Le viris Ebola.

Mme la directrice générale de l'Organisation Mondiale de la Santé,

La peur et la panique font ravages aux seins de la population africaine touchée par cette épidémie meurtrière. Les malades sont isolés dans le grand désespoir de mourir. Les travailleurs humanitaires craignent pour leur vie et sont éreintés de ce travail lourd et risqué.

L’épidémie du virus Ébola figure comme la plus meurtrière de l’histoire. De plus, nous réaffirmons qu’il s’agit de notre plus grande priorité depuis le 1er août dernier. C’est une situation délicate et une catastrophe majeure pour une partie du continent africain. Cette épidémie se répand depuis mars 2014 localisé plus précisément dans le sud-est de la Guinée au Sierra Leone, au Libéria et au Nigéria. Les citoyens des pays touchés et voisins sont alarmés par la situation, car le nombre de cas recensés double, triple de jours en jours. De nombreux pays voisins ont fermé leurs frontières de peur de propager ce virus. Des contrôles strictes sont effectués sur les personnes provenant des pays affectés dans les autres pays.

Cependant, rappelons quelques faits importants, démontrant le sérieux de notre démarche :

Au début de l’épidémie en janvier 2014, le taux de décès de la maladie était situé entre 25% et 90%. Dans le contexte africain, où les soins à la population sont plus difficiles à offrir, le contrôle de l’épidémie a pris plus de temps à maîtriser. Or, depuis le 5 avril 2015, ce taux est passé à 41,4%, des signes forts encourageants en seulement quelques mois.

Le mode de transmission du virus entre humains est le contact direct avec des liquides organiques comme par exemple du sang, vomi, diarrhée, sueur, salive, sperme, etc. Ces liquides sont les premières sources de contamination inter-humaine. À noter cependant que le sang, les selles et le vomi sont plus susceptible d’infecter autrui.

Pour ceux et celles qui aujourd’hui se demande toujours qu’est-ce que cette maladie, en voici les symptômes. Le virus Ébola se caractérise par une soudaine montée de fièvre accompagnée d’une fatigue physique, de douleurs musculaires et de maux de gorge. Au second stade débute une diarrhée souvent sanglante, des vomissements. Finalement le stade critique s’amorce, des hémorragies internes et externes suivi par des chocs respiratoires.

Le virus ne dispose d’aucun traitement spécifique, s’est pourquoi la réanimation, la réhydratation et la transfusion peuvent permettre d’éviter le pire pour un patient. Par contre, un vaccin expérimental commence à donner des résultats encourageants chez le singe, qui eux aussi peuvent contracter le virus. Plusieurs démarches se poursuivent dans ce cas.

Comme l’OMS le mentionne souvent, la prévention est mieux que la guérison, alors voici quelques précautions à prendre.