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La chine de tchang-kaï tchek : La reconstruction

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Par   •  12 Mars 2022  •  Fiche  •  797 Mots (4 Pages)  •  273 Vues

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PEI

  1. La Chine de Tchang Kaï-chek (1928-1937)
  1. La reconstruction de la Chine

Tchang Kaï-chek contrôle presque la totalité de la Chine en 1928 et impose un régime autoritaire qui repose sur un seul parti : le Guomindang composé principalement de militaire principalement, détient tous les postes et assure la propagande nationaliste et l’armée qui absorbe une grande partie des dépenses gouvernementales. Le régime s’appuie sur de vieilles traditions du confucianisme ainsi que le modèle fasciste européen et s’efforce de moraliser le pays : instaurer le respect de l’ordre établi, le sens civique, le travail, l’esprit militaire etc… Ainsi le régime est à la fois moderniste et conservateur ce qui lui permet d’avoir le soutient des intellectuels occidentalisés, des propriétaires fonciers (inquiet de la réforme agraire des communistes) et de la bourgeoisie d’affaires. Celui des capitaliste Tchang Kaï-chek peut entreprendre de grands efforts sur le plan économique comme une réorganisation bancaire ou encore une stabilisation de la monnaie etc… Mais les résultats sont médiocres et contraste avec l’ampleur des efforts employés. La misère est très grande dans le prolétariat ouvrier et dans les masses paysannes.

  1. Le communisme chinois de 1928 à 1937

Les communistes sont chassés par l’armée de Tchang Kaï-chek en 1927, et finissent par se réfugier dans les zones montagneuses de la Chine centrale. C’est ainsi que Mao Zedong constitue une « base soviétique » à la frontière du Hunan et du Jiangxi. Né en 1893 Mao Zedong, fils d’un paysan aisé, participe en 1919 au mouvement du 4 mai (mouvement colonialiste chinois) et adhère au marxisme 1920 et devient l’un des douze fondateurs du PCC en juillet 1921.

Mao Zedong mobilise une armée de soviets ruraux qu’il baptise l’« Armée rouge ». En novembre 1931, ils forment une république soviétique chinoise et proclament Mao Zedong président. Malgré leur opposition aux troupes nationaliste de Tchang Kaï-chek les soviets montrent un sentiment d’appartenance nationale fort en déclarant la guerre au Japon en 1932 en s’affirmant comme meilleur défenseur de l’idée nationale

Tchang Kaï-chek fait de l’anéantissement des communistes chinois sa priorité et lance avec l’aide de conseil militaires allemand en 1933 une grande offensive contre les bases révolutionnaires. L’Armée rouge bat en retraite et effectue la Longue Marche à travers la Chine durant une année connaissant une perte de 100 000 morts et trouve enfin refuge dans le Shanxi où Mao Zedong installe à Yanan la capitale de la République soviétique chinoise

  1. Le Japon à l’assaut de la Chine
  1. « L’affaire de Mandchourie » 1931

La Mandchourie, zone d’expansion du Japon, possède de nombreux intérêts économiques et administratifs avec le contrôle du chemin de fer sud-mandchourien très protégé. Avec la crise économique mondiale de 1930, le Japon relance une politique de conquête.

En 1931, après un incident mineur qui sert de prétexte, l’état-major du nippon intervient. Ainsi, en 3 mois l’armée s’empare de toute la Mandchourie tandis que la marine tente de prendre la main sur Shangaï en 1932.

Tchang Kaï-chek s’en remet à la SDN qui ne se contente de protestation verbale. Pendant ce temps le Japon fait de la Mandchourie un Etat dit indépendant et place à sa tête le dernier empereur de Chine, Puyi. Le Japon sera condamné par la SDN en 1933 mais se retirera de celle-ci sans qu’elle ne prenne aucune mesure.

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