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Le 19ème siècle

Chronologie : Le 19ème siècle. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  23 Juin 2023  •  Chronologie  •  4 049 Mots (17 Pages)  •  217 Vues

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Le XIXe

 Repères historiques : 

1804 : Premier Empire (Napoléon 1er)

1815 : Congrès de Vienne

1815 : Défaite de Napoléon 1er à Waterloo, Restauration, Louis XVIII

1824 : Charles X

1830 : Début de la monarchie de Juillet, Louis Philippe

Février 1848 : Proclamation de la IIe République

2 Décembre 1851 : Coup d’Etat de Louis Napoléon Bonaparte, Second Empire

1853 : Début des grands travaux d’Haussmann, préfet de la Seine, à Paris.

4 septembre 1870 : défaite de Napoléon III à Sedan, IIIe République

1871 : Soulèvement de la Commune

1875 : Adoption de la Constitution de la IIIe République

1894-1906 : Affaire Dreyfus

Décembre 1905 : Séparation de l’Eglise et de l’Etat

1914 : Attentat de Sarajevo, début de la première Guerre Mondiale.

I. Zoom sur L’Histoire de France

a. Contexte européen

- Waterloo met fin au Premier Empire, le « Grand Empire » qui a fondé notre Code civil… Les peuples européens sont séduits par l’abolition des privilèges, l’égalité juridique des individus, la tolérance religieuse… Les idées libérales venues de France.

- Les souverains ont peur de nouvelles révolutions sous l’influence française. Le Congrès de Vienne met donc sur pied la Sainte-Alliance : un accord entre les souverains de Prusse, d’Autriche, de Russie pour défendre la monarchie.

- Vers 1850, l’Angleterre est la première puissance européenne grâce à son développement industriel. Elle essaye de maintenir un équilibre sur le continent européen pour qu’aucune puissance n’impose sa domination.

- A la fin du siècle, c’est l’Allemagne qui devient la première puissance industrielle. Les anglais se rapprochent donc de la France et de la Russie.

- Montée rapide des concurrents extérieurs comme les Etats-Unis et le Japon.

b. En France

- La bourgeoisie sort triomphante de 1789. Pour maintenir l’ordre politique social, elle est obligée de  renoncer à sa victoire et d’accepter l’Empire. Après la chute de Napoléon 1er, les vieux conflits ressurgissent et les nostalgiques de la monarchie d’Ancien Régime font face de nouveau à la bourgeoisie. Le XIXe siècle est marqué par cette instabilité, cette tension entre république et monarchie.

- La souveraineté du peuple met toute la première moitié du XIXe siècle à se faire reconnaître : le suffrage universel (« universel » si on veut…) est instauré en 1848. Louis XVIII ne revient pas sur les libertés acquises mais ne s’engouffre pas non plus dans la brèche libérale. Il suit la voie moyenne, voie moyenne que Charles X n’empruntera pas. Il mène une politique extrêmement favorable à l’Eglise et à partir de 1820, les Français ont peur de voir leurs libertés disparaître. La révolution de 1830 a donc une tonalité très anticléricale.

- La Monarchie de Juillet proclame certaines libertés : celle de la presse notamment mais n’est pas un régime démocratique. La révolution de 1848 n’a plus le caractère anticlérical de celle de 1830.

- Avec la proclamation de la seconde République et du Suffrage Universel, la France est en avance sur tous les pays européens. La II République bute cependant non plus sur le plan politique mais sur le plan économique. La bourgeoisie a peur de perdre ses biens et préfère se tourner vers un homme providentiel capable de les protéger, homme providentiel qui s’incarnera en Louis - Napoléon Bonaparte, le neveu de Napoléon Bonaparte.

- En 1871, Le désastre de Sedan provoque la chute du Second Empire. Les monarchistes gagnent les élections et espèrent rétablir la monarchie. Mais la France est maintenant profondément républicaine. La IIIe République fait la part belle à l’éducation, notamment pour retirer à l’Eglise sa main mise sur la jeunesse. Ils instituent un enseignement laïc et obligatoire.

- Quelques formules politiques à connaître : « Il faudra se soumettre ou se démettre » / « Le cléricalisme, voilà l’ennemi » Gambetta.

c. Révolutions industrielles

- La première révolution industrielle repose sur la houille et l’utilisation de l’énergie fondée sur la machine à vapeur… Ce qui permet de mécaniser les opérations et donc d’accroître la production. La sidérurgie est évidemment une des activités principales (besoins en fonte et en acier pour les chemins de fer et les navires… clés dans les transports de marchandises).

