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Après Avoir Montré Que Les Modes d'Organisation Du Travail Inspirés Du Taylorisme Sont Source d'Efficacité, Vous Expliquerez Pourquoi Les Entreprises Ont Été Amenées à Mettre En Œuvre d'Autres Formes d'Organisation Du Travail.

Mémoire : Après Avoir Montré Que Les Modes d'Organisation Du Travail Inspirés Du Taylorisme Sont Source d'Efficacité, Vous Expliquerez Pourquoi Les Entreprises Ont Été Amenées à Mettre En Œuvre d'Autres Formes d'Organisation Du Travail.. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires
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ernier. L'ingénieur parle alors de trouver « the one best way ». L'objectif du taylorisme est d'obtenir la meilleure productivité possible des ouvriers au travail avec seulement un peu de fatigue. La production est donc divisée en taches élémentaires, simples et répétitives confiées elles-mêmes à des travailleurs spécialisés, que l'on appelle les OS.

On remarque également que l'ingénieur sépare la conception et la réalisation des produits grâce à la division verticale du travail. Le travail de conception est réalisé par les ingénieurs et le travail d’exécution est confié aux ouvriers. Une division horizontale du travail existe également, et permet la parcellisation des taches qu'effectuent les ouvriers, c'est à dire que chaque opération délimite après une analyse par les bureau de méthodes, des gestes, des temps et des pauses.

On en arrive alors au fait que Taylor fait chronométré ses ouvriers pour lutter contre leur paresse. Ils ont chacun un temps limité pour effectuer un nombre de taches.

Comme Taylor est tout à fait conscient du caractère abrutissant et aliénant du travail qu'il propose à ses ouvriers, la seule motivation pour ses derniers est donc l'argent. Il met en place le salaire au rendement, c'est à dire que l'ouvrier est payé en fonction de ce qu'il produit.

L'OST a donc pour objectif d’accroître la productivité du travail, et pour ce faire, il faut que le travail de l'ouvrier soit rationaliser.

B. LE FORDISME.

Henry Ford, industriel américain de l'automobile, né en 1863 et mort en 1947 reprend les principes tayloriens de l'organisation du travail. Il diffuse donc et prolonge le taylorisme tout au long du XXéme siècle en le complétant.

Il généralise le travail à la chaîne, en introduisant dans les entreprises le convoyeur, qui est une sorte de tapis roulant, comme on nous le dit dans le document 1. C'est alors le travail qui se déplace vers l'ouvrier, et plus l'inverse. Cela permet de gagner du temps, de supprimer les déplacements et d'imposer un rythme de travail aux ouvriers.

Le fordisme permet également une standardisation des pièces, et donc des modèles. Nous pouvons prendre l'exemple de la Ford T. Les usines Ford produisent ainsi un modèle unique, de couleur noire. Ford déclare alors « Je fais la voiture de la couleur que vous voulez, pourvu qu'elle soit noire ». cette standardisation poussé des produits permet de réduire les coûts de production par des économies d'échelles, comme on peut le lire dans le document 1.

Enfin, contrairement à Taylor, Ford se préoccupe d'associer la production de masse à la consommation de masse. C'est pour çela qu'il augmente les salaires de ses ouvriers en 1914. Il le fixe à 5 dollars par jour. C'est ce que l'on appelle « le five dollars day ». Le but de cette hausse des salaires est de permettre au ouvriers d'acheter les voitures qu’eux-mêmes produisent.

Le modèle de production fordiste se généralise en France après la Seconde Guerre Mondiale. On le dit à l'origine de la période de forte croissance économique survenue pendant la période des 30 Glorieuses.

TRANSITION : Ainsi, on remarque bien que le fordisme est une prolongation du système de Taylor, l'organisation scientifique du travail. Mais ce système tayloro-fordien connaît une crise qui commence dans les années 1960.

D'AUTRES FORMES D'ORGANISATION DU TRAVAIL.

A. LA CRISE DU FORDISME.

Cette crise du système tayloro-fordien, apparaît dans les années 1960.

Elle est tout d'abord sociale. Les salariés sont déshumanisés. Ils n'ont aucune perspective d'avenir, de carrière. Ils sont tenus à rester ce qu'ils sont toute leur vie.

C'est pour cela qu'ils décident de se révolter pour résister à ce mode de travail aliénant et abrutissant. Ces révoltes se traduisent par un fort taux d’absentéisme. Les ouvriers n'ont plus envie de venir travailler. On constate alors donc une baisse des gains de productivité. Ensuite, le phénomène de Turn Over est de plus en plus important : les ouvriers changent de plus en plus d'emploi durant une certaine période. Une entreprise enregistre alors un faible taux de productivité car il faut qu'elles prennent le temps de reformer de nouveaux ouvriers. Enfin, on remarque un fort taux de malfaçon qui s'élève à presque 8%.

Cette crise prend alors une tournure économique. Les consommateurs sont de plus en plus exigeants en désirant des produits de qualités. Mais le système de production fordiste est efficace sur de grandes séries de production, dont la qualité reste parfois à désirer. Il est donc inadapté à la demande qui est de plus en plus diversifiée. On remarque alors une crise de la demande. Les ménages arrivent à saturation des biens d'équipements car c'est toujours les mêmes biens qui sont produits, les ménages les possèdent déjà tous.

TRANSITION : Le modèle fordiste devient alors un modèle contre-productif. Pour réagir à cette crise, les entreprises mettent en place de nouvelles formes d'organisation du travail.

B. NOUVELLES FORMES D'ORGANISATION DU TRAVAIL : LE TOYOTISME.

De nouvelles formes d'organisation du travail sont crées pour résoudre cette crise. Mais c'est cependant le toyotisme qui les symbolisme le mieux. Il a été mis en place par Taichi Ohno, vice président de Toyota dans les années 1950. Ohno est envoyé aux Etats-Unis, pour explorer les usines Ford et leur mode de fonctionnement qui se révélait très efficace avant la crise. Il décide de faire fonctionner le modèle à l'envers, c'est à dire que selon lui, c'est la demande qui va déterminer la production et non l'inverse. Grâce à ce système, les coûts de production baissent, les prix des voitures japonaises sont moins élevés que les autres mais par contre, les délais de livraison sont plus importants.

Ce système a été une réussite grâce à l'implication des salariés dans leur travail, mais également sur plusieurs principes

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