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Réseau De Capteur - Zigbee

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est très délicate. Deux différentes topologies ont été acceptées par cette norme. La topologie dite « étoile » qui permet un établissement des communications entre le nœud central appelé coordinateur et les capteurs que l’on peut définir comme des périphériques finaux. Dans cette topologie, c’est le coordinateur qui initiale et gère la gestion des communications dans le réseau. Ensuite, la topologie « point à point » autorise les communications avec n’importe quel autre nœud, permettant ainsi de réaliser des réseaux avec une architecture plus complexe.

A l’heure actuelle, il existe plusieurs couches MAC avec par exemple la couche SMAC, TMAC ou encore BMAC. Dans le cadre de notre réseau de capteur dans un environnement portuaire, la création d’une couche MAC doit être définie afin de rendre ce réseau le plus autonome possible. Mais cela engendre des contraintes fortes au niveau de consommation d’énergie puisque le seul moyen pour qu’un capteur sans-fil soit le moins gourmand possible est de les éteindre complètement. C’est pour répondre à ce besoin que la couche TMAC a été développée. Elle repose surtout sur une synchronisation des périodes d’écoute et de transmission : ainsi les capteurs pourront s’éteindre lorsqu’aucune donnée n’est à recevoir ou transmettre.

Pour un réseau en zone portuaire, nous allons nous inspiré de cette approche. Cependant, nous ne pouvons pas nous permettre d’avoir une remontée d’alarme trop importante : il nous faut absolument réduire la latence. Pour cela, il est nécessaire de développer un modèle de transmission de type asynchrone, mais la diminution de la latence implique une augmentation de la consommation et donc, une durée de vie qui diminue. Pour palier à ce problème, il est possible de créer un tunnel de transmission de données entre un capteur « émetteur » et un capteur « récepteur ». Lors d’une transmission, tous les capteurs qui n’auront pas été définis comme appartenant à ce tunnel resteront éteints. Les capteurs éteints écoutent au bout d’un certain temps pour savoir s’il y a un transfert de données. Si c’est le cas, alors ces capteurs s’éteignent à nouveau. Tous ces nœuds effectuent ces phases d’écoute et d’extinction tant que des transferts sont en cours. Lorsque plus aucune communication n’est en cours, les nœuds se remettent en attente de transmission.

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Cependant, cette approche engendre un possible problème de duplication des paquets. En effet, lorsque le tunnel de transmission est créé, il est possible qu’un capteur « émetteur » soit relié à plusieurs capteurs « récepteurs », et donc, les deux nœuds retransmettront la même donnée. La solution pour résoudre le problème se situe uniquement à la phase de construction du tunnel de transmission.

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Dans un tunnel de communication, lorsque deux nœuds auront la possibilité de retransmettre une donnée, un seul des deux sera choisi, généralement, ce sera celui qui aura validé le chemin en premier. Cette solution permet ainsi de résoudre ce problème de duplication et de faire à nouveau des économies d’énergie puisqu’un des capteurs sera éteint.

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En quelques mots, ce tunnel est construit sur un principe de réservation : cela signifie que chaque demande préalablement une autorisation pour pouvoir communiquer sur le réseau. Dans un premier temps, l’émetteur va émettre un paquet de réservation (émission d’un paquet RTS : Ready to Send). Chaque fois que des nœuds intermédiaires vont

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