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Un monde bipolaire au temps de la guerre froide. 1947-1991

Résumé : Un monde bipolaire au temps de la guerre froide. 1947-1991. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  6 Mars 2023  •  Résumé  •  1 048 Mots (5 Pages)  •  178 Vues

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Ch 7 Un monde bipolaire au temps de la guerre froide. 1947-1991

Trois évènements importants lorsque la seconde Guerre mondiale se termine :

- Hiroshima, août 1945, la bombe atomique, une arme nouvelle.

- L’Europe est libérée à l’ouest par les Alliés, occupée à l’Est par les Russes

    au moment de l’armistice du 8 mai 1945 

- Création ONU, juin 1945 « préserver les générations futures de la guerre »

I. La guerre froide : 1947-1962

A. La formation des blocs en 1947

        1. La doctrine Truman et le plan Marshall fédèrent le bloc de l’Ouest  

Dans les pays occupés par l’Armée Rouge, les partis communistes locaux s’emparent du pouvoir. La Pologne, la Hongrie, La Tchécoslovaquie … deviennent des régimes communistes sans élections libres. Cette poussée du communisme inquiète les Etats-Unis. Le président Truman, souhaite l’endiguer. En juin 1947 il propose le plan Marshall. Ce plan propose une aide financière à tous les pays, afin de les aider à se reconstruire. Pourquoi ? Les Américains pensent que c’est la misère et le désespoir qui conduisent les peuples dans les bras du communisme.

        2. La doctrine Jdanov et le refus du plan Marshall cimentent le bloc de l’Est

Pour les soviétiques, le plan Marshall est un moyen pour les Etats-Unis d’imposer leur hégémonie sur l’Europe, doctrine exprimée par un russe, Jdanov. Les Soviétiques font pression sur les pays de l’Est pour qu’ils refusent avec eux, le plan Marshall.

        3. Le monde se divise et s’oppose en deux blocs à partir de 1947.

En 1946, Churchill déjà, avait constaté, « qu’un rideau de fer s’est abattu sur l’Europe. ».

Ce rideau de fer c’est celui qui sépare les deux blocs, frontière presqu’infranchissable.

En 1947, la rupture est consommée.

B. Des blocs qui s’affrontent.

[pic 1]

C. Les grandes crises de la Guerre Froide

                1. La Guerre Froide commence en Europe

Staline crée les « démocraties populaires ». Les partis communistes s’emparent du pouvoir en Hongrie, Pologne, Tchecoslovaquie.

                2. Elle se cristalllise en Allemagne 1948-1949

La Guerre Froide a pour conséquence la division de l’Allemagne en deux, ainsi que de sa captitale Berlin. En 1948, l’URSS organise le blocus de Berlin Ouest dans l’espoir d’intégrer l’ensemble de la ville à l’Allemagne de l’Est. Les Américains vont ravitailler le secteur de Berlin ouest pendant un an par un pont aérien. Le blocus est un échec pour les soviétiques. En 1949 l’Allemagne est officiellement divisée en deux pays : la RFA ou Allemagne de l’ouest et la RDA, appelée aussi Allemagne de l’Est.

                La guerre Froide concerne aussi l’Asie (guerre de Corée).

II. La Détente (1962-1973)

A. Les blocs se fragilisent de l’intérieur

1. En  URSS, la mort de Staline en 1953 ouvre une crise de succession qui fragilise l’autorité soviétique. (C’est le dégel.)

             2. La conférence de Bandoeng en 1955 réunit les pays qui viennent d’être décolonisés. Ce groupe de pays est appelé tiers Monde ; ils ne se reconnaissent  ni dans un bloc, ni dans l’autre. Ils refusent donc la logique de la Guerre Froide.

         

        B. Les dernières grandes crises déclenchent des tensions très vives entre Américains et Soviétiques.

A chaque crise, surtout Cuba, on est au bord d’une guerre entre les deux blocs. Seule la peur de l’arme atomique va retenir les Etats-Unis et l’URSS de déclencher un conflit direct. Une guerre chaude par opposition à guerre froide. 

                1. Deuxième crise allemande : Berlin 1961.  Les autorités d’ Allemagne  de l’Est construisent un mur entre Berlin-Est et Berlin-Ouest. Ce mur doit empêcher les habitants de la RDA de s’enfuir à l’Ouest, en RFA. Le président Kennedy se rend à Berlin et déclare « ich bin ein Berliner » ( « Je suis un Berlinois », afin de montrer sa solidarité) et dénonce le mur comme une atteinte à la liberté.

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