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Le Cannibalisme Criminel

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amment les seins et les organes sexuels. Il est possible qu’il ait également ressenti un plaisir sexuel en mangeant ses victimes. Chikatilo affirmait être dégoûté par les soi-disant "mœurs relâchées" de ses innocentes victimes...

Un autre exemple de cannibalisme, plus récent, est celui de l’Allemand Armin Meiwes, de Rotenbourg. En mars 2001, Meiwes a publié une annonce sur internet, indiquant qu’il cherchait un bel homme entre 18 et 30 ans, « désirant être mangé ». À sa propre surprise, un ingénieur de 42 ans originaire de Berlin, Bernd Juergen Brandes, a répondu à son offre et s’est rendu à Rotenbourg pour le rencontrer. Ils ont discuté et ont décidé de couper le pénis de Brandes, qu’ils ont flambé et frit dans une poêle. Puis, Meiwes et Brandes l’ont mangé ensemble. Meiwes a ensuite tué l’ingénieur, coupé des morceaux de son corps qu’il a congelé, et a enterré le reste dans son jardin.

Selon l’agence Reuters, la police a expliqué que cet acte avait pour base « des tendances cannibales et homosexuelles partagées par les deux hommes ». Meiwes a été inculpé de meurtre "pour obtenir un plaisir sexuel" (et non de cannibalisme), reconnu coupable et condamné à 8 ans et demi de prison. Jugé à nouveau en 2006, il a été condamné à la réclusion à perpétuité.

Jeffrey Dahmer était également un cannibale sexuel. Il a admis les meurtres, mutilations et viols de 17 jeunes hommes, qu’il a parfois mangés. Il dévorait plus particulièrement leur cœur, pensant que ses victimes pourraient ainsi "revivre" en lui.

Certaines personnes affirmant s’être livrées au cannibalisme ont parlé d’un sentiment d’euphorie et/ou de stimulation sexuelle intense alors qu’ils consommaient de la chair humaine. Selon Lesley Hensel, auteur de "Cannibalism as a Sexual Disorder", manger de la chair humaine peut augmenter le niveau de vitamine A et d’aminoacides dans le corps, ce qui entraîne une réaction chimique dans le sang et le cerveau. Cette réaction pourrait provoquer les états "altérés" que certains cannibales affirment avoir vécu. Cette théorie n’a toutefois pas été prouvée scientifiquement.

Le psychologue Steven Scher a mené l’une des rares études sur le sexe et le cannibalisme, à l’Université de l’Illinois en 2002. Durant cette étude, on demandait à plusieurs groupes de personnes de répondre à des questions concernant le cannibalisme et l’intérêt sexuel. Les résultats de cette étude ont montré que les gens ont plutôt tendance à manger quelqu’un qui les attire sexuellement. Cela suggère qu’il pourrait exister une composante sexuelle significative dans la pratique du cannibalisme.

Parfois, à la motivation sexuelle vient s’ajouter un gain bassement financier.

L’allemand Fritz Haarman (qui n’était pas cannibale, mais était un sadique sexuel) a assassiné une cinquantaine de garçons pauvres et sans logis, entre 1918 et 1924. Il les a attirés chez lui en leur promettant à manger ou à boire, puis les a violés, mordus à la gorge, battus et assassinés. Il les a ensuite découpés en morceaux, qu’il a vendus au marché noir comme étant "du porc" ou "du cheval"...

Georges Grossmann a agi à la même époque, de la même manière, avec des jeunes femmes. Il a été arrêté en 1921.

Entre 1921 et 1924, Karl Denke a assassiné des vagabonds - hommes et femmes - qui passaient par Munsterberg, en Silésie (à présent Ziebice, en Pologne), et qu’il "invitait gentiment " dans sa pension. Il a découpé leurs corps en morceaux qu’il a salés, puis les a mangés peu à peu... et en a parfois proposé à ses locataires.

Le cannibalisme d’agression :

La majorité des actes de cannibalisme sont, à un certain degré, motivé par le désir d’avoir un pouvoir ou un contrôle sur la victime. Le cannibalisme est l’expression ultime de la domination exercée sur une autre personne.

Le cannibalisme d’agression est motivé par des sentiments d’hostilité et / ou de peur, créant un besoin impérieux d’exercer un pouvoir, une vengeance ou un contrôle sur une victime en l’assassinant et en la consommant.

