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Lettre d'un poilu en 1916

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Par   •  28 Mai 2017  •  Lettre type  •  373 Mots (2 Pages)  •  942 Vues

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Verdun, 22 septembre 1916

Ma chère Joana,

Je t’écris depuis les tranchées, la vie ici est très dure, l’odeur est insupportable, beaucoup de rats se promènent le long des tranchées et sur les cadavres de mes camarades morts aux combats qui gisent sur le sol, la boue nous empêche d’avancer vite et de plus le froid nous hante tous les jours, il nous gèle jusqu’aux os, j’ai l’impression que la faucheuse est près de moi en permanence. Je n’arrive pas à dormir, nous devons nous tenir prêts à attaquer et contre attaquer si l’ennemi lance une offensive. Ici, le mot d’ordre c’est « tuer », nous devons tuer pour vivre. De plus il n’y a pas d’hygiène, je n’ai que peu des choses pour entretenir mon corps, notamment le rasoir qui me permet d’avoir une pilosité correcte.

Si seulement tu pouvais voir mon état Joana, je ne ressemble plus à l’homme que tu as rencontré ce jour-là au bord de la Marne, ce jeune homme qui soignait son hygiène physique et qui s’habillait de manière courtoise, je suis désormais un poilu, ma barbe pousse, mes cheveux aussi, ma peau perd son teint, des blessures partout sur le corps m’ont laissé des cicatrices qui resteront à vie.

Je me trouve actuellement à l’arrière dans les tranchées, j’ai été touché par une balle au bras gauche, c’est une douleur horrible que je dois endurer même si les médecins ont réussi à extraire la balle, heureusement qu’ils ne m’ont pas touché au bras droit, autrement je n’aurais pu t’écrire, de plus, je remercie Dieu de m’avoir protégé jusque-là malgré les blessures que j’ai déjà pu subir jusqu’ici. Je ne suis pas encore mort, je garde la foi, je me dis que je vais peut-être survivre et pourvoir voir nos enfants grandir.

 Il me tarde de rentrer à la maison mon amour, vous me manquez énormément toi et les enfants. J’espère que la guerre sera bientôt finie, peut-être rentrerais-je pour passer Noël avec vous.

Je dois te laisser désormais, je vais me reposer du mieux que je peux avant de reprendre mon poste au front.

Ton époux, David.

PS : Dit aux enfants que je les aimes et que je les embrasse, qu’ils fassent bien leurs devoirs et que papa sera bientôt la.

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