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Commentaire de La Charogne (niveau 2nd)

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Par   •  13 Novembre 2023  •  Commentaire de texte  •  1 178 Mots (5 Pages)  •  139 Vues

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Charles Baudelaire, né en 1821 et mort en 1867 était un poète et critique français considéré comme l'un des plus grands poètes du 19ème siècle et l'un des précurseurs du symbolisme. Baudelaire a écrit une poésie qui était souvent sombre, pessimiste et provocante pour son temps et a influencé les mouvements artistiques tels que le symbolisme, le surréalisme et l'existentialisme. Son travail s'inspirait de la beauté de la ville et de la modernité, ainsi que de sa fascination pour l'expérience de la vie urbaine et de la vie bohème. Son recueil de poèmes le plus célèbre est Les Fleurs du mal, publié en 1857, qui a suscité un scandale pour son contenu considéré comme immoral et provocateur. Le recueil a été censuré par l'État français et Baudelaire a été poursuivi en justice pour "outrage à la morale publique". Cependant, le recueil est depuis devenu un classique de la poésie française et est largement étudié dans les écoles et les universités du monde entier. "Une Charogne" est un poème de Charles Baudelaire qui a été publié dans ce recueil de poèmes. Ce poème est considéré comme l'un des plus choquants de l'ensemble du recueil en raison de son traitement cru et sans détour de la mort et de la décomposition. Nous nous demanderons comment Charles Baudelaire parvient à transmettre le dégoût face à la mort et l’opposition qui lui est faite par l’amour. Tout d’abord, nous allons analyser une balade romantique entre l’auteur et un amour, ensuite nous verrons la charogne et la description péjorative de celle-ci, puis nous conclurons avec la moral de ce poème.

Dans un premier temps, nous analysons la balade romantique dérangée qui introduit le poème. Afin d’accentuer l’atmosphère romantique de la scène, l’auteur utilise un adjectif antéposé avec « beau matin d’été » v.2, qui appuie sur « beau ». Pour contraster cette vision idyllique et donner une opposition au romantisme, l’auteur nous offre la périphrase de cadavre avec « une charogne infâme » v.3. Pour adoucir la vision du cadavre au sol, nous trouvons l’euphémisme du lit, v.3-4, « une charogne infâme sur un lit semé de cailloux ». Enfin, l’auteur utilise le passé simple, v. 1, « vîmes », en effet, ils se rappellent un souvenir ancien qui les a marqué.

Après avoir analysé cette balade romantique interrompue par la vision de ce cadavre, nous allons nous intéresser à celui-ci.

Ensuite, nous allons voir la description péjorative de la charogne rencontrée sur le chemin de leur balade. Pour mettre en relation le cadavre et un comportement relatif a la luxure, nous avons la comparaison, « comme une femme lubrique », v. 5. De plus, l’auteur se sert de l’imparfait afin de nous décrire la scène avec « ouvrait » v.7, « rayonnait » v.9, « avait » v.12, « regardait » v.13, « était » v.15, « bourdonnaient » v.17, « sortaient » v.18, « coulaient » v.19, « montait, descendait » v.21, « s’élançait » v.22, « vivait » v.24, « regardait » v.26, « avait » v.28. Grâce à l’oxymore et à la périphrase du cadavre « la carcasse superbe », v.13, l’auteur associe une facette inappropriée a un cadavre. Ensuite, la comparaison, également euphémisme, compare la charogne a une fleur et permet d’adoucir la vision du cadavre, « la carcasse superbe comme une fleur s’épanouir », v.13-14. Afin d’appuyer sur l’aspect de putréfaction du cadavre, nous avons des adjectifs antéposées « noirs bataillons » v.18, « épais liquide » v.19, « vivant haillons » v.20. La répétition du mot « vague » v.21, 23, associe le souffle de la mer à celui disparu de la morte. De plus, la comparaison « montait, descendait comme une vague », associe les allées et venue de la mer avec les chemins parcourus par le sang et les insectes. « comme afin de la cuire à point », v. 10, est une comparaison qui associe le corps de la défunte à une pièce de viande. Enfin, nous trouvons le champ lexical de la mort et de la putréfaction avec les termes « charogne » v. 3, « poisons » v.6, « pourriture » v.9, « carcasse » v.13, « puanteur » v.15, « putride » v. 17, « corps » v. 23, « squelette » v. 27, « ordure » v.29, « infection » v.30, « moisir » v.36, « ossements » v.36, « décomposés » v.40 qui met en valeur l’aspect de putréfaction du corps dénué de vie.

Baudelaire réfléchit donc à la nature éphémère de la vie et à la futilité des désirs humains,

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