Situation Finale, Etranger

se rend compte qu’il est étranger à cette société d’où le titre du livre. Néanmoins cette idée le réconforte. A la ligne 12, il nous explique que ce monde humain l’a laissé « indifférent ». Il nous affirme qu’il est heureux et qu’il l’a toujours était. Cette affirmation reste tout de même surprenante puisque jusqu’à maintenant, Meursault ne donnait pas une image d’un personnage heureux mais plutôt d’un personnage qui s’ennuyait. C’est cette prise de conscience de l’absurdité de la vie qui le rend heureux. Enfin, Meursault souhaite qu’il y « ait beaucoup de spectateurs le jour de mon exécution et qu’ils m’accueillent avec des cris de haines » Ce souhait peut nous apprendre que Meursault préfère sortir en ennemi de la société plutôt que en héros. Il voulait se mettre à l’écart de cette société humaine. Il ne regrette rien. Il n’a aucun regret.

Dans ce passage, nous assistons aux derniers instants de vie de Meursault. Avant tout, il décide de se confesser au lecteur en exprimant ses sentiments. En effet, Meursault se sent seul. Il nous donne encore une fois l’image d’un personnage solitaire. Mais contrairement à d’autres, cette fin ne le rend pas triste. Au contraire, il est heureux de quitter ce monde humain. Il veut se mettre à l’écart d’une société dont il n’est pas fier. Il se rend compte alors que la vie est absurde. Ceci provoque chez lui un apaisement final. Il serait intéressant de se demander si la modernité a une issue ?