Commantaire, Thérè.se Raquin, scène dans laquelle Laurent peint ses tableaux

Commentaire:

Plan: (DONNE PAR LE PROF EN CLASSE!)

1. Le regard d’un artiste sur son œuvre:

1. L’artiste dans son atelier
2. Le regard d’un peintre (champs lexical de l’anatomie)
3. Une crise dans l’expérience artistique

1. Le regard d’un meurtrier sur sa victime :

1. L’expression du trouble (point de vue interne)
2. Des figures monstrueuses
3. La reprise par le romancier de la scène du meurtre

1. Le pouvoir des personnages sur leur créature :

1. Des figures qui s’animent
2. L’impuissance du peintre (scène de combat)
3. La naissance de nouvelles pulsantes meurtrières.

Introduction ?

Les artistes sont des gens différents : ils sont généralement sensibles et ont des réactions et des avis imprévisibles.

Axe1 :

1. L’artiste dans son atelier +le regard d’un peintre :

              Préalablement à la création de l’œuvre, l’auteur ou l’artiste est maitre de la conception de ce dernier. Laurent exerce ses compétences artistiques comme moyen de détente. Il se réjouit de sa passion dans son atelier et exprime ses sentiments, ses émotions et ses réactions dans l’œuvre qu’il crée. Même après l’accomplissement de l’œuvre, l’artiste revient souvent la revoir en détail, la contempler et revivre toutes les choses qui l’avaient influencées tout au fond de son travail. Ceci peut le pousser dans plusieurs directions possibles allant d’une satisfaction totale de son travail ou au contraire a un mépris absolu de son œuvre qui arrive jusqu’à sa destruction. « Placé devant les toiles » ; « il les contemplait » (l.6-7)

1. Une crise dans l’expérience artistique :

Laurent qui était frustré par le crime qu’il a commis, vit une crise dans l’expérience artistique. En fait, il découvre que le crime qu’il cherchait à cacher, à dissimuler par tous les moyens est exposé pour tout le monde par les têtes d’étude qu’il a  peint et qui ressemblaient étrangement a sa victime : « il s’était brusquement tourné pour cacher sa pâleur ».

Axe2 :

1. L’expression du trouble (point de vue interne) :

              L’artiste exprime le trouble que subit Laurent d’une manière claire et détaille : Laurent exprime ses sentiments sans se rendre compte de ce qu’il peint exactement. Il est entrain de suivre ce que ses doigts font et ce que son inconscience lui dicte. Et quand son ami lui reproche que toutes les têtes d’étude dans ses tableaux se ressemblent comme si elles étaient de la même famille, c’est à ce moment-là qu’il observe ses peintures d’un autre œil qui lui dévoile la vérité : son crime. « Une sueur glacée lui mouillait le dos ». Il ne se sentait pas bien, il était profondément trouble. «  Il se recula, il s’assit sur le divan, sans pouvoir détacher les yeux des têtes d’études »  

1. Des figures montreuses :

               Il réalise à quel point les visages dessines sont monstrueux et montrent la monstruosité du crime qu’il a commis. Les traits sur les visages exprimaient la souffrance qu’avait subi sa victime « ressemblance terrible » ; « elles paraissaient souffrantes et terrifiées, elles étaient comme écrases sous le même sentiment d’horreur »

1. La reprise par le romancier de la scène du meurtre :

               Dans le passage du texte, on sent que Émile Zola reprend la scène du meurtre en décrivant avec ingéniosité les expressions de terreur et de souffrance sur les visages des personnages peints par Laurent surtout quand il parlait du pli à gauche de la bouche de chacun d’eux qui était le même que Laurent avait vu sur « la face convulsionnée du noyé ».

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