Le cannibalisme d’agression est l’une des formes les plus communes de cannibalisme et chevauche souvent d’autres types d’anthropophagie, particulièrement le cannibalisme spirituel / rituel et le cannibalisme sexuel. Certaines formes du cannibalisme d’agression ont récemment attiré l’attention des médias, les cas les plus récents étant ceux d’Anna Zimmerman et d’Ed Kemper.

En 1981, Anna Zimmerman, une jeune allemande de 26 ans, mère de deux enfants, a assassiné son petit ami par colère et désir de vengeance. Elle l’a ensuite démembré, a congelé les morceaux de son corps, puis a décongelé ces morceaux peu à peu, pour les consommer avec ses enfants. Anna Zimmerman représente l’un des rares cas connus de femmes cannibales.

Edmund Kemper a assassiné ses grands-parents lorsqu’il était adolescent, puis six jeunes femmes qu’il a enlevées, et enfin, sa mère et une amie de celle-ci. Les meurtres et le cannibalisme de Kemper étaient, selon les psychologues qui l’ont interrogé, le résultat de sa haine envers sa mère et de son enfance malheureuse. Enfant, Kemper grandissait très vite et effrayait ses sœurs, aussi sa mère l’avait-elle forcé à dormir à la cave, dans le froid et l’obscurité. Ayant l’impression d’être puni injustement, Kemper avait commencé à éprouver de la colère et de la haine envers sa mère. En grandissant, il s’était mis à fantasmer de meurtres.

Ed Kemper a expliqué qu’il avait mangé des parties de deux de ses victimes pour « les posséder pour toujours ». Mais les meurtres de Kemper avaient également une composante sexuelle : il a tué ses victimes, puis a agressé sexuellement leur corps. Toutefois, on pense que ces meurtres étaient principalement motivés par sa colère et son désir de vengeance, directement et indirectement, envers sa mère.

Le cannibalisme n’est pas rare parmi les tueurs en série, particulièrement ceux qui sont menés par des motivations sexuelles ou sadiques. Souvent, c’est tout à la fois un cannibalisme sexuel ET un cannibalisme d’agression.

La peur, les mutilations et la douleur de la victime sont des ingrédients essentiels à la gratification sexuelle du tueur sadique (lust killer). La vue du sang le stimule et l’excite, et il en vient parfois à boire ce sang, puis à mordre... et à avaler.

Ils avancent imperceptiblement vers le cannibalisme. Chez eux, c’est "simplement" un comportement sexuel. Dans leur quête impossible du meurtre parfait (celui qui sera totalement identique à leurs fantasmes), ils recommencent toujours à tuer, en devenant de plus en plus brutaux et en expérimentant de nouvelles formes de tortures ou de possession de leur victime.

Andrei Chikatilo a mutilé ses victimes avec toujours plus de frénésie et de sang, il a infligé toujours plus de tortures, de souffrance et de douleurs pour ressentir une satisfaction sexuelle, jusqu’à s’adonner au cannibalisme.

Dahmer a d’abord démembré ses victimes et a gardé des parties de leurs corps comme souvenirs. Mais ses meurtres n’ont fait eux aussi qu’empirer et il a fini par manger certaines de ses victimes.

D’autres ne sont pas allés jusqu’au cannibalisme, mais c’est peut-être parce qu’ils ont été arrêtés avant de s’y abandonner.

Lors des derniers meurtres qu’il a commis, totalement déchaîné, Ted Bundy a mordu certaines de ses victimes à pleines dents.

Neville Heath, un Britannique, a été arrêté en 1946 pour les meurtres sadiques de deux femmes auxquelles il avait infligé de terribles mutilations et avait profondément mordu les seins, les arrachant presque.

William Heirens, un fétichiste qui volait des sous-vêtements féminins et ressentait une excitation sexuelle en pénétrant par effraction chez les gens, a tué une femme et une fillette qu’il a mutilées et mordues.

S’ils avaient pu plonger encore plus profondément dans la violence, ces trois tueurs seraient sans doute devenus cannibales.

Dénigrer, dominer, blesser et humilier la victime offre au tueur un contrôle ultime et c’est ce contrôle qui est sa motivation principale. Plus le dispositif de contrôle est extrême, plus le tueur se sent puissant... et plus il apprécie ce sentiment.

Et le contrôle ultime, c’est de dévorer la victime. La réduire à l’état de viande, la faire disparaître en se l’appropriant totalement, en la dissolvant en soi.

Chikatilo bandait les yeux de ses victimes et coupait leur langue pour les empêcher de le voir et de lui parler.

Dahmer voulait transformer ses victimes en zombies obéissant en leur perçant un trou dans le crâne et en y injectant de l’eau bouillante ou de l’acide.

L’allemand

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