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La Méditerranée Médiévale : un espace de conflits et d'échanges (XIe-XIVe siècle)

Dissertation : La Méditerranée Médiévale : un espace de conflits et d'échanges (XIe-XIVe siècle). Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  13 Avril 2024  •  Dissertation  •  7 929 Mots (32 Pages)  •  38 Vues

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Vive le communisme

Aussi il y a beaucoup de répétitions car le prof répète bcp ce qu'il dit, surtout entre les cours (et non, je ne ferai toujours pas de truc au propre donc contentez-vous des notes brutes (si je me sens de bonne humeur je vais peut-être envoyer une version avec les trucs importants surlignés demain))

La Méditerranée Médiévale : un espace de conflits et d'échanges (11ème-14eme siècle)

Les échecs symbolisent la guerre (en commentaire à une image au tableau). Le jeu a été créé en Inde, puis il a été transmis aux musulmans puis aux chrétiens. On voit bien l'idée d'échanges (pacifiques et non militaires), on peut donc imaginer que les deux personnages jouant s'entendent bien : l'image symbolise bien la séquence.

  1. 3 aires de civilisation

Il y a 3 civilisations majeures :

  • Le monde arabo-musulman, le plus récent (Islam)
  • L'Empire byzantin (Byzance)
  • L'Occident chrétien, empire romain (Occident médiéval)

  1. L'empire byzantin
  • Héritier de l'empire romain (330-395 après J.C), mais devient de plus en plus grec.
  • Capitale Byzance ou Constantinople (actuellement Istamboul)
  • Empire chrétien : Théocratie

[pic 1]

L'empire byzantin se proclame successeur de l'empire Romain, mais il est en réalité plus similaire aux Grecs. Par exemple, la gestion des provinces de l'empire (qui est assez grand), surtout sachant que les moyens de transport sont peu développés, se fait par Thèmes, qui sont dirigés par des Stratèges (puisque l'Empereur ne peut pas être partout) directement nommés par l'Empereur et pouvant être obligé de quitter ses fonctions à tout moment. Ils doivent rendre compte de manière quasi-permanente à l'Empereur leur décision, ne pouvant pas être contraire aux idées de l'empereur. Ils vont donc appliquer ses lois. Pour être sûr qu'ils ne mentent pas, l'Empereur va envoyer des gens pour vérifier si tout est fiait convenablement. On peut enfin qualifier l'Empire Byzantin de théocratie, c'est-à-dire un empire gouverné par la religion, où elles jouent un rôle central dans le pouvoir. C'est aussi le cas pour les 2 autres Empires : l'idée de laïcité leur est totalement étrangère. Le Patriarche de Constantinople, presque aussi puissant que l'Empereur, est nommé par le Pape. Il assiste et conseille l'empereur, initialement, uniquement sur des questions religieuses ; mais, au fur et à mesure, on voit qu'il va renforcer son pouvoir. Par exemple, il va obtenir le droit de regard. Le pouvoir deviendra "partagé".

Cependant, les pouvoirs centralisés peuvent être pratique dans le sens où toutes les lois sont cohérentes, mais il faut que celui-ci soit intelligent et cultivé politiquement.

Par exemple, entre le 12ème et le 13ème siècle, Byzance à failli sombrer à cause d'une querelle religieuse, qui a duré pratiquement 1 siècle et qui a failli déboucher sur une guerre civile. C'est la querelle des Icônes. Une icône Byzantine, le plus souvent, est un tableau religieux peint sur du bois. Le plus souvent, le sujet le plus représenté sur ces icônes est l'icône Théotokos (la mère qui porte J.C). Il se trouve qu'au 12ème siècle, les Byzantins (tous croyants), ont quand même eu beaucoup de débats religieux, dont un dans lequel certains (les Iconoclastes) vont dénoncer les icônes et les appeler des "idoles" (faux dieux), ils estiment donc qu'en priant devant un objet n'ayant rien de divin, ils se séparent de dieu. Cependant, les Iconophiles vont y être opposés. La société Byzantine va donc se fracturer puisque, même les autorités religieuses ne pourront pas y remédier. De plus, plusieurs Patriarches vont être élus, et les décisions vont dépendre de leurs avis. Finalement, au 13ème siècle, les Iconophiles vont réussir à imposer leur point de vue, et la querelle va cesser.

Il n'y a donc pas d'état laïque, et l'empire Byzantin se sera presque effondré pour une simple question religieuse.

[pic 2]

Mosaïque de la basilique San Vitale à Ravenne (Italie) représentant l’empereur Byzantin Justinien (482-527-565).  L’évêque Maxiaminus est le commanditaire de la basilique.

Il y a 4 niveaux d'interprétation, de plus en plus tordus (pas noté, flemme).