- L’Angleterre est pionnière de cette première révolution industrielle : elle est pourvue en houille. Son capital accumulé grâce au commerce lui permet d’investir. La France est moins riche en houille et n’a pas suffisamment de moyen de transports pour l’acheminer et mise pendant plus longtemps sur le bois. C’est le second Empire qui fait entrer la France dans le système industriel.

- La seconde révolution industrielle repose sur le pétrole et l’électricité. L’Europe n’a pas de pétrole et aborde cette seconde révolution avec un handicap. Développement de la chimie, de la construction automobile et aéronautique.

- Ces révolutions industrielles ont des conséquences humaines : concentrations des travailleurs dans les usine, manque de bras dans les campagnes. Les villes doivent se réaménager pour accueillir ces nouveaux habitants. Ces transformations font apparaître la classe ouvrière.

Chronologie du mouvement ouvrier :

1864 : Fondement de la Ière Internationale

1865 : fondation de la section française de l’Internationale

1871 : Commune de Paris

1872 : loi française contre l’Internationale

1876 : Premier congrès ouvrier à Paris

1880 : Amnistie des communards

1884 : Loi sur les syndicats professionnels en France

1889 : Fondation de la IInde Internationale

1890 : première célébration du 1er mai

1892 : Fédération des Bourses de travail en France

1895 : Création de la CGT

1905 : Unification des socialistes français

d. Les Colonies

- En 1914, l’Europe domine le Monde. Elle est persuadée, en bonne conscience, de remplir une mission humaine car elle est sûre de sa supériorité et d’apporter les Lumières civilisatrices aux peuples jugés « primitifs » et plongés dans l’ignorance. Jules Ferry : « Les races supérieures ont des droits sur les races inférieures, car elles ont des devoirs envers elles »… No comment.

- Cette politique d’expansion coloniale a évidemment des opposants qui peinent cependant  à se faire entendre.

🡪 Fiche : La Commune, l’Affaire Dreyfus

II. La religion

a. Laïcité

- Laïc vient du grec « laios »= peuple, opposé à « Klerikos »= clerc. Le Laïc est donc celui qui n’a pas reçu les ordres ecclésiastiques. Laïc au sens courant désigne la séparation des Eglises et de l’Etat.

- L’idée se construit au cours du XIXe. La religion s’oppose furieusement à la République et les républicains vont proposer des idéologies de substitution pour remplacer la religion. Les lois laïques de 1880 à 1905 séparent les Eglises et l’Etat.

- Ces relations conflictuelles entre l’Eglise et la République font naître parfois un fort sentiment anticlérical.

- Victor Cousin est philosophe et ministre de l’Instruction publique, il espère remplacer le catholicisme par la philosophie. Auguste Comte tente lui de fonder des religions rationnelles.

- Jules Ferry est le principal artisan des lois sur l’enseignement primaire de 1881 et 1882. Elles s’inscrivent dans une série de lois laïques. Elles établissent trois principes : obligation scolaire, gratuité de l’enseignement et laïcité de l’école. L’enseignement n’est pas hostile à la religion, il doit être neutre. Cependant, on doit enseigner des valeurs dans les écoles. Jules Ferry instaure l’instruction civique. Une morale laïque peut remplacer la morale religieuse selon Ferry. Il faut enseigner « tout simplement la bonne vieille morale de nos pères, la nôtre, la vôtre car nous n’en avons qu’une ». Elle est fondée sur les valeurs de la République, sur le rationalisme, l’idée de progrès. Jean Macé, fondateur de la Ligue de l’enseignement dira : « l’instituteur ne fait pas des élections, mais il fait des électeurs ». L’Ecole fonde la République en construisant des citoyens.

III. La philosophie :

a. Libéralisme

- Le terme apparaît en 1821 en un sens politique. Le mot existe précédemment et veut dire « généreux ». On peut distinguer libéralisme économique et libéralisme politique.

- Le libéralisme économique réclame une liberté totale du commerce : « laissez faire, laissez passer ».  Il refuse toute emprise de l’Etat sur l’économie. Adam Smith en est un fervent représentant et développe sa pensée dans ses Recherches sur la nature et les causes de la richesse des nations de 1776. Il montre qu’il n’est pas besoin d’un régime politique éclairé pour le marché fonctionne. Les lois de la concurrence et du marché sont plus aptes que l’administration à servir les intérêts privés et le bien public.

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