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Introduction Aux Sciences Politiques

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ne se caractérise par le développement de micros pouvoirs (police, école, armée ( lien de relations de pouvoirs ; théorisé le pouvoir comme réalité omniprésente) qu’il s’agit de répertorier et de subvertir.

Philosophie politique

Pouvoir ; notion spéculative (raisonner sur des concepts purs, globaux), métaphysique voire théologique. Avoisine la liberté, raison et justice. Cette philo a une visée normative, éthique, évaluative.

Histoire

1. Classique (chronique, dialectique, idées et biographiques) : porte sur les événements de l’ordre politique. La chronique forme la trame de l’histoire et la science politique y puise ses matériaux.

2. Philosophie de l’histoire : tentatives grandioses et avortées de compréhensions du devenir humain (Hegel, Marx). Pour Popper, la « société ouverte » a fini par s’imposer face au totalitarisme. Communisme ( Marx ; stade politique ultime dans la dialectique de la fin de l’Histoire.

3. La biographie, chère à Braudel, apporte une synthèse originale des événements.

Histoire des doctrines et des idées politiques

Dans un registre plus scientifique, celle-ci reste une tâche complexe mais nécessaire. La biographie (décrire le passé de quelqu’un) de personnages politiques apporte une manière de synthèse originale des évènements d’une époque.

Droit

1. Beaucoup de choses en commun : l’état, les institutions, les règles publiques et privées. Mais le droit est une technique prescriptive qui présuppose l’existence d’institutions normatives (même dans un sens beaucoup plus stricte), suscite le besoin du droit.

2. Droit Naturel : Il cherche à appliquer correctement les règles. Il s’apparente davantage à l’approche philosophique. Modèles contractualistes ( Le politique est un processus d’institutionnalisation. Objets politiques ( artefacts issus de contacts (Hobbes, Locke).

3. Hobbes : la souveraineté absolue de l’Etat est le seul rempart au chaos politique des guerres civiles.

4. Rousseau : le contrat social et la volonté générale fondent la démocratie moderne.

Économie politique

1. Smith : fondateur de l’économie politique. Il a un ouvrage : causes de la richesse des nations (1776) ( part de la division du travail pour aborder les problèmes de la dette publique de la nation ( lieu d’échanges. Economie Politique : Elle accompagne l’essor du libéralisme, de l’individualisme et de la démocratie. En réaction au libéralisme qui soutient le capitalisme moderne, le socialisme et le fascisme défendront la primauté du politique sur l’économie ; économie dirigée et planification. 1945(Politique Keynésiennes.

2. Keynes : modèle des économies post-WWII. Développement de la sociale démocratie et de l’Etat providence. La contre révolution néolibérale de 1980 sonnera le glas du système socialiste en URSS et l’avènement d’une nouvelle phase de la « mondialisation » capitaliste. Articulation profonde entre les doctrines économiques et idéologies politiques.

Certaines approches de la science politique contemporaine ( démocratie ; marché politique. Marketing/Communication politique ( Techniques de gestion des ensembles politiques ; analogie avec le marché politique.

Sociologie Moderne (idéale à partir d’Auguste Conte)

1. Comte La société est un concept d’Etat. Il institue la politique positive. La science sociale oriente le politique. Positivisme comtien ; science sociale ; le politique (découvre les lois sociétales que les politiques doivent appliquer comme des ingénieurs du social) => physique sociale ! Il faut d’abord faire la sociologie avant de la politique (la société doit dirigée selon des règles que la sociologie a créée). [1830 ; grande période ; le positivisme]

2. Parsons : le structuro-fonctionnalisme fait de la sociologie une science générale au le politique n’est qu’un sous système de la société globale caractérisée par la poursuite des buts et utilisant le pouvoir comme moyen d’échanges avec l’économie, le social et le culturel.

Psychologie

1. La notion d’individus (chef, leader), de mentalité, d’opinion publique permettent de décrire des mécanismes de micro-politique.

