces activités.

Ces différences structurelles initiales se sont accentuées dans les années 2000. Si la part de l'agriculture a reculé dans les deux pays (un peu plus en France qu'en Allemagne avec pour résultat un rapprochement entre les deux pays), la France a confirmé le déclin de son industrie, mais un déclin qui n'est que relatif.

(Annexe 2 : structure de la valeur ajouté, données 2001, 2005, 2008)

(Annexe 3 : production industrielle des principaux pays)

Sources : SENAT, un site au service des citoyens

B) Une inflation à surveiller.

a) Définition :

L'inflation est la perte du pouvoir d'achat de la monnaie qui se traduit par une augmentation générale et durable des prix. Elle doit être distinguée de l'augmentation du coût de la vie. Cette perte de valeur frappe l'économie nationale dans son ensemble, sans discrimination entre les catégories d'agents. Le taux d’inflation d’un pays mesure l’accroissement annuel des prix.

Afin de déterminer l’inflation d’un pays Européen comme l’Allemagne ou la France, on utilise l’indicateur des prix à la consommation harmonisé (IPCH), qui prend également en compte le prix des produits importés.

b) Evolution de l’inflation en France et en Allemagne de 2007 à 2011:

En Septembre 2007 l’inflation Allemande était de 2,652% contre 1, 614% en France. Puis la situation à évolué, en 2008 l’inflation de l’Allemagne reste élevée mais n’augmente que légèrement pour atteindre 2,967% alors que celle de la France augmente de manière significative et s’élève à 3,559%. Cette forte augmentation observée dans de nombreux pays européens provient de la crise économique mondiale. En 2009 les Etats sont parvenus à stabiliser leur taux d’inflation, qui est d’ailleurs passé en dessous des 1% pour la France (-O, 352%) et pour l’Allemagne (-O, 465%) ce qui n’est pas non plus révélateur d’une bonne santé économique. Puis en 2010 les pays européens, notamment l’Allemagne et la France atteindront un taux d’inflation correcte. L’Allemagne présentera un taux d’inflation de 1,3% et la France un taux de 1,795%. Malheureusement cette situation ne durera pas et les taux d’inflation de ces deux économies vont refranchir la barre des 2% en Septembre 2011. L’Allemagne avec un taux égal à 2,857% et la France atteignant 2,424% seront alors rappelés à l’ordre par la Banque Centrale Européenne (BCE) qui considère le seuil des 2% comme la limite à ne pas franchir en zone euro pour garantir la stabilité des prix. En effet, le pacte de stabilité entre les pays européens signé à Amsterdam en 1997 oblige les pays membres à ne pas dépasser un taux d’inflation de 1,5% supérieur à celui des 3 pays ayant la plus faible inflation.

Source : données chiffrés : global-rates.com / www.latribune.fr : L'inflation allemande reste élevée / www.alternatives-economiques.fr : Le Pacte de stabilité et de croissance.

(Annexes 4 : Tableaux et graphiques de l’évolution de l’inflation en France et en Allemagne)

c) Les causes de ces évolutions :

Les différentes hausses du taux d’inflation peuvent être créées par la demande, si celle-ci croît plus vite que les quantités produites, ou par une augmentation des coûts des entreprises qui se voient alors dans l’obligation d’augmenter les prix. Il peut également s’agir d’une interaction créée par la demande liée à une interaction des coûts avec en conséquence une forte augmentation des prix sans modification des quantités produites. Pour terminer il peut y avoir une inflation structurelle liée à des modifications faites par les structures de consommation (évolution des modes de consommation) ou il peut s’agir d’anticipations faites par les ménages et les entreprises.

Dans le cas de l’Allemagne et de la France, et de nombreux pays européens, les hausses de l’inflation sont principalement dues à la hausse continue du prix du baril de pétrole, qui a atteint en mars dernier 115 dollars. En France, le carburant sans plomb s’élève à 1,82 euro/litre. De plus cette situation risque de s’aggraver car les ressources énergétiques deviennent

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