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La démocratie est-elle le meilleur des régimes ?

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Par   •  16 Octobre 2019  •  Cours  •  1 776 Mots (8 Pages)  •  445 Vues

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La démocratie est-elle le meilleur des régimes

Introduction :

“L’essentiel n’est pas de vivre mais de bien vivre”, déjà en Grèce classique, période où les valeurs et les institutions fondamentales du monde grecque sont à leurs hégémonie, Platon se préoccupait déjà du bien-être de la société et notamment d’un point de vue politique.

Là est d’ailleurs notre questionnement ici puisque nous nous demandons si la démocratie est le meilleur des régimes.

Tout d’abord qu’est-ce qu’un régime ? A vraie dire étymologiquement, « régime » provient du latin « regimen » signifiant l’action de conduire ou encore de diriger.

Ainsi on peut en déduire qu’un régime est nécessaire à l’organisation d’un Etat ou encore d’une cité dans le contexte grecque. De plus le régime peut aussi désigner la manière de gouverner ou d’administrer l’Etat ou la cité. Depuis l’Antiquité, on cherche à nommer et différencier les différents régime politiques qui font leurs apparitions au fil de l’Histoire. On utilise notamment leurs rapports avec la souveraineté pour ainsi les classifier et les distinguer. De grandes figures de l’Antiquité comme Platon ou encore Aristote ramènent leur réflexion respective déjà, à leurs époques, vers une certaine classification des différents gouvernements en activités et ainsi y faire parvenir des typologies gouvernementales.

Parmi ces différents types de régimes distingués par ces savants, on y retrouve un système dis démocratique. « Démos » en grecque, le terme de démocratie renvoi à des notions tels que le peuple, le pouvoir ou encore l’autorité. Ce terme possède ainsi une certaine affiliation politique et est qualifié comme étant un type de régime politique. Au sein d’une démocratie, le pouvoir et soumis au peuple, émanant du principe de souveraineté, à travers lequel il n’y aurait pas de distinctions franches entre les individus qui la constitue ramenant ainsi à un principe d’égalité. La démocratie repose ainsi sur une multitude de principe telle que la liberté des individus, l’indépendance de la justice ou encore la consultation régulière du peuple (référendum).

Ainsi, en se fondant sur l’exemple athéniens, l’on se demandera dans quelles mesures la démocratie, parmi les régimes politiques existants, présente certaines caractéristiques de la constitution idéale ?

Pour ce faire, nous commencerons par démontrer que le monde grecque est orienté par la recherche du meilleur encadrement politique pour ensuite mettre en lumières les aspects de la critique de la démocratie grecque.

I/ Le monde grecque, orienté par la recherche du meilleur encadrement politique

Dans cette première partie, nous ferons apparaitre la classification des  différents régimes étudier par les savants grecques ainsi que leurs caractéristiques pour ensuite retransmettre le perfectionnement et l’approfondissement de cette classification.

A/ Différents régimes étudiés dans le cadre d’une certaine classification

Dès l’antiquité, l’on cherche à classifier les régimes politiques dans l’optique d’y trouver le plus complet, le plus proche des attentes du monde grecques. De grands savants tels qu’Hérodote s’intéresse à cette étude des régimes politique. Il en vient même à y faire ressortir une répartition dites « tripartite » des régimes politiques.

L’on se situe ainsi dans le courant du cinquième siècle avant notre ère soit en pleine période classique ou la Grèce fait l’objet d’une certaines hégémonie politique et culturelle athéniennes.

Hérodote, personnage réputé pour être designer comme le premier historien, vient donc à inventer une classification des régimes politique et devient donc à travers son ouvrages « Histoires », un certain analyste politique.

Son œuvre « Histoires » se compose de neuf livres et propose, à travers un dialogue entre trois figures, une défense et une critique dissimilée et partagée entre chacun des personnages, des trois grandes formes de régimes politiques.

Ainsi les trois personnages de ce célèbre dialogue incarnent chacun une forme de gouvernement politique et fait paraitre ses idées :

- Otanès, qui défend le régime démocratique tout en critiquant le régime monarchique à travers des arguments tels que l’utilisation de l’isonomie qui correspond à un égal accès à la loi pour tous.

- Mégabyse, lui est partisan de l’aristocratie ou le pouvoir est accordé à un petit nombre voué à l’excellence intellectuelle et sociale. Comme Otanès, il critique fermement la monarchie mais est cependant contre les principes de la démocratie puisqu’il ne croit pas aux capacités du peuple. On comprend alors que ce dernier est tourner vers le principe oligarchique ou le pouvoir est aux mains de l’élite, soit de « l’assemblé des meilleurs ».

- Darius, dernier personnage de ce dialogue, défend les idées monarchiques et affirme que ce système politique génère une certaine unité de la Cité. Il prône le monarque est lui associe de nombreuses qualités tels que sa prudence administrative et sa transparence décisionnelle. Il est hostile à l’oligarchie et affirme que ce système est source de domination des riches et donc d’un régime inégalitaire ou les plus pauvres serait en état de soumissions.

Cette première division tripartite entre les régimes politiques établie par Hérodote a servi de base à de nombreux intellectuelles de l’époque permettant ainsi de perfectionner son approche de division des régimes.

B/ Une classifications des régimes approfondie dans le temps  

A la fin du quatrième siècle avant Jésus-Christ, cette classification des régimes est approfondie et perfectionner par Aristote.

Ce dernier range les systèmes politique selon leurs Constitution, leur « Politéia » qui correspond au corps civique. Dans son analyse, Aristote a pour but de trouver le régime politique permettant de réunir la justice et et le bonheur au sein de la Cité. Ainsi, il différencie les différents régimes selon l’origine de leur constitution et selon la nature de leur autorité souveraine.

Il perfectionne la classification d’Hérodote en y ajoutant un certain jugement, une certaine critique du régime en question. Par ce fait, il qualifie certains régimes de « droit » et d'autres de « déviant » à travers une analyse poussée lui permettant d’associer des variantes positives dans le cadre d’un régime droit ; ou alors des variantes négatives lorsqu’il juge qu’un régime est déviant.

Ainsi, Aristote met en lumières une classification sexpartite des régimes politiques.

A travers son analyse, il qualifie certains régimes de « droit » puisqu’ils sont gouvernés dans l’intérêt commun de la cité. On y retrouve la monarchie, l’aristocratie ou encore la Politéia qui seraient donc selon Aristote des régimes à variantes positives.

D’autres régimes sont considérés par Aristote comme « dégénérée » puisqu’ils sont gouvernés par les intérêts particuliers du groupe ou de l’individu gouvernant. Ces gouvernances tels que la tyrannie, l’oligarchie ou la démocratie ne seraient donc que des régimes déviant possédant donc des variantes négatives.

De plus, on remarque que d’Aristote et de son analyse, de chaque régime politique mise en évidence par Hérodote, y découle une nouvelle forme de gouvernement qui permet ainsi à Aristote de parvenir à dresser une classification sexpartite :

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