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Le conflit israëlo-pakestinien

Dissertation : Le conflit israëlo-pakestinien. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  29 Juillet 2016  •  Dissertation  •  2 292 Mots (10 Pages)  •  1 082 Vues

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Simulation d’une proposition d’un traité de paix israélo-palestinien

Par

Laurence Lajoie et Laeticia Poiré-Hill

Travail présenté à

Marijo Demers

Enseignante

Dans le cadre du cours 385-S1-HY

Actualité politique internationale

Groupe 00003

Cégep de Saint-Hyacinthe

17 décembre 2015

1 – Le partage du territoire                                        Aspect traité par Laeticia

a.        Dessin du territoire sur les cartes        (Voir cartes en Annexe)

        

        i.        Israël/Palestine.                (Annexe I)

        ii.        Jérusalem.                (Annexe II)

b.        Description écrite des territoires attribués à chaque camp (dans les grandes lignes)

  • Pour ce qui est des territoires Palestiniens et Israëliens, il est clair qu’il est fondamental qu’un partage soit fait de la manière le plus juste possible pour les deux parties afin de tenter de diminuer le mécontentement de la population palestinienne et israëlienne. Le but de ce partage équitable serait d’instaurer la paix à long terme afin que la cohabitation entre ces deux populations soit possible.

Ainsi, le traité de paix israëlo-palestinien proposé irait dans l’optique de tenter de satisfaire les besoins en territoire de chacun des deux partis conçernés. En effet, avant les accords de Oslo, l’OLP a reconnu « à l’État d’Israël le droit à vivre en paix et en sécurité ». (DEMERS 2015, 1) Du côté d’Israël,  ils reconnaissent l’OLP « comme le représentant du peuple palestinien ». (DEMERS 2015, 1) De plus, l’OLP « renonce à recourir au terrorisme et à tout autre acte de violence ». Ainsi, le « premier motif du refus de Israël de négocier jusitifé par la poursuite de l’occupation des territoires palestienens par les attaques des groupes armés » ne tient plus en place. (DEMERS 2015, 2) De plus, il est inconcevable que 90% de la population palestinienne soit regroupé dans seulement 3% du territoire : cette situation est invivable pour les Palestiniens. (DHÔTEL 2013, 107) De ce fait, la bande de Gaza, qui est présentement un territoire occupé par l’armée israëlienne, deviendrait un territoire qui n’appartient pas à l’État d’Israël. Ce territoire appartiendrait donc entièrement aux Palestiniens, et ils en seraient les uniques « maîtres ». Par contre, étant donné le fait que la communauté internationale est consciente que le Hamas contrôle cette région, il faudrait éventuellement régler ce problème en y imposant des mesures réprésives visant directement les groupes terroristes et/ou par la création d’une mission de paix dirigé par l’ONU et ses casques bleus. (voir Point 2.B - Le statut politique de la bande de Gaza) Au niveau du territoire de la Cisjordanie, celui-ci va revenir entièrement aux Palestiniens, incluant les colonies juives qui y sont déjà installées puisque celles-ci sont considérées comme illégale par la communauté internationale. Donc, malgré le fait que la religion juive prône le retour à la Terre sainte et la terre « morte », les colonies ne seront pas détruites, elles vont juste être données aux Palestiniens telles qu’elles, à moins que les colons israëliens acceptent de cohabité de façon pacifique et dans le respect avec les Palestiniens, ce sera une politique de tolérance zéro vis-à-vis la violence, la discrimination et l’intimidation. Les colons qui y demeuraient et qui vont décider de quitter faute d’accepter de cohabiter avec les palestiniens devront ainsi nécéssairement être pris en charge par le gouvernement d’Israël et par les autorités israëliennes. Du côté d’Israël, le territoire resterait le même, il n’y aurait peu ou pas de changements, parce que même si la Palestine n’est pas d’accord avec l’idée même de la création d’un État juif, il faut accepter que c’est arrivé : c’est un fait accompli, Israël est là et est là pour rester. Ils n’accepteront pas de partir de sitôt et aussi facilement, il faut donc accepter que Israël et la Palestine se doivent de collaborer pour trouver un terrain d’entente qui leur permettra de cohabiter ensemble de façon harmonieuse et pacifique, du moins autant que possible. Il faut mentionner qu’Israël doit accepter le démantèlement de ces colonies « illégales » selon le droit international en Cisjordanie. De ce fait, elle perdra le contrôle de ce territoire qui deviendra sous l’autorité palestine. Pour ce qui est du territoire de Jérusalem, ce point sera discuté dans la cinquième partie du traité de paix : cette ville sera ni sous la domination d’Israël ni sous la domination de la Palestine, ce territoire va appartenir respectivement aux deux États.

c.        Route entre la Cisjordanie et la Bande de Gaza

  • Puisque la Cisjordanie et le territoire de la Bande de Gaza seront tous deux des territoires qui appartiendront à la Palestine, il est normal que ces deux territoires soient reliés entre eux par une quelconque route, que ce soit, une route automobile, ferrovière, ou peu importe, tant qu’il y ait un moyen facile et surtout sécuritaire de pouvoir partir de la Cisjordanie pour rejoindre Gaza, et         

vice-versa.

