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Inégalités Sexuées Des Trajectoires Scolaires

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nt des taux de réussite au bac supérieurs à ceux des garçons filles peuvent être considérées comme « meilleures élèves »

Le supérieur: des parcours fortement sexués

* Femmes ont accédé à l’université au cours de la première moitié du XXe siècle

* Dès 1950, elles constituent le tiers des 140000 étudiants alors qu’elles n’en constituaient que 3% en 1900.

Part des filles inscrites à l’université en 1990 et 1999 (France métropolitaine + DOM, en %)

| Droit | Eco-AES | Lettres | Sciences | Santé | Total |

1990 | 55,6 | 47,7 | 70,1 | 34,8 | 50,3 | 53,5 |

1999 | 61,6 | 51,5 | 70,5 | 36,8 | 57,3 | 57,1 |

* En 1990, les filles sont encore minoritaires en sciences économiques et à parité dans les filières de la santé (médecine, pharmacie, odontologie) où elles deviennent majoritaires à la fin du XXe siècle

* C’est en sciences, filière dans laquelle elles sont traditionnellement le moins présentes, que leurs progrès sont aussi les plus limités

* Les filles sont

* majoritaires dans les universités (~60% en 1999) et dans les sections de techniciens supérieurs (51%) mais nettement

* minoritaires dans les IUT (~40%) et les classes préparatoires aux grandes écoles (~40%)

* Dans celles-ci, les inégalités d’accès sont particulièrement marquées dans les séries scientifiques, tout particulièrement dans les séries qui permettent d’accéder aux écoles les plus reconnues et notamment les « grandes écoles »

* L’inégale répartition des filles dans les différentes filières des enseignements secondaire et supérieur est la marque d’une égalisation incomplète des chances scolaires

* Résultat de déterminations sociales? ou Choix rationnels?

* Baudelot et Establet [1992] développent une approche « culturaliste » : L’intériorisation des stéréotypes de sexe expliquerait l’inégalité de parcours scolaires

* Les filles seraient moins préparées « à gouter les plaisirs de lutte »

* Chaque fille organiserait sa scolarité « sur la base de valeurs et de modèles de comportement autour desquels elle a été invitée à construire, très tôt, son identité sociale ».

* Duru-Bellat [1990] a développé une explication dans laquelle les orientations féminines se construisent davantage par la prise en compte des contraintes spécifiques qui pèsent sur l’insertion sociale des filles. Celles-ci seraient guidées par des choix « rationnés et raisonnables » prenant en compte les contraintes spécifiques de la vie domestique et conjugale, le fonctionnement du marché de travail et notamment les opportunités d’emploi dans le secteur tertiaire en forte croissance tout au long de la seconde moitié du XXe siècle.

L’égalisation des parcours scolaires des deux sexes est donc aux confins d’une histoire aux dimensions multiples: celle du fonctionnement de l’école, du développement économique et de l’organisation des structures familiale et conjugale. Dans le jeu de ces influences croisées, l’effet du développement économique est certes déterminant mais ne doit pas être surestimé.

* Une façon très globale de saisir l’effet de celui-ci est de comparer le niveau de scolarisation des deux sexes dans des pays dont le développement économique est très différent

* Le résultat le plus étonnant tient au fait que dans les pays de l’OCDE en voie de développement dont le taux de diplômés du secondaire est inférieur à 50% reste plus élevé pour les filles.

* Ce résultat montre qu’un développement économique faible n’est pas la variable explicative da la sous-scolarisation des filles

Au niveau mondial, les filles occupent, partout ou

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