L'Évolution

ransmettent aux descendants. L’adaptation se ferait donc à chaque génération plus précise et plus parfaite.

II. LES MUTATIONS ALÉATOIRES ET LA SÉLECTION NATURELLE

Les mutations sont inévitables et naturelles comme la sélection naturelle. La plupart des organismes donnent naissance à une progéniture trop abondante par rapport aux ressources naturelles disponibles.

Les organismes qui ont les caractères le mieux adaptés peuvent survivre et se reproduire.

Certaines espèces issues de mutations aléatoires deviennent prédominantes à chaque génération.

III. LES DONNÉES A LA BASE DE LA THEORIE DE L’ÉVOLUTION

1) Les données paléontologiques

A) Stratigraphie

Estimer l’âge d’une couche géologique

Datation relative = méthode des couches les unes par rapport aux autres

* principe de superposition

* principe de continuité

* principe d’identité paléontologique

B) Datation au carbone 14

Datation absolue = tous les êtres vivants contiennent du carbone 12 et du carbone 14. Quand un organisme meurt, le carbone 14 n’est plus renouvelé et va se transformer au fur et à mesure en carbone 12. Donc en mesurant le rapport entre les deux dans un fossile, on pourra déterminer son âge absolu.

C) Le paléomagnétisme

Autre méthode de datation relative

- Direction du pôle magnétique pas stable et varie en fonction des années.

Au cours de l’histoire de la Terre, la direction de ce champ s’est inversée plusieurs fois brutalement.

- On peut lire la polarité du champ magnétique dans des fossiles : on classe leur âge par rapport à ce changement de polarité.

2) Les données de l’anatomie comparée

Les espèces vivantes se répartissent en grands groupes caractérisés chacun par un plan d’organisation.

Mêmes structures donc mêmes origines

3) Les données de l’embryologie comparée

Développement embryonnaire

Les structures embryonnaires se compliquent au fur er à mesure que l’embryon grandit.

Si deux ou plusieurs groupes d’animaux passent pas des stades embryonnaires étroitement semblable ils descendent d’une même forme parente.

4) Les données de la biologie moléculaire

Caryotypes appartenant à des espèces différentes : nombreuses analogies

- similitudes frappantes = séparation récente

- plus il y a de différences : séparation ancienne

IV. APPARTITION ET EVOLUTION DE L’HOMME

-8 et -5 millions d’années = séparation hommes / singes

Afrique : berceau de l’Humanité

1) Les Australopithèques

60 millions d’années : apparition de l’homme

8. 106 années : Homo Orrorin (Afrique australe)

4 formes d’australopithèques : Anamensis, Afarensis, Africanus et Robustus

2) Homo Habilis

Grande glaciation

Plus grand, cerveau plus volumineux

Fabrique des outils, se nourrit mieux cerveau se développe

Transmission du savoir action sur le monde

Explorateur, inventeur, nomade

Crée des abris de branches et de pierres

3) Homo Ergaster

Se tient droit, cerveau agrandit

Emotions, liens affectifs

Part vers l’Asie

4) Homo Erectus (homme dressé)

Asie, Afrique, Europe (grand froid)

Prédateur mange beaucoup de viande cerveau se développe

Sociabilité, respect valeurs, diversification outils

Découverte du feu moins de prédateurs dors mieux cerveau se développe

Vêtements

5) Homo Sapiens

Nouvelle glaciation : beaucoup meurent en Europe.

A) Homo Sapiens Néanderthalis

Plus robuste, habillé de peau