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La République romaine du 5ème au 3ème siècle av JC

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Par   •  4 Novembre 2018  •  Cours  •  3 200 Mots (13 Pages)  •  643 Vues

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La jeunesse de la République du Vème au IIIème siècle avant J-C

Chapitre IV : La lutte entre le patriciat et la plèbe

I : La scission du populus (avant les XII Tables)

Patriciens et plébéiens :

Pas de clivage proprement ethnique entre les 2 groupes, mais les patriciens sont les héritiers des gentes patriarcales aux traditions et cultes communs quand les plébéiens forment une masse plus indistincte. L’opposition est aussi économique avec des gentes plus riches, avec plus de terres dans l’ager romanus (territoire propre de la ville de Rome susceptible de propriété). Ces gentes patriciennes sont héritières des tribus rustiques et centuries (en fonction du cens) établies par les rois avant leur départ.

Ces gentes mènent une pol de séparation ; pas de mariages mixtes, monopole des magistratures et des sacerdoces. Pour autant les plébéiens conservent le commercium (droit de propriété) et jouent un rôle dans l’armée romaine (les plus riches…) très nécessitée.

Les premières institutions républicaines :

Remplacer une monarchie absolue n’est pas aisé, pour conserver une autorité religieuse on utilise un rex sacrorum réduit à un magistère sacerdotal.

L’imperium, pouvoir politique se partage d’abord entre 2 prêteurs puis on créée la fonction de dictateur pour des cas particuliers (limités dans le temps). Ces prêteurs firent bientôt place à 2 consuls mais toutes ces fonctions sont réservées pour l’instant aux patriciens.

La révolte de la plèbe :

En 494 selon la tradition première scission sur l’Aventin, ne descendent pas avant qu’on leur octroie les deux tribuns de la plèbe, (la tradition veut que l’apologue des membres et de l’estomac du patricien Agrippa ait contribué à les raisonner) ce poste n’est pas une magistrature d’imperium mais d’abord un pouvoir religieux pour protéger n’importe quel plébéien face au Sénat.

Institution d’une assemblée proprement plébéienne, le concile plébéien, ancêtre des comices tributes qui élit les tribuns et vote des plebiscita qui ne s’appliquent qu’aux plébéiens. En 449 les plébiscites auront force de loi mais sous un contrôle sénatorial.

II : Les progrès de la plèbe des XII Tables aux lois liciniennes (vers 450-367 av. J-C)

La loi des XII Tables :

La connaissance du droit était à cette époque le secret des pontifes, les plébéiens demandèrent la publication des principes du droit  publication de la loi des XII tables par un collège de décemvirs (10 hommes) vers 450. Mais affirmait aussi d’un autre côté la marque du patriciat, interdiction des mariages mixtes, puissance du pater familias. Mais cette interdiction du conubium (mariage mixte) tombe en 445.

La lutte pour les magistratures :

Le retour des consuls en 449 illustre vite qu’ils ne sont pas suffisants, 447 on leur adjoint 2 questeurs (secrétaires et trésoriers), 444 création de 2 censeurs (répartir les citoyens en classes censitaires).

Remise en cause du consulat à partir de cette période, pas toujours élus et souvent remplacés jusqu’aux lois liciniennes (367). Toujours assez dominé par le patriciat et classes équestres.

Les lois liciniennes (367) :

Début du IVème siècle marqué par l’invasion gauloise  antagonisme patriciat/plèbe et entraîne de nombreux troubles sociaux (terres, dettes, anarchie politique…)

Equilibre retrouvé avec 3 plébiscites approuvés par le Sénat (plébéien Licinius et Sextius, donnera les lois « liciniennes ») : un sur la question des dettes (suppression du nexum = garantie entre le créancier et son débiteur + étalement sur trois ans), un sur le pb agraire et le dernier et plus important qui restaure le Consulat et stipule qu’un des 2 consuls doit être plébéien. (Sextius dès 366).

Consulat n’a plus son ancienne puissance ; cède une part de ses compétences aux 2 censeurs, 4 questeurs, mais aussi à trois magistratures nouvelles : un préteur, deux édiles curules (patriciens) qui associés aux édiles plébéiens ont le soin des Jeux, de la police…

Toutes les magistratures romaines étaient alors en place ! plèbe doit conquérir ce qui lui restait fermé…

III : Le triomphe de la plèbe (367-287)

La conquête des magistratures :

364 : édilité curule ouverte aux plébéiens, 339 disposent d’une censure sur deux, loi de Q. Publilius Philo qui deviendra en 337 le premier préteur plébéien, a été dictateur en 339 et 4 fois consul tout ça étant plébéien.