2. Gustave le Bon : la légitimité politique implique des processus charismatiques. (1890 : « Psychologie des foules » théories sur comportement psychologiques et collectifs ; mentalité ; l’âme.

3. Gabriel de Tarde : « Transmission du pouvoir » ; parle de phénomène de l’Imitation ; les gens ne sont pas rationnels au point de vue économique, imitent le voisin.

1) Quelques domaines de la science politique :

- Science politique et théorie politique : concepts fondamentaux, modèles théoriques, méthodes quantitatives et qualitatives. [Théorie positive : modèles contenu conceptuel ( être empiriquement fondés (méthodologie, un des critères de la scientificité). Décrivent, prédisent la vérité, les choses…

- Science politique et affaires publiques (administrations publiques ; politiques publiques sont analysés (évaluation) : le management public, les politiques publiques.

- Science politique et relations internationales (relations politiques entre Etats (guerre), jeux politiques) : la politique étrangère, la géopolitique, les organisations internationales. Se posent l’application de théories vues sur la notion qui est concrétisé par pouvoirs, stratégies par des régionalisations.

- Science politique et études européennes (IPOLE : institut de séances politiques et études européennes) : l’UE, objet politique paradoxal.

B) Le politique

L’activité politique (Activité typique, a une qualité propre se distinguant des autres activités humaines. Survivre aux conflits et proposer des projets, programmes pour éviter ces conflits).

La praxéologie

1. C’est la science de l’action. Le concept d’action pour la praxéologie est d’axiomatiser un ensemble de concepts et de principes métathéoriques comme la problématique du pouvoir et de la décision en science politique. Pour la science politique, c’est un comportement orienté par des buts et des poursuites.

2. L’homo politicus : volonté de puissance et la capacité de réguler des conflits.

3. Le comportement politique apparait comme moins rationnel que le comportement économique car il est plus indéterminé (l’ensemble des individus pris par leur volonté).

4. Conflits et art sont purement de l’activité politique. La praxéologie développe des modèles formalisés pour décrire certains mécanismes de l’action politique : théorie des jeux (afin de donner des logiques formelles à l’action politique par des stratégies), du conflit, des systèmes fonctionnels et chaotiques.

5. L’activité politique est une activité « sui generis » (totalement différente, incomparable) vis-à-vis d’autres activités humaines.

6. Certaines approches versent dans un réductionnisme (différentes disciplines puissent s’imposer face à la science politique) du politique à l’économique.

7. Marx : l’économie capitaliste libérale est fondée sur une diction individualiste (l’individu ; on ne peut remonter à la classe sociale mais bien à l’individu), une robinsonnade. Comme l’économie, la politique n’est jamais basée sur un seul individu.

Le politique ne peut se réduire à l’économique. On rejette la réduction qui veut réduire les phénomènes politiques aux phénomènes économiques.

La violence et le conflit

On vit dans un univers de conflit. Pour la pensée classique, le politique est un phénomène naturel. Chez Aristote, l’homme est un animal politique ; capacité de s’organiser en cité, en Etats ( naturel que les hommes vivent en cité les uns par rapport aux autres (réalité factuelle). La période moderne considéra le politique comme un artefact (institution ; création humaine ; règles conforte par d’autres règles religieuses obligatoires).

La nature dissocie les humains : l’homme est un vivant politique et la cité une réalité existant par nature, l’existence civile des humains est la vie suffisante et pacifiée, exactement le contraire de la vie naturelle qui est défiance et guerre de chacun contre chacun. Il faudrait construire des sociétés pour canaliser la violence.

a) Le pessimisme

Selon une vision anthropologique « pessimiste », l’homme est un loup pour l’homme, la violence, la guerre et le conflit sont le destin de l’humanité. Hobbes justifie ainsi le pouvoir absolu de l’Etat, seul rempart à la violence des guerres

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