Le schisme de 1054 (qui montre l'importance de la religion, avant la querelle des icônes) :

Schisme = séparation

Les chrétiens éclatent en 2 groupes à cause de leurs pratiques qui changent de plus en plus : du côté de Byzance, ils sont orthodoxes (= "la voie droite") et dans l'Empire romain, ils sont catholiques (= "les universels"). À partir de 1054, donc, ils vont devenir ennemis : à partir de la deuxième moitié du 11ème siècle, les Romains vont écrire des textes contre les Byzantins, et inversement. Quelques-uns vont en profiter pour attaquer du territoire Byzantin et le prendre. Ils vont par exemple prendre la Sicile et s'y installer, en créant des dynasties Sicilo-Normandes.

Pour terminer sur l'Empire Byzantin, ils avaient une vision paranoïaque du monde qui leur entoure : ils se voient encerclés et menacés, ce qui n'est pas totalement faux puisqu'ils se font par exemple prendre la Sicile (une zone très riche et position stratégique très importante). À l'ouest, donc, ils sont menacés par les catholiques, mais la menace venant du sud (de la civilisation musulmane) est plus grande encore : ils vont remonter de plus en plus vers le cœur de la Byzance, qui se voient donc en déclin.

  1. L'occident chrétien.

Ils sont aussi appelés Francs, chrétiens romains ou la chrétienté.

Contrairement à l'empire byzantin, la chrétienté n'est pas unie politiquement : il y a plusieurs états, souvent contrôlés par des familles ayant des titres différents (souvent des monarchies encadrées par une aristocratie militaire, c'est-à-dire un groupe de guerriers).

Parfois, il y a même des oppositions entre les états (France-Angleterre, par exemple).

De plus, tout l'Europe occidentale n'est pas forcément chrétienne. Par exemple, une grande partie de l'Espagne était musulmane, traces qu'on peut encore voir actuellement. L'Italie est aussi beaucoup plus divisée que la carte le laisse penser, puisque ce pays est coupé en plusieurs états.

La société médiévale n'était pas divisée en classes sociales, mais en ordres sociaux (divisions sociales). Les classes font référence à la richesse, tandis que les ordres dépendent de la fonction qui nous est définie. Les 3 ordres sociaux sont :

  • Les Oratores : ceux qui prient, ce qui parlent (les clercs, donc du clergé)
  • Les Bellatores : ceux qui combattent (les chevaliers)
  • Les Laboratores : ceux qui travaillent (tout le reste, le tiers-état (les paysans))

Plus de 80% des habitants sont des Laboratores, qui sont ultra majoritaires mais qui sont tout de même considérés comme inférieurs aux autres, les ordres privilégiés.

Malgré le fait que Les Oratores et les Bellatores ne payent pas d'impôts, ces derniers doivent faire l'impôt de sang, c'est-à-dire qu'ils doivent risquer leur vie pour protéger les autres.

L'ordre féodal : hiérarchie et solidarité.

[pic 3]

L'église latine encadre la société. En effet, la société se veut à l'image du royaume de dieu, qui repose sur ce principe de hiérarchie (ce qui justifie cette structure), et la solidarité. Un autre aspect important est le rôle de l'église est son organisation. Elle reflète aussi cette idée de hiérarchie puisque, dans le clergé, il y a des rôles hiérarchisés comme le pape qui est élu par le Collège des cardinaux.

Après, le clergé (l'ensemble du personnel religieux) est divisé en 2 branches, la plus côtoyée étant le Clergé séculier, qui va accompagner la société médiévale. Ces gens-là ont pour mission d'assurer la vie éternelle aux catholiques, ils ont un rôle très important puisque ce sont aussi ceux qui vont tenir les registres des naissances (équivalent de l'acte civique actuel), de décès et de mariages.

Face à eux, il y a un autre clergé qui apparaît un peu plus tard : c'est le clergé régulier, c'est-à-dire qu'il suit une règle (des hommes ou des femmes) dont, au départ, l'idée est de se retirer du monde (plein de tentations), de vivre en marge de la société. Ils vont former des communautés séparées qui vont vivre ensemble selon une règle, qui est que, quelque soit les moines, il faut prier, travailler et se reposer. À leurs yeux, c'est la vie parfaite pour un chrétien. Donc, ces hommes et ces femmes formant des communautés religieuses s'appellent des moines (ou des moniales/religieuses, pour les femmes). Certains moines vont commencer à ajouter d'autres règles, ce qui va distinguer les communautés les unes des autres, qui vont par exemple faire en sorte que les moines ne sont pas toujours les mêmes. Donc, parmi les règles que d'autres vont ajouter, il y a par exemple le silence (on ne parle pas, sauf pour les choses utiles).

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