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Facisme italien et nazisme : comparaison

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Par   •  10 Mai 2018  •  Dissertation  •  2 855 Mots (12 Pages)  •  839 Vues

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LE FASCISME ITALIEN ET LE NAZISME : UNE COMPARAISON

Analyse du sujet : Notion, espace, période

Attention : « le fascisme italien et le nazisme » différent de « le nazisme et le fascisme italien »

Fascisme italien : notion 1 ; période : de 1922-1943 (né un peu avant, environ fin des années 1910) ;

Nazisme : notion 2 ; période :1933,1945 (né un peu avant, environ 1923), espace : Allemagne, Sudètes, Autriche, Europe → L’Allemagne s’étend peu à peu

Comparaison : notion 3 → points communs et différence

LE FASCISME :

  • 1919 : naissance des faisceaux de combats : fait référence aux faisceaux de licteurs, qui symbolisaient l’unité des provinces ; milice d’extrême droite qui luttent contre communisme
  • 1921 fondation du PNF (parti national fascisme) :
  • 1922 : marche sur Rome, tentative d’intimidation qui a fonctionné : les partisans de Mussolini (appeler les chemises noirs) partent de Naples dans le Sud et monte sur Rome vers le Nord et finalement le roi, Victor Emanuel II, (Monarchie abolie seulement en 1945) pour éviter un bain de sang nomme Mussolini pdt du conseil.
  • 1926 : dictature établie avec les lois fascistissimes  plus d’opposition : presse mise au pas, PNF parti unique et syndicat abolie
  •  1929 : accords du Latran : accords entre Mussolini (l’État) et la papauté (l’Église) : le catholicisme devient la religion officielle et le Pape devient chef d’État du Vatican en échange la papauté soutient le fascisme. Deal très froid : il n’est pas question d’idéologie
  • 1934 : début de la politique d’autarcie (protectionnisme ultra, autosuffisance), début de la bataille du blé
  • 1936 : victoire italienne sur l’Éthiopie (royaume de la reine de Saba, chrétien) (qui devient une colonie italienne) avec l’aide des nazis ;

Mussolini quitte la SDN ; Mussolini envoie des renforts à Franco en Espagne (guerre         civile de 1936-1939), signature de l’Axe Germano-Italien, traité d’amitié entre l’Allemagne et l’Italie

  • 1938 : rencontre Hitler/Mussolini : voyage d’Hitler en Italie
  • 1939 : pacte de l’acier, alliance militaire et l’Italie entre en guerre aux cotés de l’Allemagne et l’Italie envahit l’Albanie
  • 1943 : débarquement allié en Sicile, notamment les américains (aide de la mafia car Mussolini les avait combattus), et fin 1943 : le régime fascisme tombe
  • 1944 : reprise de Rome par les alliés
  • 1945 (28 avril) : Mussolini tué par des patriotes italiens

L’ALLEMAGNE :

  • 30 janvier 1933 : Hitler devient chancelier allemand (1er ministre) ;
  • mars 1933 : obtient les pleins pouvoir pour 4 ans après l’incendie du Reichstag (par les nazismes)  début de la suppression des partis politiques ;
  • juin 1933 : lance la politique de grand travaux, à savoir des autoroutes vers l’ouest pour pouvoir lancer des troupes dessus, beaucoup d’infrastructures routière, permet de relancer l’économie (forme de Keynésianisme militaire) ;
  • juillet  1933 : parti  nazi devient le parti unique (en 6 mois, tous les partis ont été supprimés) ;
  • octobre 1933 : Allemagne quitte la SDN
  • 1934 : le président de la République (de Weimar), à savoir Hindenburg, meurt donc Hitler devient Führer (pas techniquement mais en pratique oui puisqu’il a tous les pouvoirs)
  • 1935 : le Reich adopte les lois de Nuremberg (traduit : « lois de protection du sang allemand »)
  • 1936 : Hitler décide de remilitarisé le Rhénanie (coup de force : il commence à placer ses troupes) + JO de Berlin (a permis une grande propagande)
  • mars 1938 : Hitler annexe l’Autriche (l’Anschluss) : ses troupes entre en Autriche, référendum et Autrichien accepte de devenir allemand ;
  • septembre 1938 : obtient les Sudètes, région tchèque de langue allemande lors de la conférence de Munich  et il dit qu’il s’arrête la
  • 1939 : mars : la Wehrmacht (armée Allemagne) envahie Prague : contrairement à sa promesse, Hitler ne se contente pas des zones Allemande ; 1er septembre : invasions de la Pologne  début de la guerre
  • 1943 : février : capitulation de l’armée allemande a Stalingrad ; 1ere grande défaite allemande  tournant de la guerre
  • 30 avril 1945 suicide d’Hitler
  • 8 mai 1945 : capitulation sans condition de l’Allemagne, fin de la guerre en Europe

