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Commentaire composé de français, Itinéraire de Paris à Jérusalem

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Par   •  26 Juin 2023  •  Synthèse  •  1 588 Mots (7 Pages)  •  219 Vues

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Commentaire composé de français, Itinéraire de Paris à Jérusalem

Jordan David

1-1

Au siècle de l’humanisme, le poète Du Bellay écrit sur son voyage à Rome, qui l’a déçu car il ne correspondait pas à ses espérances. Dans la même lignée, Chateaubriand décrit, dans Itinéraire de Paris à Jérusalem, son voyage en Grèce, alors même que celui-ci l’a largement désenchanté. Comme Du Bellay, Chateaubriand voulait voir dans son voyage la Grèce antique qu’il avait fantasmée.  Chateaubriand est un auteur du XIXe siècle appartenant au mouvement du romantisme, qui se caractérise par l’expression d’états d’âmes, de sensibilité, de mélancolie face à des sujets tels que le rêve, l’imagination ou les paysages. Malgré sa déception et la breveté de son voyage, Chateaubriand présente, dans cet extrait d’Itinéraire de Paris à Jérusalem son périple en Grèce et ressuscite par l’écriture la Grèce dont il rêvait et qu’il n’a pas connue. Cependant, il présente ce texte comme un compte rendu précis de voyage, dont le but est d’être factuel et de présenter ce qu’il a vu ; or, ici, il est fictif. Ainsi, on peut se demander comment à travers une écriture romantique, Chateaubriand présente au lecteur son voyage en Grèce. D’abord, nous relèverons une description romantique et rêveuse de la Grèce, avant de mettre en avant une description trompeuse, déconnectée de la réalité de son voyage. Enfin, le romantisme de Châteaubriand est à l’origine et à la fin de son voyage.

Chateaubriand décrit dans cet extrait la Grèce de manière romantique et rêveuse. Les figures importantes de la Grèce sont ici évoquées et mises en valeur, en particulier celles antiques. L’utilisation du champ lexical de la Grèce antique vient notamment appuyer cette idée : « colonne » (l.3), « ruines » (l.3), « Acropolis » (l.8), « Hymette » (l.9). Le cadre spatial de la Grèce est également installé avec le champ lexical de la campagne : « cultures » (l.3), « champs » (l.4), et un autre de la végétation grecque : « oliviers », « orges » « vignes » (l.2).

Les souvenirs de l’auteur sont embellis et mis en valeur. La personnification à ligne 1 « espace tantôt nu » appuie cette idée car elle nous présente un paysage qui semble vivant et qui s’anime devant Chateaubriand. De plus l’auteur insiste sur la beauté du paysage et s’efforce de nous présenter le mieux possible le décor en utilisant par exemple l’anaphore « Il faut » qui nous pousse à imaginer la scène qui se déroule. L’insistance : l 8 « éclairées d’une lumière éclatante » donne un effet de redondance illustrant bien l’importance que Chateaubriand porte sur la beauté du paysage. L’auteur dresse un portrait pittoresque de la nature dans lesquels seuls les aspects positifs sont abordé. On remarque cela par l’emploie d’un riche champ lexical de la nature : « campagne » ligne 4, « culture » ligne 3, « champ » ligne 4 « puit » ligne 5 et « paysans » ligne 5. Il offre au lecteur un tableau pastoral de la Grèce en présentant la campagne type.                                                                                 Néanmoins cette surabondance de clichés liés à la Grèce fini par indiquer au lecteur que châteaubriand a embellit ses souvenirs ce qu’il semble confirmer au second paragraphe. Dès lors il y a lieu d’étudier cette description trompeuse.

La description faite ici par chateaubriand semble détaché de sa réelle expérience vécu en Grèce. Le lecteur sent poindre dans le récit une opposition entre deux Grèces, celle que Chateaubriand à vue et celle d’antan. Cette idée est appuyer par l’emploie du conditionel à valeur de regret qui traduit donc au lecteur  la déception de châteaubriand vis-vis de la Grèce qu’il a expérimenté qu’il considère décevante en comparaison à celle antique qu’il avait imaginer : ligne 19 « aurions » qui aussi est répété ce qui permet d’insister sur la désillusion de chateaubriand. Ce conditionnel peut être mit en opposition avec « j’ai vue » ligne 8 ; ce passé composé de l’indicatif révèle par le temp employer la discordance entre ce que l’auteur désiré voir et ce qu’il nous indique avoir vu. La parole dans le récit semble être divisé entre deux personnage presque diffèrent ayant chacun une vision propre de la Grèce et la présentant avec chacun une absence de nuance ; le premier présente toute la beauté et l’histoire de Grèce tandis que l’autre présente une Grèce changée et mène une réflexion sur le temps qui passe. Cela se traduit par présence de nombreuse tournures impersonnels : ligne 1,2,3 « il faut », « des » ligne 2 « de » ligne 4 et de l’emploie du pronom personnel « nous » lorsqu’il s’agit évoquer la Grèce de manière positive. A l’inverse, sa déception vis-vis de la Grèce est abordé à travers le pronom personnel « je » donne une tournure plus personnelle et réelle au récit.  On remarque l’emploie de : « il faut » attribut un aspect d’ordre au récit avec pour but est de nous imaginer la Grèce dont il rêvait. Mais encore, l’auteur les paysages grecque de manière didactique, comme si chaque élément qu’il citer était certain d’être là et que cela apparaissaint comme une evidence pour nous lecteur. Deplus Châteaubriand fait preuve d’une certaine insistance dans son écriture. On relève : lumière éclatante » qui illustre bien la volonté de l’auteur de vouloir focaliser le lecteur sur ces détails. La répétition du … « si » appuie notamment cette idée insistance permanante dans ces propos, il veut ici mettre en lumière toute la beauté et la grandeur de la Grèce et de ses héros, « si beaux », « si célèbres », « si longtemps ». L’énumération abusive de personnage grec y participe aussi et permet de rappeler son appartenance au mouvement romantique. L’auteur veut à travers ces procédés monter sont enthousiasme et excitation vis-à-vis de la et cela passe par l’exagération de chaque chose qu’il présent, démontrant ainsi le fait qu’il n’est pas tout à fait mesurée ans ses propos et qu’il est pris dans l’enthousiasme qui entour la Grèce, ses figures, et ses paysages. En plus d’être pris dans cet enthousiasme, le côté romantique de chateaubriand ressort et se ressent dans ses description : « frappé horizontalement d’un rayon d’or », « chalets des abeilles », « glacées de rose par les premiers... » Ainsi, du à son appartenance à se mouvement Chateaubriand et comme obnubilé par la nature et ne peut s’empêcher de la mettre en valeur en la mettent en scène de manière fantastique et romantique traduisant donc le fait qu’il na pas réellement pu voir cette nature .

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