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Controle social et deviance

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* Adhésion à la norme * Intériorisation | * Peur de la sanction « peur du gendarme » |

Facteurs faisant référence au groupe | * Attachement au groupe * Volonté d’intégration | * « peur du rejet » |

Il existe une multiplicité de normes et une diversité de déviances.

Délinquance : acte qui est considéré comme un délit par la justice.

* Un comportement déviant peut également devenir une norme juridique (reflet des mœurs, et des normes sociales).

* Normes sociales qui deviennent des actes déviants (fumer dans les lieux publics)

Les normes varient donc les actes déviants aussi, dans le temps, dans l’espace selon les PCS (profession et catégorie social). Ainsi les relations parents enfants étudiées par François de Singly dans les uns et les autres, montrent que ce qui était considéré comme anormal à une époque peut être accepté à la période suivante.

Conclusion : Toute société est caractérisée par un ensemble de normes et de valeurs. Les normes sortes de règles de conduite commune, sont construites par les institutions et au cours des interactions entre les individus. Les normes sont un facteur de cohésion sociale et un facteur d’intégration pour les individus. Le contrôle social se définit comme l’ensemble des moyens dont dispose une société pour amener ses membres à adopter des comportements conformes aux règles prescrites et aux modèles établis, afin de maintenir l’ordre et la cohésion sociale.

II/ Mécanisme et instance du contrôle social

2.1 Les mécanisme de la pression social

* Le conformisme : Comportement qui respecte les normes en vigueur dans une société.

Expérience d’Asch en 1951 sur la conformité, vis-à-vis d’un groupe. (Les battons) Il constate une pression de l’individu vis-à-vis du groupe.

Il y a aussi le conformisme populaire subi ou choisi (BCBG ou FHCP).

* L’obéissance : (autorité)

Expérience de Milgram en 1960 (choc électrique). C’est pour étudié la capacité des gens à donner de gros choc électrique pouvant aller jusqu’à la mort sous les ordres d’un chercheur.

* La désobéissance : « La désobéissance a des vertus » Par exemple lors de la rafle du Vel d’Hiv policier français qui ont prévenu les juifs. Ce n’est pas le cas de la totalité des policiers.

* La dissuasion : c’est l’action intimidante de la menace de la sanction.

Il peut s’agir de dissuasion lorsque le groupe majoritaire se contente d’une simple menace pour remettre l’individu dans « le droit chemin », jouant en quelque sorte sur la crainte du châtiment.

2.2 L’évolution des formes du contrôle social

* Affaiblissement du contrôle social informel

Tout comme les normes, le contrôle social évolue. Il ne s’exerce plus aujourd’hui comme il y a 50 ans.

Les grandes institutions que sont la famille, l’école, mais aussi l’Eglise ne semblent aujourd’hui plus capables d’assurer la reproduction et la stabilité de la société, parce qu’elles ne semblent plus capables de produire des acteurs adaptés aux besoins de la société. Cette crise des institutions s’explique en partie par une crise de légitimité mais aussi par une crise de l’autorité. En une trentaine d’années, les représentants de l’autorité (prêtre, père de famille, enseignant…) ont perdu une part de leur capacité à imposer une conduite à leur subordonné. Dans les groupes primaires (petite taille), les relations sont très intimes et très intense. Sentiment d’appartenance au groupe qui est fort (surtout la famille). Cette influence du contrôle social est affaiblie actuellement.

Les causes :

* Les trente glorieuses (augmentation du niveau de vie, travail des femmes, transformation des emplois et des formes d’organisations, égalisation des rapports homme / femme).

* Mai 68 : Contestation de l’ensemble des normes social = déclin de l’autorité.

* Passage de la société traditionnel à la société industriel (urbanisation)

* Pertes d’influence des religions

* Etat providence : développe des solidarités collective ce n’est plus la famille.

* Individualisme : accepte l’autonomie de l’individu, liberté de choix qu’il n’y avait pas auparavant.

* Le contrôle social institutionnalisé s’accroit

« La famille de plus en plus contrôlé par l’Etat »

L’enfant devient un sujet a part entière, en effet il possède des droits. Plus de services sont mis à sa disposition. L’Etat de plus en plus attentionné vis-à-vis de l’enfant et en fait une préoccupation importante. Par exemple avec la mise en place de lois : puissance du père limité, l’enfant et de moins en moins objet mais plus sujet.

Les caméras de surveillances sont censées contribuer au contrôle social en prévenant des actes délinquants. Elles ont aussi un rôle dissuasif (la peur du gendarme). Efficaces dans les lieux assez fermés mais pas dans les lieux ouverts. Il y a un essor de la caméra grâce au pub, série d’investigations américaines, un Etat qui subventionne… Cela peut porter atteinte à la vie privé. Atteinte à la vie privée : Le nombre de plainte concernant la vidéosurveillance s’accroit, cinq pompiers catalans ont été présentés à des millions de téléspectateur comme des assassins de policier… Organisme visant à protéger ces libertés (CNIL : commission national internet et liberté)

La publicité et le marketing grâce aux développements de la technologie devient plus subtil et efficace dans le contrôle social.

2.3 Les fonctions du contrôle social

Les fonctions du contrôle social sont nombreuses :

* Moyens de rendre l’individu conforme aux exigences de la société

* Protéger la société des comportements déviant.

* Protéger l’individu contre lui-même (éviter l’insatisfaction et les comportements suicidaires).

* Maintenir l’ordre social et la hiérarchie sociale (Inzinzac Lochtist et ses forges le patron prête des maisons pour les employés (paternalisme)).

Cependant le contrôle social permet des écarts à la norme. L’indifférence, le caractère plus ou moins ambigu ou contradictoire des normes permettent à l’individu de disposer de marges de manœuvres.

III/ La déviance et ses processus

3.1 Déviance et délinquance

La déviance est un comportement jugé non conforme aux normes sociales d’un groupe, à un moment donné, et qui s’accompagne de sanctions. Elles se définissent comme une transgression des normes sociales en vigueur qui est réprouvée ou sanctionnée.

* La déviance est relative dans le temps : certaines, jugées déviantes dans le passé ne le sont plus aujourd’hui (la cohabitation juvénile, le divorce). Inversement, l’évolution des sociétés modernes conduit à pénaliser des comportements jadis toléré (fumer dans les lieux publics par exemple).

* La déviance est relative dans l’espace : la cynophagie (consommation de viande de chien) est un interdit alimentaire fort dans la société occidentale, alors qu’elle est courante dans certaines sociétés asiatiques.

* La déviance est universelle : toutes sociétés sont confrontées à des phénomènes déviants, puisque toutes les sociétés produisent des normes sociales.

César Lombroso est le premier à faire une analyse scientifique sur la délinquance. Il pensait qu’on pouvait reconnaitre un criminel à son facial (délit de sale gueule) « le crime vient du fait que certain être humain régressé tandis que d’autres évolues »

3.2 Pertes de repères et transgression des normes

Le suicide :

C’est un acte déviant car :

* Transgression des normes des religions dominantes

* Incompréhension de l’autre

* Atteinte à la dignité humaine

C’est

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