La Tolérance

impliquent en plus , la notion de déception .

Nous concluons donc que pour que la tolérance existe, elle doit être perçu comme un devoir moral . Un devoir moral envers les autres, signe de compréhension, de respect dans bien des cas . Respect, notion qui sous-entend la compréhension , parfois l'adhérence aux valeurs des autres . Ici il s'agit plutôt de "faire avec" ces avis qui divergent des nôtres .

Si les individus sont capables d'erreur , que l'on peut tolérer, il faut implicitement s'accorder sur le fait que ceux-ci soient responsables de leurs actes . L'homme se caractérise par ses actions , peut apprendre de ses erreurs . Est-il alors si bon, d'acquiescer tout comportement, de les tolérer au point de ne plus rien dire, de ne jamais s'y opposer ? On approche ici de la grande limite à la tolérance .

Comment pourrions-nous élever des enfants, si l'on tolérer tous leurs faits et gestes ? Ceux-ci deviendraient vites de parfait " garnements " , n'en faisant qu'a leur tête, n'ayant plus aucune notion de respect, de politesse et autre .

On observe alors une grosse contradiction . On tolère pour éviter le conflit, la violence, la contradiction . Seulement à trop tolérer, on créer des tyrans, n'en faisant qu'à leur tête .

Simone de Beauvoir met le doit sur ce point, se demandant dans quel mesure, avec une tolérance poussée à son maximum, l'on agit face aux oppresseurs ?

Certaines choses, Certains comportements, doivent donc rester intolérable .

John Rawls lui aussi s'implique dans le débat, expliquant que ne pas tolérer serait une injustice . Mais que tolérer ceux qui mène à notre perte n'est pas défendable .

Pour conclure, la tolérance n'est donc pas naturelle . Elle peut , et doit être vu comme un devoir moral , à la base même du respect de la personne . Cependant, la tolérance ne peut être universelle, puisqu'elle conduirait à l'auto-destruction de la notion même . Elle doit donc être vu comme une vertu, que chacun doit apprendre a cultiver, et a doser en fonction des situations .