Jeanne D'Arc

axart de ramener sa nièce chez ses parents avec une bonne gifle.

L'année suivante, les anglais déferlèrent sur la Lorraine. Jeanne vît l'ennemi de près et dût se réfugier à Neufchâteau avec sa famille.

Revenue à Vaucouleurs, sa personnalité ne passa pas inaperçue, elle rencontra même le Duc de Lorraine. Face à une telle détermination, Beaudricourt, sceptique, s'assura auprès de son curé « que le diable n'était pas en elle », puis, il lui donna une escorte de quelques hommes, dont Jean de Metz, et Bertrand de Poulegney qui resteront fidèles à Jeanne tout au long de son épopée.

Le procès de Jeanne D'Arc;

Le procès de condamnation de Jeanne d'Arc débuta en février 1431, et se fini en mai de cette même année. Jeanne fût jugée à Rouen dans la forteresse Bauvreuil. Le procès de Jeanne d'Arc se déroula tout d'abord publiquement, puis, à huit clôt.

Les séances du procès de jeanne ont été consignées par des notaires qui transcrivaient les questions des juges, mais aussi les réponses de Jeanne. Ces documents ont auss été appelés « les minutes du procès ».

L'enquête préliminaire à ce procès qu'avait ordonné Pierre Cauchon, n'a pas permis de retenir contre Jeanne un quelconque chef d'accusation, il a donc fallut commencer ce procès sans aucun motif.

Jeanne n'avait pas d'avocat, elle devait donc se défendre seule, et elle s'était très bien défendue, sans jamais se contredire et en étant parfaitement cohérente du début jusqu'à la fin.

Lors de ce procès, la virginité Jeanne d'Arc était aussi remise en cause. Le 13 janvier 1431, Pierre Cauchon avait ordonné un examen, pour vérifier sa pureté afin de trouver un chef d'accusation contre elle, mais en vain, cet examen prouvait que « la Pucelle » portait bien ce surnom.

On tenta alors de prendre Jeanne au dépourvu en rédigeant 70 articles mensongers qui la contredisaient, mais jeanne résista.

Les juges ont ensuite essayé de lui faire peur, en lui montrant la chambre des tortures et le bourreau. Le seul argument restant pour la condamnation de celle- ci est l'habit d'homme, de plus, Jeanne n'était pas soumise à l'église car elle portait un habit qui lui était interdit.

Le 24 mai 1431, Cauchon monta une mise en scène, Jeanne comparue dans le cimetière de Saint Ouen, devant ses juges. Elle est alors obligée d'obéir à l'Eglise en signant une cédule d'abjuration. Si elle refuse, elle sera condamnée. Jeanne accepta et promit de répondre au pape et de reprendre un habit de femme. Sur le « contrat » où elle doit renier ses voix, elle signa d'une simple croix dans un rond,, pourtant Jeanne savait signer de son nom, mais en langage militaire, cela signifiait que l'ordre ne devait pas être exécuté.

Revenue à sa prison, Jeanne remit l'habit féminin, mais pendant la nuit, ses gardes lui dérobèrent cet habit de femme et ne lui laissèrent que l'habit masculin, elle fût donc obligée de le revêtir.

Cauchon trouva donc ce prétexte pour l'accuser d'être relapse et la condamner sur le champs.

Jeanne d'Arc fût condamnée pour hérésie et relapse, elle sera brûlée vive le 30 mai 1431 sur la place du Vieu Marché à Rouen.

Les dates importantes de son épopée;

6 Janvier 1412; Naissance de Jeanne d'Arc.

29 Avril 1429; Jeanne d'Arc entre à Orléans, elle se dit être une envoyée de Dieu. Elle entre la tête d'une armée à Orléans.

23 Mai 1430; Jeanne est arrêtée à Compiègne, elle qui avait joué un rôle décisif dans la libération d'Orléans un an plus tôt, elle est capturée par un mercenaire au service du Duc de Bourgogne, Jean de Luxembourg. Il l'a revendue aux Anglais pour 10 000 livres.

9 Janvier 1431; Début du procès de Jeanne d'Arc. Accusée d'hérésie, Jeanne la Pucelle comparait à Rouen devant un tribunal composé de 40 membres et présidé par Pierre Cauchon, évêque de Beauvais. La première séance publique aura lieu le 21 Février dans la Chapelle Royale du château de Rouen, le 24 Mai, Jeanne abjurera et reconnaîtra ses péchés avant de se rétracter le 28 Mai.

III. Analyse du livre;

A présent, nous allons analyser le livre « jeanne d'Arc, vérités et légendes », écrit par Colette Beaune, qui est un professeur émérite à l'université de Paris- Ouest- Nanterre- la Défense. Colette Beaune est une médiéviste internatinnale reconnue.