I. Une idéologie commune mais dont les déclinaisons sont nationales

  1. Un nationalisme exacerbé comme socle commun, qui confine au racisme d’état dans le cas du nazisme

* La matrice idéologique du fascisme et du nazisme est un nationalisme radical. Il puise ses racines

 au XIXème siècle : au XIXe siècle le nationalisme né en réaction au Lumières, c’est ce nationalisme qui aboutit à la naissance de l’Italie en 1861 et de l’Allemagne en 1871

Fin XIXème, nationalisme se développe  avec par exemple en Allemagne le pangermaniste créée 1891 (pan en grecque = tout → pangermaniste = mouvement qui a pour but de rassembler tous les peuples de langues allemandes ; pangermanistes en générale militaristes de haut rang et racistes, persuadés de la supériorité des aryens)

* Fascisme et nazisme partagent en commun le rejet de la société libérale issue des Lumières (= la raison, supérieure aux passions ; le libre arbitre ; la lumière contre l’obscurantisme ; « Sapere aude » = ose savoir)

Aux yeux des fasciste et des nazis, la démocratie est considérée comme un régime faible car en divisant l’opinion publique en partis, cela affaiblie la nation au lieu de la renforcer, d’où leur obsession du parti unique

Refus de l’individualisme, préférence pour la communauté (le Volk en Allemagne, le populo en Italie)

Rejet de la raison au motif selon eux qu’elle étoufferait les pulsions et l’élan vital (Nietzsche auteur de l’élan vitale)

* La nation est perçue chez les fasciste et nazis comme une donnée très souvent biologique qu’il faut renforcer : Mussolini rappel la grandeur du peuple latin, et il y a une véritable mythification du peuple allemand et au contraire un rabaissement des éléments considérés comme non allemands d’où en 1935 les lois de Nuremberg (il faut absolument éviter le métissage)

     Dans Mein Kampf (Mon combat), Hitler insiste sur la supériorité à ses yeux de la « race aryenne » qui constitue à ses yeux des surhommes, et qu’il oppose notamment aux juifs qui eux profiteraient du travail des aryens

  1. Le culte du chef est commun aux deux régimes, mais le rôle de l’état et du part n’est pas le même

* Le guide de son peuple (Duce/Führer) est une figure fondamentale pour le nazisme et le fascisme

« le Duce est l’incarnation suprême du pouvoir exécutif , quiconque porte offense en actes ou en paroles au Duce est puni d’une peine de réclusion de 6 à 30 mois», extrait d’une loi

* toutefois, le fascisme italien met l’accent sur l’État tandis qu’Hitler met l’accent sur le parti

« pour le fascisme, l’état est un absolue en face duquel l’individu et les groupes sont le relatif (…) C’est l’État qui conduit les hommes de la vie élémentaire de la tribu à la plus haute expression humaine de la puissance, c’est-à-dire l’empire » Mussolini

Hitler au contraire met en avant le parti et ses organes, par exemple la SA (police du partie) est devenue une police officielle à l’arrivée au pouvoir d’Hitler (le parti a pris le pouvoir en Allemagne)

* en revanche, ils se rejoignent sur le fait que le chef est avant tout un chef de guerre car à leurs yeux la guerre est l’extension de la puissance et de l’espace

1936, discours de Mussolini, après la victoire sur l’Éthiopie, il s’adresse aux troupes italiennes « levez vos insignes, vos armes et vos cœurs, ô légionnaires pour saluer après 15 siècles la réapparition de l’empire sur les collines sacrées de Rome

Hitler : « le peuple allemand est porteur d’un droit à un espace vitale plus étendue (Lebensrawm nach Osten = espace vitale vers l’est) »

  1. Les deux régimes partagent une opposition idéologique à l’ordre issu de la Première Guerre mondiale

* la haine des démocraties victorieuses : Mussolini exècre la France et le Royaume Unis qui avaient promis à son pays les terres irrédents (en 1914, lorsque l’Autriche et l’Allemagne entre en guerre, malgré la triple entent, l’Italie n’entre pas en guerre avec eux. Il propose à la triple alliance d’entrer en guerre avec eux avec la promesse d’avoir le Trentin, Istrie la Dalmatie et la Fiume. Mais, malgré la promesse, la France et le royaume uni n’accorde pas ces terres à l’Italie donc haine).

Quant à Hitler, la haine vient de l’humiliation de la défaite de 18

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