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Analyse linéaire "La mort de Manon"

Commentaire de texte : Analyse linéaire "La mort de Manon". Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  17 Mars 2024  •  Commentaire de texte  •  1 109 Mots (5 Pages)  •  104 Vues

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La Mort de Manon

Introduction

L'abbé Prévost, de son nom complet Antoine-François Prévost d'Exiles, était un écrivain français du XVIIIe siècle dont l'œuvre littéraire a laissé une empreinte indélébile dans la littérature classique. À travers ses romans, ses mémoires et ses essais, Prévost a exploré les thèmes de l'amour, de la destinée, et de la complexité morale, offrant ainsi une vision nuancée de la société de son époque.

"Manon Lescaut”, publiée pour la première fois en 1731, est jugée scandaleux et est condamnée en 1733 et 1735, avant d’être considérée comme l'un des chefs-d'œuvre de la littérature française. À travers les aventures tumultueuses des personnages du chevalier de Des Grieux un homme fort sage et Manon une magnifique jeune femme, Prévost livre une méditation profonde sur la nature humaine.

Des Grieux a suivi Manon en Louisiane après sa condamnation. Il fait ainsi le récit de la mort de Manon à Renoncourt.Cette dernière meurt d’épuisement brutalement. DG explique qu’avec sa mort lui aussi meurt et on comprend qu’il ne s’en remettra jamais.

En quoi le récit de DG parvient-il à sublimer la mort de Manon ?

I- L’annonce et le récit amoureux

l1 :

• L’impératif pardonnez est sur une tonalité de prière, il demande la pitié. Il s’adresse à Renoncourt c’est la double narration il y a d'ailleurs un retour au présent

• On a une hyperbole avec « récit qui me tue » symbole d’un récit insupportable trop douloureux pour DG et « j'achève en peu de mots » qui témoigne aussi d’un récit insupportable, DG est détruit psychologiquement.

L2 :

• Avec « malheur qui n’eut jamais d’exemple » on a une périphrase désignant la mort de Manon incomparable, c’est une exagération car tout le monde est, un jour dans sa vie, confronté au deuil. La mort de Manon est donc symbole de la tragédie. La phrase d’après le confirme « toute ma vie est destinée à le pleurer » hyperbole qui insiste sur la même idée qu’il est inconsolable de ce deuil.

L3-4:

• proposition circonstancielle d’opposition avec le paradoxe d’être obsédé par une idée mais être incapable de la verbaliser.

• “chaque fois” signe d’une répétition indique qu’il essaie de raconter plusieurs fois mais n’y arrive pas, ne trouve pas les mots, anéanti par le chagrin.

• L’hyperbole « reculer d’horreur » souligne le fait qu’il n’accepte pas sa mort

II- Le tableau pathétique et tragique

L5 :

• « avions passé » est du plus-que-parfait qui signifie qu’on parle ici d’une action antérieure donc c’est un récit rétrospectif. On a une prétérition car DG n’arrive pas à expliquer L4 mais malgré tout il essaie et entreprend son récit.

• On a au début un constat d’une nuit paisible,l’adverbe “tranquillement” ne donne pas d’indice sur la mort de Manon

L6

• Le verbe modalisateur « croire » annonce le drame , il se trompe, il y a une valeur dramatique.

• champ lexical de la galanterie, il ne veut pas réveiller Manon brutalement avec “n’osais” “le moindre souffle” “la crainte de troubler son sommeil”

• Il y a une redondance avec les termes « endormie », « sommeil » ce qui accentue la méprise de DG

L7

On a un passage au passé simple, ce qui resserre le plan et montre les amants intimement liés.

La mort de Manon se fait par différents points de vus successifs,

• la 1ere perception, il croit que manon dort avec “maîtresse endormie”

• la 2e perception est de la toucher “en touchant ses mains”

• Avec les verbes de jugement« je croyais », « je m’aperçus » il y a un ordre de la compréhension, Manon va mal

• Par le sens du toucher il comprend que Manon est mourante, « froide », « tremblante »

L8 :

• DG a alors un réflexe de tendresse pour la réchauffer et il y a une symbolique amoureuse car près du sein il y a le cœur

L9

• Manon est encore en vie, elle sent le mouvement de DG. L’effort souligne sa souffrance, Manon implore la pitié.

L10

• La “voix faible” est symbole de sa souffrance c’est la première phrase de discours indirect qui est un euphémisme pour dire qu’elle va mourir

L11 :

• DG n’y croit pas, il ne veut

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