Elle es l'auteur de nombreux ouvrages historiques, dont deux qui sont consacrés à Jeanne d'Arc : Jeanne d'Arc (2004) et Janne d'Arc, Vérités et Légendes (2008).

Pour écrire ce livre, l'auteur s'est basée sur des sources fiables, mises à la dispositon des chercheurs. De plus, elle reprend toutes les hypothèses erronées qui circulent sur Jeanne D'Arc. En s'appuyant sur des faits établis, elle recadre toutes ces élucubrations dans le contexte social, politique, philosophique et religieux de l'époque où elles ont prit naissance puis ont été répandues. Elle analyse donc la fiabilité des sources et les motivations en jeu.

Cet ouvrage tente de rétablir la vérité sur jeanne d'Arc, ainsi que sur le contexte historique durant lequel elle a vécu. L'héroïne qui a souvent été malmenée dans la mémoire de la postérité, ce livre essaye de le remettre à la place qui lui revient.

Les mythes concernant jeanne d'arc sont bien plus répandues que la vérité elle- même.

Pluôt que d'écrire une biographie de plus sur la Pucelle, Colette Beaune a voulu y conduire une analyse des « images que les contemporains se sont fait de jeanne et qui sont plurielles et ambigües » (page 29).

Pour l'analyse de ce livre, nous allons principalement nous focaliser sur les chapitres 4 (« Mandatée par Dieu ? »), 5 (« Vraies vois ou supercherie ? ») et 9 (« Putain ou sorcière).

Ce livre offre une description plutôt rédigée sous forme scientifique plutôt qu'un livre qui aurait retracé son histoire sous forme de fiction .

Nous allons commencer par nous interesser au chapitre 4, intitulé « Mandatée par Dieu ? »). Ici Colette Beaune parle du fait que Jeanne d'Arc était une envoyée de Dieu. Les Armagnacs croyaient que Jeanne d'Arc était une vraie prophéterse, tandis que les Bourgignons, eux, pensaient qu'il s'agissait d'une fausse, donc une imposture de sa part.

A cette époque, le Roi Charles VII, avait toutes les raisons de se montrer méfiant mais il accepta l'insertion de jeanne d'Arc dans son armée, pourtant, en 1429, le prophétisme avait pratiquement disparu de la pratique politique et religieuse, et devint quelque chose d'incompréhensible, cependant Jeanne avait été acceuillie pour une raison bien simple: c'était une prophéterse.

Souvent, les prophètes sont ceux qui sont exclus du pouvoir, par exemple par l'âge (ils sont souvent très jeunes ou très âgés), ce sont souvent des femmes, et aussi leur milieu social les différenciaient des autres (ils sont bergers, paysans, ermites). Mais tous ces pieux, convertis, menant une vie chaste pénitente et pauvre.

Ils ont un jour entendu une ou des voix. Ils ont d'abord eu peur et il ont refusés d'y croire, mais là, les voix sont revenues, obstinées. Suite à une première entrevue avec le roi, Jeanne lui révèle le message divin, après ceci, elle est mise en observation au château de Coudrey, pendant le Carême, ainsi tout le monde peut observer qu'elle jeûne, qu'elle prie et qu'elle est fréquement à l'Eglise. Sa virginité est aussi également vérifiée. Elle est prouvée comme étant « Femme de vierge, bonne, et humble personne ».

Pendant qu'elle est au combat, Jeanne se sert de la prophétie comme d'une arme politique pour motiver ses troupes ou pour prédire la défaite anglaise.

Cependant, ce retour massif prophétisme biblique ne pouvait pas durer longtemps, « l'année des merveilles » ne dura que six mois.

Le procès de condamnation de Jeanne essaya par tous les moyens de prouver a contraire que la prophétie de Jeanne avait été une imposture, mais pendant son procès de nullité en 1456, prouva que tout ce que Jeanne avait annoncé s'était réalisme, et réalisé, et donc, les avocats du roi purent donc tirer de son action un bilan plutôt positif et considérer que sa parole avait été « globalement vraie ».

Ce chapitre insiste donc sur le questionnement qui se posait à l'époque, c'est- à- dire à savoir si Jeanne était vraiment prophétesse ou si c'était une imposture. Il n'y a pas de réponse précise à ce sujet.

Nous allons maintenant nous interesser au chapitre 5 intitulé « Vraies voix ou supercheries ? ». Dans ce chapitre l'auteur parle des voix que Jeanne d'Arc entend du début à la fin.

Les voix de Jeanne sont un problème sans solution. Les Armagnacs pensaient qu'elles venaient de Dieu, les Bourgignons, eux croyaient que ces voix provenaient du Diable. Jeanne se montra très discrète au sujet de ces voix, rabrouant