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Excipit Camu

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sister sur la communion avec la nature ds son intégralité : idée de fraîcheur := chaleur oppressante lors du meurtre ou de l’enterrement de sa mère

Ce moment particulier est renforcé par l’emploi des imparfaits, à valeur atemporelle

L6- 7 « la merveilleuse paix de cet été endormi » : métaphore qui souligne écho entre la nature et M, calme et apaisement : état d’harmonie avec la nature, on en oublie par cette évasion grâce aux sens qu’en fait, M est emprisonné ds une cellule : dimension spatiale devient illimitée et cosmique, elle va au-delà de l’espace humain délimité à M, il ne fait plus parti géographiquement du monde des hommes

Contraste avec le style neutre et dépouillé du livre avec ce passage final.

-le monde extérieur

L 9 « à la limite de la nuit » : périphrase pour annoncer le lever du jouir

« Des sirènes ont hurlé » : personnification qui traduit l’agressivité du monde extérieur face auquel M assume et revendique son statut d’étranger.

L 10 Elles devraient réinsérer de force M ds le monde « qui m’était à jamais indifférent » ; à jamais : locution temporelle qui insiste sur le refus définitif et volontaire de M, il a gagné une sérénité

2 ème mouvement : Le souvenir de sa mère

-utilisation inhabituelle d’un verbe de réflexion associé implicitement aux sentiments « j’ai pensé à maman » « je comprenais » : sentiment d’empathie et compréhension envers sa mère

Mais avec le modalisateur « il m’a semblé », opacité des êtres, incommunicabilité donc projection

Mais insistance avec répétition de « pourquoi » , rythme binaire

Il comprend que sa mère a pris « un fiancé » , les italiques reprennent les propos des pensionnaires de l’asile pr désigner les liens affectueux et peut-être considérés avec une certaine incongruité vu leur âge respectif et Pérez.

Verbe « joué » : monde du paraître ; il comprend que sa mère avait tout fait cs de l’absurdité de la condition humaine et des simulacres que lui propose la société pr surmonter sa peur, aussi a-t-elle choisi d’assumer sa vie le mieux possible, en éloignant la solitude affective. Elle a eu cs du peu de temps qu’il lui restait à vivre, elle a voulu maîtriser le temps incertain et donc à assumer le fait de vivre en sachant sa finitude tout en en acceptant les règles sociales qui refuse l’absurde. Elle a intériorisé, accepté ce sentiment et a continué à vivre au jour le jour, sans tristesse

L 20 Aussi M explique-t-il que sa mère était libre « libérée et prête »

Et en m tps, ce verbe dénonce l’hyprocrise, la comédie sociale qui oblige l’h au paraître pour que cela lui permette de refuser ce qui est inévitable et naturel : la pensée de notre mort

L 21 Anaphore de « personne » : ton passionné de M qui dénonce le jugement d’insensibilité qu’on lui a prêté : sa mère a vécu jusqu’à la fin, en ayant cs de sa fin prochaine. Donc, ce reproche n’est dicté que par les conventions sociales qui imposent le chagrin nécessaire alors que sa mère avait la cs assumée –la mort heureuse- de sa mort, elle ne s’est pas arrêtée de vivre.

3ème mouvement : le bilan d’une vie

-il prend sa mère et sa conduite comme modèle l 21 22

Il refuse d’endosser les remords, les regrets, les sentiments attendus de lui par la société alors que cela n’aurait été qu’hypocrisie.

-Fonction catharthique de la colère « m’avait purgé », « vidé d’espoir » : il a enfin cs de sa contigence et de l’absurde de la condition humaine. Il refuse l’espoir qui cache la certitude de notre finitude.

-Il est en accord avec le monde « tendre indifférence »renforcé par le parallélisme de la l 27 « si pareil, si fraternel « : expression oxymorique qui marque que M refuse le malaise qu’il ressentait car il ressent le sentiment d’étrangeté face à une société qui se refuse à l’évidence et qui juge et prône le respect des conventions contre la mort inévitable.

-« première fois » l 12 et 25 : progression de M ; il a accès à la Cs : sorte de nouveau roman d’apprentissage : il a atteint la révélation, l’absurdité de la vie humaine et le paraître social inutile et dérisoire.

Gradation des verbes « il m’a semblé », « devait » « je me suis senti « j ai senti » : accès progressif ds cet extrait final à la certitude et à la progressive conscience

- Cette prise de cs aboutit à des verbes de sentiment « l’éprouver » l 26

Verbe de sentiments heureux l 28 « j’ai été heureux et je l’étais encore » : vb au passé et au présent, pas de paradoxe : il ne regrette rien à sa conduite, à sa vie passée, à sa quête des plaisirs simples-se baigner, fumer, boire du café au lait. Il vit en fidélité et assume celui qu’il

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