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Philosophie : La Vérité

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n du relativisme

Relativisme : Thèse qui affirme que la vérité est relative à chacun et à sa perception des choses.

Formulation que Platon rapporte dans Théétète : "Telle m'apparaît chaque chose, telle elle est pour moi et telle elle t'apparaît à toi telle à nouveau elle est pour toi". On passe dans cette citation du paraître à l'être. Je ne prétends pas que mon jugement est vérité absolue. Tous les jugements sont vrais. Il n'y aurait pas une seule vérité qui s'impose à tout le monde mais des vérités relatives à chacun. Protagoras est un sophiste. Les sophistes se présentent comme des maîtres de vertu (d'excellence). Ils enseignent aux jeunes aristocrates athéniens pour les faire exceller en politique. Tirer un parti avantageux des situations au moyen de technique.

"L'homme est la mesure de toutes choses" (Protagoras) :

- chaque homme est la norme de la vérité

- chaque homme décide du vrai

- chaque homme est libre arbitre du vrai

Cette thèse conduit à sa propre négation. Avoir l'opinion que toutes les opinions sont vraies, c'est nécessairement reconnaître la vérité de l'opinion contraire et donc réfuter son opinion première. La vérité dépasse les croyances particulières, elle n'est pas relative à la sensibilité de chacun. Elle s'impose à tous de la même façon. La vérité ne se décide pas elle se reconnaît.

b) Croire et savoir

La vérité ne dépend pas de nos croyances personnelles. La preuve en est que pour la découvrir il faut se détacher de ses croyances premières, c'est-à-dire de ses opinions.

L'illusion de savoir est le pire obstacle au savoir et c'est également, l'ignorance de son ignorance. La prise de conscience de son ignorance est déjà un premier pas vers le savoir. L'étonnement nous montre notre ignorance comme un manque. Au départ je n'ai pas connaissance du manque, puis, avec l'étonnement, je prend conscience de ce manque. Cela éveil notre désir de savoir.

désir : Le désir est une tendance qui provient d'un manque et qui nous pousse à chercher l'objet qui pourrait combler ce manque. Il n'y a pas de désir sans conscience. Pas de recherche de vérité sans lucidité ni modestie.

L'oracle de Delphes qualifie Socrate comme étant le plus savant des hommes.

"Je sais que je ne sais pas" (Socrate) a t-il dit à la suite de cette qualification puisqu'il connaît son ignorance. Il veut délivrer les autres hommes de leurs illusions de savoir. Pour cela il dialogue avec d'autres personnes (dont des sophistes) et il les questionne sur leur savoir. Sa démarche troublait si bien que les citoyens athéniens l'ont accusé d'impiété (remettre en cause les dieux grecs) et de corruption de la jeunesse.

c) La maïeutique

Apologie de Socrate

Pour provoquer chez ses interlocuteur la prise de conscience de leur propre ignorance, Socrate les met en contradiction avec eux-mêmes et cette mise en contradiction c'est la mise à l'épreuve. Or cette mise à l'épreuve est le moment fondamentale de la maïeutique.

Socrate est un maïeuticien (il aide à accoucher les esprits).

La maïeutique est une méthode d'enseignement qui consiste non pas à imposer un savoir de l'extérieur mais à faire en sorte que l'interlocuteur par lui-même et à l'aide du questionnement cet interlocuteur trouve la vérité. Visée d'autonomie et donc de liberté. Il faut prouver que son opinion ne tient pas pour pouvoir s'en débarrasser. Le premier travail est un travail négatif puisqu'il faut se dépouiller de ses idées. On peut ainsi dire que la maïeutique est une épreuve de purification.

Cette pratique repose sur la thèse de la réminiscence.

Réminiscence : connaître, c'est se ressouvenir.

Dans le Phèdre Platon illustre la thèse de la réminiscence à l'aide d'un mythe.

"L'âme, avant de s'attacher à un corps, a des ailes, ce qui lui permet de s'élever au dessus du ciel, là où séjournent les dieux et là elle peut contempler les idées" (par exemple l'idée du juste, du bien, du beau...). L'âme boit l'eau du Léthé (fleuve de la mythologie grec où l'on ne se souvient plus) puis s'attache à un corps et par exercice elle peut se souvenir de ce qu'elle a contempler.

Le mythe a deux significations ;

- La vérité renvoie à une réalité supérieure que l'on contemple.

- La vérité se cherche dans l'autonomie de la raison.

Si la vérité est imposée simplement de l'extérieur, alors la personne à qui on l'enseigne n'a pas de savoir, elle n'a qu'une croyance.

Croire : tenir pour vrai, adhérer à une proposition de manière passive. La croyance peut être une opinion.

Savoir : ce n'est pas seulement avoir appris des connaissances établis pas d'autres mais c'est encore les avoir comprises et être capable par soi-même d'en rendre raison.

Pour que la vérité soit vécu comme une vérité et non pas reçu comme une simple croyance. Il faut que celui qui la reçoit chemine vers elle, qu'il l'intériorise par une compréhension personnelle.

Si l'on a une connaissance, et qu'on ne le comprend pas, ce n'est pas un savoir c'est une croyance !

Il essaye de créer pour chacun la disposition à la vérité.

Croire = servitude

Savoir = liberté

La rhétorique c'est l'art de bien parler. Les rhéteurs savent séduire et flatter. Ils se moquent du vrai et s'attache au vraisemblance. Ils n'hésitent pas à donner au faux l'apparence du vrai.

Le sophiste vise le succès, son discours doit être efficace.

Convaincre : emporter l'adhésion au moyen d'arguments rationnels.

Persuader : emporter l'adhésion en touchant la sensibilité, en éveillant émotions et passions.

La parole Socratique c'est une parole rationnelle qui vise la vérité universelle alors que la parole Sophistique est une parole séductrice dont l'objectif est d'avoir un succès personnel.

L'art maïeutique est l'art du dialogue (parole rationnelle).

dialogue : dialoguer c'est interroger en vu du vrai à travers la raison et le langage.

B) Mise en œuvre du dialogue et de la réfutation des opinions

(lecture du tableau)

a) Essence et accident

* La République :

On a une première question qui manifeste un soucis particulier de la vie quotidienne ("l'argent peut-il aider à être juste ?"). Cette question appelle une autre question à laquelle il faut d'abord répondre pour pouvoir répondre à la première question.

L'essence est l'ensemble des qualités qui font qu'une chose est ce qu'elle est et sans lesquelles elle ne serait pas elle-même.

La définition doit donner les caractéristiques essentielles de ce que l'on cherche à définir mais elle ne doit pas tout dire de la chose parce qu'il y a des caractéristiques accidentelles qu'elle ne doit pas mentionner.

L'accident est une caractéristique de la chose qui n'est ps nécessaire pour qu'elle soit elle-même. C'est une qualité qui s'ajoute à l'essence de façon contingente et qui peut-être modifié ou supprimé sans que l'essence ne soit ni modifié, ni supprimé.

La réponse de Séphale de convient pas à la question préalable puisque dans la plupart des cas il est juste de dire la vérité, mais ce n'est pas toujours le cas, or l'essence recherché est universel.

Qu'est ce que la justice ? ¹ Que dit la loi ?

Norme universelle, invariable Contenu particulier, variable,

et nécessaire contingente

La question est métaphysique : La loi appartient au monde matériel

"méta" = au-delà

"physique" = réalité physique, matérielle

* Majeur

Hippias ne répond pas à la question de l'essence parce qu'il ne donne qu'un exemple particulier. Il donne une chose belle parmi tant d'autres. Socrate le réfute en montrant

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