Succès à rapprocher des longues guerres samnites où le patriciat doit faire une place aux grandes familles plébéiennes. Masse de la plèbe reste agitée, souffre de la guerre…

La censure d’Appius Claudius (312-308) :

Personnage ambigu, hostile à la montée de la plèbe fortunée mais ami de la basse plèbe urbaine. Pendant sa censure mènera de grands travaux, le premier aqueduc de Rome, la voie Appienne pour les relations éco avec le Sud de l’Italie. Rectifia la liste des sénateurs en y inscrivant des fils d’affranchis. Puis il répartit les humiles dans toutes les tribus quand ceux-ci étaient alors concentrés dans les 4 tribus urbaines.

Quelque peu démagogue et tactique, s’oppose par exemple à l’accès des plébéiens au sacerdoce (Lex Ogulnia adoptée en 300) qui était leur dernier secteur interdit.

Les lois hortensiennes (287) :

Egalité civile des patriciens et plébéiens à peu près réalisée, en réalité un clivage nouveau apparaît depuis la fin du IVème siècle. Se constitue une nouvelle classe dirigeante, la nobilitas dont le critère n’est pas la naissance mais les honneurs (magistratures curules donnant accès au « siège curule ») et la fortune.

La plèbe en 287 fait à nouveau sécession et se retire, dictateur Q. Hortensius fait donner satisfaction aux révoltés sur un plan économique (amnistie et allégement des dettes) mais aussi sur un plan politique : les plébiscites avaient force de loi dès 449 mais sous réserve de la sanction sénatoriale. Cette loi la supprime donnant ainsi un réel pouvoir législatif à l’assemblée tribute.

Chapitre V : La conquête de l’Italie

I : Les étapes de la conquête du départ des rois à 265

A ne pas voir comme une conquête facile, elle fut lente (près de 2 siècles et demi) et difficile du début à la fin.

La conquête avant l’invasion gauloise :

Fausse idée de Rome imposant aux Latins une alliance égalitaire. Voisins étrusques menaçants mais dans le dernier tiers du siècle, sous commandement alterné avec les autres latins, refoulent les Sabelliens de tous côtés dans leurs montagnes. Guerre de Rome seule contre Véies (405 à 395) impitoyable mais gagnée par elle  destruction Véies et création de 4 tribus nouvelles.

Brillant début mis à terme par invasion gauloise en 390, détruisent l’armée romaine sur l’Allia, brûlent la ville mais les oies du Capitole permettent à sa citadelle de survivre au siège.

De l’invasion gauloise à Sentinum :

L’invasion gauloise fut bénéfique en ce qu’elle porta un coup mortel aux étrusques. Nouvelle invasion gauloise en 358 mais bien repoussée par Rome.

354 alliance avec les Samnites  intimide les peuples alentours… Mais cela n’empêcha pas les 3 guerres Samnites de 343 à 290 (pas tout le temps). La première dut pour défendre Capoue et dura 3 ans, l’alliance se rétablit par la suite. La deux fut terrible et plus difficile avec des défaites comme la plus connue Les fourches caudines en 321. La troisième est une véritable coalition contre Rome avec Samnites, Etrusques, Gaulois et Ombriens. (298 à 290). Victoire de Sentinum en 295, aboutit à Rome qui possède toute l’Italie centrale et en 290 le territoire sabin rejoint l’Ager Romanus.

La marche vers le Sud (290 à 265) :

Efforts se concentrent vers le Sud avec le pari de prendre Tarente, grande ville grecque. Celle-ci fit appel au grand champion de l’hellénisme et roi d’Epire Pyrrhus. Il arriva avec sa phalange et ses éléphants   nouveau type de combats pour Rome, débuts difficiles mais s’adaptèrent et finirent par défaire l’armée tarentaise et prendre Tarente en 272. Puis en 265 campagne contre Volsinies, dernière cité étrusque (mais vers le Nord).

II : L’organisation de la conquête

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