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Le Communisme Et Son Expansion Mondiale

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nce des pays émergents.

Fig. 1 - Croissance économique mondiale par zone 10 Non OCDE 8 6 Croissance (%) 4 2 0 -2 -4

Source : IFP, base FMI 1995/2003 2008 2010 2004/2007 2009

OCDE

Monde

détour par les marchés boursiers. À partir de septembre 2008, les réactions des marchés ont été relativement proches pour des raisons assez légitimes (figure 2). L’optimisme graduellement retrouvé a en effet largement porté les deux marchés. Ce n’était pas le cas par le passé, en particulier en 2007 alors que les premières inquiétudes économiques orientaient le Dow Jones à la baisse, baisse qui s’est prolongée jusqu’en mars 2009. Le pétrole de son côté poursuivait son irrésistible ascension initiée en 2004, pour atteindre des sommets à l’été 2008. Le lien à partir de novembre s’explique par la crise financière, les investisseurs se détournant massivement de la bourse et des matières premières pour retrouver

Crise et prix du pétrole

Pour tenter de comprendre l’évolution des prix du pétrole au cours de l’année 2009, il est indispensable de faire un

le point sur

Contexte pétrolier 2009 et tendances

Fig. 2 - Cours du Dow Jones et du WTI 160 140 120 100 80 60 40 20 0

Janv. 07 Mai 07 Sept. 07 Janv. 08 Mai 08 Sept. 08 Janv. 09 Mai 09 Sept. 09 Source : IFP

Fig. 3 - Positions de couverture et spéculatives sur le WTI au Nymex (2004/2009) 16 000 WTI $/b Dow Jones WTI €/b 14 000 12 000 10 000 800 000 8 000 6 000 4 000 2 000 0 600 000 400 000 200 000 0 07/01/04 07/01/05 07/07/05 07/07/06 07/07/07 07/01/08 07/01/09 07/07/04 07/01/06 07/01/07 07/07/08 07/07/09 – 200 000 1 600 000

Contrats

1 400 000 1 200 000 1 000 000

Non commerciaux (Long-Short)1 Commerciaux (Long-Short) Non commerciaux (Spread)

(1) Long-Short : positions acheteurs/vendeurs, Spread : autres que les couvertures Source : IFP, base CFTC

des liquidités dans un moment de panique. Ces mouvements financiers faisaient tomber le pétrole autour des 40 $/b, de décembre à la mi-mars. Le G20 du 2 avril marquait le retour de l’espoir d’une possible sortie de crise grâce aux liquidités publiques injectées. Cette date marque ainsi le retour des achats “spéculatifs”, faisant progresser le Dow Jones et le WTI de plus de 50 %, trouvant un équilibre autour des 70/80 $/b au quatrième trimestre. Le dollar de son côté oscillait au gré des visions économiques : à la hausse en période d’inquiétude ; perdant son rôle de valeur refuge en phase plus optimiste. Cela favorisait la remontée progressive de l’euro de 1,3 $ en début d’année à environ 1,5 $. Ce mécanisme de moindre intérêt pour le dollar en période “faste” explique pour une large part des évolutions euro/pétrole relativement convergentes. Globalement, le marché a donc assez bien réagi aux signaux économiques, pris dans un premier temps par un mouvement de panique naturel alors que certains évoquaient un risque systémique pouvant aboutir à l’écroulement du système financier. Le seuil bas de 40 $/b, trop faible pour maintenir les investissements de long terme, n’était à l’évidence pas tenable, et les premiers signes de reprise de la croissance faisaient naturellement revenir le prix vers des niveaux compatibles avec les fondamentaux.

Les mouvements particulièrement violents des marchés en général ont en effet abouti à des gains financiers historiques. Des taux d’intérêt attractifs aux États-Unis, visant avant tout à la relance de l’économie, ont en particulier favorisé les opérations spéculatives de “cash and carry” (achats spéculatifs à crédit). Ces sujets sont désormais largement débattus au niveau politique. D’un point de vue plus technique, ces évolutions erratiques posent le problème, en particulier, du rôle de la spéculation et de l’impact de la volatilité dans le secteur pétrolier. La spéculation, inhérente aux marchés financiers, doit s’entendre au sens d’une anticipation haussière ou baissière en fonction de prévisions sur le contexte du marché. Elle peut être gagnante à la hausse comme à la baisse, indépendamment du niveau absolu des prix. Les cotations qui en résultent peuvent s’avérer erronées, entrainant des corrections haussières ou baissières parfois violentes à l’image des “bulles” spéculatives. La spéculation n’impose à l’évidence pas un prix artificiel, mais un prix d’équilibre justifié par des fondamentaux. C’est parce qu’il y a gain potentiel qu’il y a spéculation et non l’inverse. La montée en puissance des contrats pétroliers sur le Nymex depuis 2004 s’explique en grande partie par une vision de hausse tendancielle du prix (figure 3). L’année 2009 est emblématique de ce mode de fonctionnement passant de la panique à l’espoir, ce qui permet de comprendre les évolutions constatées. Retour annoncé de la croissance et donc de la demande pétrolière, coûts minimum à couvrir pour assurer les investissements,

