Commentaire de Rhinocéros

Commentaire de Rhinocéros – Christina Mark 2nde B

‘’Eh oui, je rêve… La vie est un rêve.’’ citation de la pièce de théâtre absurde d’Eugène Ionesco écrite en 1959 intitulée Rhinocéros. Le mot ‘absurde’ veut dire ce qui n’a pas de sens et qui est illogique. Les pièces absurdes ont été écrites vers la fin du XXe siècle, lors de la Deuxième Guerre mondiale.

Les personnages principaux sont Jean et Bérenger, amis, mais au cours de la pièce nous voyons que les gens commencent à se transformer en rhinocéros grâce a une contamination. Dans le cas de la pièce, Jean et Daisy se transforment en rhinocéros et Bérenger est laissé seul, non-affecté par le changement.

En quoi Rhinocéros est-il un texte absurde ?

Nous allons discuter en quoi la pièce est absurde à travers la présence des éléments comiques et tragiques et des éléments qui questionnent la vie humaine.

D’une part, nous voyons que l’évènement essentiel est la transformation en Rhinocéros, ce qui est un évènement absurde et bizarre même, car il n’est jamais expliqué dans l’histoire d’où la maladie vient, ni qui était la première personne à attraper cette maladie. Tandis que la situation de devenir un rhinocéros peut être considérée comme comique, cette condition peut être vue aussi comme tragique. Parce qu’une fois qu’ils tournent en rhinocéros, ils ne peuvent pas retourner en humain. Il n’existe aucun médicament pour cette maladie et il n’y a rien à faire pour l’arrêter. De plus, à la fin de la pièce, le personnage principal, Bérenger est le dernier humain qui refuse de se transformer en rhinocéros. Sa détermination à rester humain est héroïque, mais aussi tragique car il est laissé par Jean et Daisy et reste seul alors qu’ils sont tousses ensembles sous forme de rhinocéros.

D’autre part, nous voyons que Jean essaie de convaincre Bérenger qu’être rhinocéros est beaucoup mieux qu’être humain, quand il lui dit ‘’Ouvrez vos oreilles. J’ai dit, pourquoi ne pas être un rhinocéros ?’’. Dans la pièce, la vie humaine est considérée comme ennuyeux, pas amusant, même comme une mauvaise affaire et que nous trouvons un questionnement de la vie humaine. Nous le voyons lorsque Bérenger compare et critique toutes ses caractéristiques physiques humaines à celles d'un rhinocéros dans son monologue et préfère celles des rhinocéros. Il dit ''Je ne suis pas beau, je ne suis pas beau. Ce sont eux qui sont beaux.’’, ‘’Je n’ai pas de corne, hélas ! Que c’est laid, un front plat. Il me faudrait une ou deux, pour rehausser mes traits tombants.’’, ‘’Comme je voudrais avoir une peau dure et cette magnifique couleur d’un vert sombre, une nudité décente, sans poils, comme la leurs !’’.

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