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Commentaire l'étranger

Commentaire d'oeuvre : Commentaire l'étranger. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  14 Avril 2020  •  Commentaire d'oeuvre  •  970 Mots (4 Pages)  •  414 Vues

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L'Etranger est un roman d'Albert Camus, qui est un écrivain et journaliste français du 20ème siècle, né en 1913 et mort en 1960, Albert Camus a vécu en Algérie, où se déroule l'intrigue du roman. L'oeuvre s'inscrit dans le contexte historique de la Seconde Guerre Mondiale. Le roman se déroule en deux parties et se construit par des moments clés. Le premier est l'incipit : c'est la mort de la mère, c'est un moment clé car c'est la rencontre entre le lecteur et le personnage, c'est pendant cette rencontre que le lecteur se rend compte que le personnage n'éprouve aucune émotion, et éprouve une indifférence relative au décès de sa mère. Le lendemain de la mort de sa mère a lieu la rencontre avec Marie. Puis arrive le meurtre, où le personnage principal et celui de Raymond font face à une bande d'Arabes qui, à cause de Raymond, leur veulent du mal. Une bagarre éclate et après cette bagarre, le personnage principal revient, et tire au total 5 balles de revolver sur un des hommes.

Dans la deuxième partie du livre, le meurtre conduit le personnage en prison, puis à son procès, où il sera condamné à mort. Le roman est narré à la première personne et l'oeuvre appartient au mouvement littéraire de l'Absurde, qui est une philosophie qui repose sur, selon Albert Camus, le fait que notre vie et nos actions ne répondent à aucune logique, que notre vie n'a pas de sens, malgré le fait que l'Homme cherche constamment un sens à ses actions produites ou subies, et une raison aux choses d'exister.

Meursault, après une première altercation avec des hommes sur la plage, revient armé d'un pistolet et tue l'un d'entre eux. Ce sont les faits qui sont rapportés, Le meurtre de l'Arabe est annoncé lorsqu'il sort un couteau de sa poche, Meursault se croit en danger et lui tire dessus, puis, il retire 4 fois sur le corps de l'Arabe. Après le meurtre, Meursault raconte que ces 4 coups de revolver était comme "quatre coups qu'il frappait à la porte du malheur". Ce meurtre clot la première partie du roman, c'est pour moi comme si les quatre coups frappés à la porte du malheur était une transition vers la deuxième partie du roman, qui raconte le procès puis la condamnation à mort de Meursault. Avant le meurtre, Meursault vit au travers d'une philosophie de l'absurde, il est indifférent à tout : la mort de sa mère, la demande en mariage de Marie, la violence de Raymond envers sa maîtresse... Il ne cherche aucune logique aux évènements auquel il est confronté, tandis que dans la deuxième partie, c'est avec la logique, par la justice, qu'il est confronté. C'est cette confrontation qui fait le malheur du personnage, car là où Mersault ne cherche aucune logique dans les évènements, la justice, elle cherche à tout expliquer, et finit par qualifier Meursault de monstre sans âme, alors que Meursault ne sait pas expliquer son acte. C'est par cette opposition entre l'indifférence de Meursault et la recherche de logique et de sens de la société que nous comprenons à ce moment là le titre du roman, l'étranger.

 

Le personnage principal ressent très peu d'émotions hormis l'indifférence. Le roman se caractèrise par une absence de description. On apprendra plus tard que le personnage se nomme Meursault, l'auteur n'établit pas de description physique, ce qui permet au lecteur de s'identifier au personnage. Dans un roman, l'identifiaction au personnage permet de captiver un lecteur, Cela permet de vivre par substitution des situations non vécues dans la réalité mais potentiellement réalisables. On peut comparer les réactions du personnage aux siennes propres : le lecteur s’interroge alors sur ce que lui-même adopterait comme comportement dans les situations – agréables ou critiques – vécues par le personnage L'identification au personnage confronte le lecteur à l'absurde et remet en question le raisonnement systématiquement logique qu'il a l'habitude d'avoir si il n'est pas familier avec la philosophie absurde. Au début de l'oeuvre, dès la première phrase, le lecteur est confronté à l'absurde, et peut être amené à juger le personnage, face à son indifférence. Au fil du cheminement de l'oeuvre, notamment dans la deuxième partie, le lecteur peut, par l'identification, vivre plus intensément sa lecture, par exemple durant le meurtre, ce qui apparaît comme un acte injustifié remet au final en cause toute une existence, toute une série de choix.

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