Ainsi, étant donné le fait que la communauté internationale est plutôt consciente des nombreuses tensions qui persistent entre les deux populations, il faut, pour que ce projet de route soit plausible et puisse ainsi se réaliser, qu’il y ait imposition d’un envoi de casques bleus pour une mission d’imposition et/ou de maintien de la paix pour une durée minimum de 8 mois : il faudrait ainsi qu’une résolution soit adoptée au Conseil de sécurité de l’ONU. Ces casques bleus auraient pour mandat de s’assurer de la sécurité des Palestiniens et aussi des Israëliens. Par contre, il faut préciser que chacun des deux partis auraient leurs propres routes, afin d’éviter qu’il y ait des incidents quelconques. Il ferait donc un contrôle des véhicules afin de s’assurer qu’il n’y ait pas d’armes ou d’explosifs quelconques. Des postes de contrôle seraient installés à plusieurs endroits sur la route, comme un peu avec le principe des postes de péages qu’on retrouve dans les pays occidentaux entres autres.

3 – Les colonies juives                                                         Aspect traité par Laeticia

        

a.        Les grands blocs de colonies planifiées (Ariel, Goush, Etzion, etc.)

  • Pour ce qui est des colonies qui ont été « planifiées » par le gouvernement d’Israël, il faut préciser que les autorités israëliennes sont les seuls à reconnaître ces colonies comme étant légales. Il y a donc la moitié des colonies qui ont été planifié par le gouvernement israëlien qui seront démantelées et redonner aux Palestiniens telles qu’elles sont, c’est-à-dire sans les détruire puisque selon la loi ottoman, le principe de la « Terre morte » sera rejetée. (ALEXANDROWICZ 2011, vidéo netflix*)

Pour commencer, la colonisation juive a débuté en 1967 après la guerre. Ainsi, Israël a implanté des colonies dans les territoires palestiniens occupés tels la Cisjordanie, Jérusalem-Est, et autres. Ces territoires n’appartenaient donc pas à eux, ils appartiennent aux Palestiniens : c’est donc du non-respect du droit international et cela explique pourquoi ces colonies ne sont pas reconnues par la communauté internationale. (DEMERS 2015, 1) Aussi, le but d’Israël est de construite des colonies pour prolonger leurs villes de façon permanente pour « égorger » encore plus les Palestiniens afin de les décourager à rester. (DEMERS 2015, 2) Tous « les gouvernements successifs en Israël (droite ou gauche) poursuivent sans cesse la colonisation depuis 1967 », et ce, malgré le fait que ces colonies vont à l’encontre du droit internation (CPI), de la Convention de Genève et à l’encontre de la résolution de l’ONU. (DEMERS 2015, 2) Certains des fanatiques israëliens qui vivent dans la colonie d’Hébron cherchent à encercler les Palestiniens. En effet, la liberté de mouvement a été retirée depuis bien longtemps à la population palestinienne qui vit dans certaines de ces colonies. (DEMERS 2015, 2) De plus, puisque les colons gaspillent énormément d’eau essentielle et relativement rare et précieuse dans ces territoires, certains Palestiniens peinent à survivre. (DEMERS 2015, 2) Cela démontre bien pourquoi il faut absolument qu’au moins 50% des colonies soient démantelées et redonner aux Palestiniens : ces derniers sont sans cesse persécuter depuis 1967. Ensuite, les colonies menacent également le principe directeur de l’enjeu entre la paix et les territoires. (DEMERS 2015, 3) Ces colonies amènent aussi de nombreuses conséquences aux palestiniens  puisqu’ « elles empêchent d’assurer la continuité territoriale de l’État de la Palestine. » (DEMERS 2015, 3) Ensuite, elles font en sorte que leur démantèlement sera de plus en plus difficile plus le temps avance et elles empiètent sur le territoire palestinien. (DEMERS 2015, 3) C’est également un « obstacle majeur à tout traité de paix futur »  et dans certianes colonies les Palestiniens vivent énormément d’intimidation en plus de se faire harceler sans cesse par les  colons juifs. (DEMERS 2015, 3) Enfin, dans ces colonies, l’armée israëlienne est omniprésente ce qui fait en sorte qu’il y a énormément d’actes de violence commis par les deux partis. (DEMERS 2015, 3) Il faut également mentionner que dans ces colonies, l’évolution démographique est flagrente, ce qui amplifie le phénomène d’ « engorgement » que les palestiniens vivent sans cesse. Le taux de croissance démographique est situé entre 150% et 170%, et ceci est causé principalement par l’arrivée de nouveaux migrants qui migrent vers les colonies malgré le fait que celles-ci sont illégales et vont à l’encontre de droit international. (DEMERS 2015, 4)

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