Questionnements autour des prix

Au-delà de la justification purement rationnelle de l’évolution des prix, ces évolutions ont soulevé de nombreuses questions de nature technique, voire morale.

le point sur

Contexte pétrolier 2009 et tendances

défense du prix par l’OPEP, tensions envisagées sur l’offre ont été autant d’éléments pris en compte pour fixer le prix fin 2009. Les traders qui ont anticipés ces mouvements, utilisant pour certains les stockages en début d’année, ont bien entendu réalisé des bénéfices confortables. L’un des enjeux de ces positions est lié aux risques potentiels en cas de retournement du marché, si des mesures individuelles et collectives au sein des sociétés ne sont pas mises en œuvre. Les réflexions en cours d’étude par la CFTC américaine qui a pour fonction d’assurer un “marché efficace, transparent et juste” visent clairement à renforcer les mesures prudentielles. Deux mesures phares sont à l’étude, l’une portant sur la limitation du risque pris par les intervenants, l’autre sur la transparence renforcée des marchés. Ce n’est pas en premier lieu la spéculation qui est visée mais le risque associé, réel enjeu des marchés financiers qui a conduit à la crise des subprimes. La volatilité des marchés est également un sujet de préoccupation. Là encore, ce n’est pas la spéculation qui explique la volatilité des prix mais l’incertitude qui entoure les prévisions. Dans un monde parfait, sans crise, avec une croissance régulière, une demande linéaire, une offre suffisante, prévisible et à coûts constants, un prix à peu près stable serait envisageable. Ce schéma, qui interdirait par définition toute spéculation sur l’évolution future des prix, reste toutefois assez éloigné du monde actuel. Dans un contexte réel incertain, le marché pétrolier, comme l’ensemble des marchés de matières premières, est par nature volatile (figure 4). Des variations mensuelles de +/- 10 % sont ainsi la norme depuis 20 ans, avec des pointes extrêmes dans les périodes de crise (crise du Golfe en 1990, crise économique ou financière de 1998, 2001 ou 2008/2009). Hausse du prix et volatilité sont deux notions qu’il convient de distinguer. Ainsi, la période de très forte hausse du prix entre 2003 et 2008 n’a pas été marquée par une forte volatilité. La hausse était en effet régulière sans rupture trop importante. C’est en fait le schéma passé qui faisait osciller hausse et baisse dans des proportions de l’ordre de +/- 20 % par an (figure 5) qui a été remis en cause. Il aura fallu la crise pour mettre un frein à la hausse tendancielle de ces dernières années. Globalement, ce qui a réellement changé, c’est donc moins la volatilité du marché que la valeur de référence, autour de 25 à 30 $/b dans les années 1990, 70 à 100 $/b désormais, d’où des variations absolues bien

Fig. 4 - Volatilité du prix du pétrole (1988/2009) 50 45 Volatilité mensuelle (écart type) 40 110 35 30 25 20 15 30 10 5 Mai 87 Mai 88 Mai 89 Mai 90 Mai 91 Mai 92 Mai 93 Mai 94 Mai 95 Mai 96 Mai 97 Mai 98 Mai 99 Mai 00 Mai 01 Mai 02 Mai 03 Mai 04 Mai 05 Mai 06 Mai 07 Mai 08 Mai 09 0 10 –10 90 WTI $/b 70 50 150 130

Source : IFP

Fig. 5 - Variations annuelles des prix du pétrole (WTI) 60 % 40 % WTI (écarts annuels) 20 %

0%

–20 %

– 40 % – 60 %

Source : IFP, base BP

plus fortes. Réduire la “volatilité” reviendrait en fait à espérer des niveaux de prix plus faibles. C’est probablement incompatible avec les nouvelles références de prix, liées aux coûts de production désormais plus élevés.

Vision de moyen terme : baisse des surcapacités de production

L’idée d’un prix élevé du pétrole, voire d’une hausse inéluctable est ainsi intégrée par tous les opérateurs,

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