Quelle figure de la femme les deux œuvres partagent-elles ?

Littérature

Quelle figure de la femme les deux œuvres partagent-elles ?

Bertrand Tavernier est un réalisateur reconnu français, en 2010 il réalisât un film adaptant l’œuvre de Mme de la Fayette au cinéma : La Princesse de Montpensier. Cette nouvelle, parut en 1662, conte l’histoire de la jeune Marie de Montpensier recevant la convoitise de nombreux hommes. La nouvelle est considérée comme novatrice pour différentes raisons mais entre autres grâce à son statut de première œuvre de la littérature française à utiliser l’histoire de France comme trame romanesque, c’est ainsi que l’on peut lire une histoire ayant lieu durant la saint Barthélemy. La princesse de Montpensier est le personnage principal et de plus est une femme qui rythme toute l’histoire et les intrigues. Ayant une si grande importance, nous pouvons nous demander quelle figure de la femme les deux œuvres présentent elles ? Dans un premier temps nous étudierons la femme du XVI siècle puis ensuite nous analyserons la modernité que l’ont peu trouvé chez la représentation de la femme dans les œuvres.

        Mme de la Fayette nous donne ici une représentation ancienne de la femme accordée à son temps, XVI siècle ; Bertrand Tavernier décide lui aussi dans son film de reprendre les éléments du XVI siècle malgré son apparition récente. La femme au Xvi siècle est d’une toute autre image qu’aujourd’hui. Nous pouvons nous pencher sur Marie personnage féminine principale. Elle reflète une figure de la femme assez soumise dans le livre notamment. Elle ne fait pas de choix, on la force a faire ce qu’on lui dit. Elle est obligée d’épouser M de Montpensier par son père malgré son amour pour un autre. Elle ne vit que à travers les hommes qui l’entoure dans le livre, l’amour que lui porte ces hommes et la seule chose qui l’articule et c’est la chose pour laquelle elle meurt également. Elle n’est pas libre, a part son amour mais qui la conduira à la mort. Sa mère dit dans le film : « … » cela témoigne de la figure de la femme du XVI qu’essaie de nous transmettre Bertrand Tavernier. De plus nous pouvons bien dire qu’il nous a présenté la figure d’une femme du XVI car des éléments autobiographiques sont relevé dans le livre, sachant que Mme de la Fayette est une femme du même siècle donc le livre reflète la vie d’une femme du XVI. La dernière ligne du roman est « Une des plus belles princesses au monde et qui aurait été la plus heureuse si la vertu et la prudence eussent conduit toutes ses actions », Mme de la Fayette juge Marie pour en faire sortir une morale ayant comme but de montrer la figure d’une bonne femme du XVI.

Néanmoins même si le livre comme le film expose la figure d’une femme classique du XVI siècle, ils partagent une idée de femme plus moderne d’un autre côté.