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Commentaire composé Vingt Mille Lieues sous Les Mers, J.Vernes

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Par   •  27 Mars 2020  •  Commentaire de texte  •  677 Mots (3 Pages)  •  2 548 Vues

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Commentaire composé

Vingt Mille lieues sous les mers, J. Vernes, 1871

        Au milieu du XIXème siècle,  Les Voyages extraordinaires, collection de 80 ouvrages d’aventure et de science-fiction, écrits par Jules Vernes et édités par Hetzel, font leur apparition en France et dans le monde pour partager l’idée du progrès scientifique. Jules Vernes est considéré comme étant le pionnier des romans de sciences fiction, dont les œuvres les plus célèbres sont notamment Voyage au centre de la terre ou Le tour du monde en 80 jours.  Il écrit Vingt Mille lieues sous terre, en 1871, racontant les épopées de Pierre Aronnax, un scientifique français capturé par le capitaine Nemo, le propriétaire du Nautilus. Cet extrait du chapitre 4, le capitaine Nemo fait découvrir au scientifique, la conception de sa machine des mers. Comment Vernes arrive à faire un éloge en intégrant le progrès du XIXème siècle ? Après avoir étudié la valorisation de l’inventeur, nous analyserons ce qui fait du Nautilus un objet extraordinaire.

        Tout d’abord, le passage permet au lecteur de se rendre compte à quel point le capitaine Nemo connait son bateau, ainsi que son savoir.

En effet, dès le début du texte, Aronnax est en situation d’infériorité, comme le prouve le verbe « suivi » ou le groupe nominal « une sorte de puis » qui témoignent l’ignorance du savant. Cette idée renforce également le pouvoir qu’exerce le capitaine à bord : les explications de Nemo sont si précises et son exposé semble si naturel que tout semble calculé, notamment grâce à l’accumulation de verbes d’action au présent d’énonciation telle que « je me promène ».

Nous pouvons également remarquer que Némo ne laisse pas place au doute, comme le souligne les adverbes « nullement » et « aucunement ».  

Mais Nemo est également un homme qui prouve son pouvoir : il explique à Aronnax que c’est lui le maitre, que sans lui cette machine ne pourrait pas exister. Il utilise une personnification du sous-marin, raconte que le Nautilus est sous les « ordres » de Némo et personnifie même l’électricité à bord, en expliquant qu’elle est « bien plus obéissante ». On pourrait même y trouver une métaphore : le Nautilus est comparé à un chien sous les ordres de son maitre.

Ce qui permet cet éloge est principalement le fait qu’il soit un génie, tel un ingénieur : il utilise un discours pédagogique et corrige les autres là où ils n’utilisent pas les bons mots, ce qui laisse à ses compagnons ainsi qu’au lecteur une stupéfaction, comme le dit Aronnax « grisé par ces merveilles ».

Le capitaine s’attribue donc le mérite d’être un génie et d’être maître de la machine et il démontre à quel point son invention est extraordinaire.

De plus, le Nautilus est lui aussi la cible de l’éloge : en effet, son propriétaire et inventeur, à travers son discours qui peut sembler égocentrique, décris à quel point elle est extraordinaire :

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