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L'école en france: la condition d'instituteur (albertini)

Fiche de lecture : L'école en france: la condition d'instituteur (albertini). Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  25 Novembre 2017  •  Fiche de lecture  •  585 Mots (3 Pages)  •  753 Vues

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Chapitre 3 Albertini : L’affirmation du professeur et du maître d’école

Pas de monde enseignant au 19ème s. Fossé sépare « maitres d’école » des « universitaires ». Si le maître d’école est + instruit vers 1870, il demeure sous tutelle de l’Etat.

Les instituteurs avant Ferry

Indigence matérielle et soumission administrative : Avant 1833, condition de maître d’école= misérable. La loi Guizot de 1833 lui accorde traitement fixe de 200 F. En 1842, le revenu moyen ne dépasse pas les 2F/jour. Conditions incontestablement répulsives. La situation s’améliore un peu avec loi Falloux (1850). Depuis 1853, véritable progression aménagée : le minimum est augmenté de 100 F de 5 ans en 5 ans. Même pauvre, le maître d’école jouit d’un relatif prestige, car ne travaille pas de ses mains. L’alliance de l’Eglise et de l’Etat symbolisée par la loi Falloux rend la condition d’instituteur laïc très éprouvante : contrôle des curés, les retraites spirituelles d’instituteurs se multiplient. L’Ordre moral (1873-1877) renverse l’équilibre au bénéfice des prêtres.

Une formation améliorée : Longtemps le maître d’école s’est formé sur le tas. Ordonnance de 1816 lui impose néanmoins de se munir d’un brevet de capacité. La loi Guizot retient le « brevet élémentaire » et le « brevet supérieur ». Généralisation des écoles normales et création d’un corps d’inspecteurs.

Le réseau des écoles normales : 1ère école normale d’instituteurs ouverte à Strasbourg en 1810. A la veille de la loi Guizot, il y a 47 écoles normales en France. Innovation capitale du ministère Guizot : la création de l’inspection primaire et de l’inspection académique.

Les institutrices en marge : Les écoles normales de fille n’ont pas le caractère légal qu’ont celles de garçons. Elles sont le + svt « confiées à des congréganistes qui forment de véritables religieuses, moins l’habit et les vœux » (A Prost). En 1879, la plupart des maîtresses d’écoles publiques sont des religieuses et leur niveau général laisse à désirer. Pour tt brevet, elle a une « lettre d’obédience »

L’apparition d’une bourgeoisie universitaire

Un monde clos : à peine 8000 universitaires en tout en 1876. Pour être normalien, il faut pouvoir faire sa vétérance dans un grand lycée de Paris où les bourses vont principalement aux fils de fonctionnaires. Seule l’élite enseignante et administrative fournit des ex de liens familiaux étroits avec d’autres élites : les professions libérales, voire la haute fonction publique.

Une vie abritée

Des revenus décents ou confortables. En 1876, un prof de collège gagne de 1100 à 2500 F, un agrégé parisien de 6000 à 7500F= rétribution fixe versée par l’Etat.

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