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Convaincre, Persuader Et Délibérer

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orages, des éclairs, du bruit, mais en même temps je me vantais de ne pas en avoir la trouille, alors qu’à chaque fois que cela arrivait on avait dû rester auprès de moi et me boucher les oreilles, me rassurer, me parler…

Entre 3 et 6 ans environ, j’ai aussi été somnambule. Ce n’était pas facile à gérer pour mes parents, on ne pouvait pas du tout me laisser seul à la maison un moment lorsque je dormais. Un soir je me suis relevé et ai ouvert la fenêtre et les volets de ma chambre et me suis penché à l’extérieur (nous habitions quand même au 2ème étage…) d’où la crainte de mes parents par la suite.

Lorsque j’ai commencé l’école enfantine, le fait que ma mère soit beaucoup plus âgée que les autres mamans m’a visiblement beaucoup marqué. En effet, mes parents m’ont eu assez tard : ma mère avait 46 ans et mon père 48, ce qui explique que mes 2 sœurs sont beaucoup plus âgées que moi, 15 et 17 ans de plus. En fait, je suis un accident e parcours…Je me rappelle qu’effectivement, je n’aimais pas que ma mère vienne me chercher. Je préférais que ce soit ma sœur, quand elle le pouvait, car elle travaillait! Lors des réunions de parents d’élèves elle accompagnait toujours ma mère.

Cette situation a effectivement persisté tout au long de mon enfance.

De 7 à 12 ans, ma scolarisation à l’école primaire s’est plutôt bien passée, mes matières de prédilection étaient plutôt les langues, la géographie, l’histoire mais en aucun cas les mathématiques ou la géométrie, ce qui est toujours plus ou moins le cas à l’heure actuelle : je n’aime toujours pas trop les chiffres ou les formules dans Excel, par exemple ! Je garde quelques souvenirs marquant de cette période de mon enfance, la découverte des 2 et 4 roues, certes pas à moteur, mais à pédales! Je me souviens avoir reçu un karting à pédales quand j’ai eu 6 ou 7 ans et je passais mon temps à rouler avec cet engin dans le quartier, au point d’user les roues en plastique jusqu’à elles en soient trouées. Dès que j’ai eu mon premier vélo de cross, ce fut également une nouvelle passion qui naquit, au fil des années cet intérêt pour les 2 roues ne m’a jamais quitté, mais à juste évolué vers les 2 roues de toutes sortes, mais plutôt motorisés! A cette époque, j’étais encore un petit garçon plutôt sage, mais durant mes 13 à 16 ans, les choses ont commencé à changer : certains copains ont eu une mauvaise influence sur moi et c’est là que j’ai commencé à me rebeller et enchainer les bêtises: nous avions rayé toute une série de carrosseries de voitures avec des cailloux en rentrant de l’école. Il m’arrivait également d’en venir aux mains, mon vélomoteur n’était franchement plus d’origine, bref toutes ces choses qui ne sont ni du goût du directeur de l’école ou de la police locale. Pour couronner le tout, je n’ai rien trouvé de mieux que, lors d’un stage professionnel comme décorateur étalagiste, de voler dans le magasin en question quelques feux d’artifice pour le 1er août ! Bien entendu, je me suis fait attraper lors d’un contrôle à la sortie du travail le soir. Le point positif c’est que cela m’a servi de leçon et je n’ai jamais recommencé. Là encore, ma sœur a dû s’occuper à plusieurs reprise de moi, car mes parents, à 60 et 62 ans, étaient un peu dépassés par la tournure des évènements. C’est bien entendu à cette période que les relations avec ma grande sœur ont commencé à être tendue : cette dernière, contrairement à ma plus jeune sœur qui avait quitté la maison et s’était mariée, habitait encore à la maisons et le fait, en tant qu’adolescent, d’avoir une 2ème maman ne me plaisait plus du tout dorénavant. Quelquefois, assez rarement cependant, nous en somme venu au main, je ressentais le besoin de m’imposer. Durant ces 4 ans, j’ai suivi l’école primaire supérieure à Nyon où mes notes ont suivi le même chemin qu’en primaire : bonnes en langue, histoire/géo, dessin, travaux manuels, mais loin d’être exceptionnelles en math et géométrie. Mes examens de fin de scolarité se sont déroulés sans soucis.

A 16 ans, j’ai commencé une formation de décorateur étalagiste auprès de la Coop Suisse à Lausanne. En effet, le stage effectué m’ayant plu, j’ai décidé d’apprendre ce métier varié, à priori intéressant et correspondant assez bien à mes attentes et mes capacités: créatif, passablement de travail manuel sans être trop technique, quelque débouchés professionnel intéressant à l’époque, ambiance décontractée. Malheureusement, il s’est avéré, après 2 et demi passé en apprentissage dans la structure où je me trouvais, que ma formation ne se déroulait pas vraiment comme elle aurait dû se faire : étant un garçon dans un milieu plutôt féminin, mon responsable me confiait plus de tâches de rangement, de manutention, de peinture, bref pas vraiment l’idée que je me faisais de ce métier par rapport à ce que j’avais découvert lors de mon stage. Après une longue discussion avec la commission d’apprentissage je décidais de changer complètement d’orientation et me suis tourné vers un apprentissage de mécanicien automobile au garage Quiblier à Nyon. Je me suis rapidement rendu compte que ce métier n’était pas fait pour moi : je n’avais pas trop de peine à démonter les chose, mais par contre beaucoup plus à les remonter! J’ai effectivement de la peine à visualiser comment les pièces mécaniques s’imbriquent entre elles, un rapprochement doit certainement pouvoir être fait avec mon manque d’intérêt pour le domaine de la géométrie et les maths. J’aimais, et j’aime toujours, m’occuper de préparer, démonter et bricoler mes motos mais j’ai vite compris qu’entre un loisir et en faire son métier, il y a une grande différence!

C’est donc à 18 ans et demi, que je suis entré à la Poste Suisse, dans le but de travailler dans les transports et le domaine de la logistique. A cette époque, le passage obligatoire en entrant à la Poste était soit une formation dans la distribution de courrier en tant que facteur, soit au guichet. Vu mon gout pour la conduite et le fait que je n’aime pas être statique à une place de travail j’ai donc opté pour la première solution, bien que le métier de facteur ne m’attirait pas vraiment. Ce choix a été dicté par plusieurs éléments :

Début de la formation en milieu d’année scolaire, en février 1989, chose plutôt rare pour un apprentissage, tout du moins dans le secteur privé.

Le salaire d’apprenti était assez élevé d’entrée de jeu dans l’ex régie fédérale, sauf erreur plus de 1000.- les 1er six mois et pas loin de 2000.- dès le 7ème mois.

Après 13 mois de formation et suite à la réussite de l’examen final une place de travail à 100% nous était garantie, qui plus est dans notre région, voir notre lieu d’habitation.

Quelques copains d’école avaient déjà effectué cette formation, en optant ensuite sans problèmes pour le secteur transport et logistique, l’ambiance de travail était jeune, l’entente entre les collègues conviviale, les horaires me convenait impeccablement.

De plus, cela allait également me permettre d’avoir mon indépendance financière rapidement par rapport à mes parents, vu que je désirais quitter la maison au plus vite et avoir mon propre appartement.

En effet, et j’aborde là une des périodes les plus marquantes de ma vie, c’est entre 20 et 23 ans que j’ai vécu passablement de choses qui ont changé ma vie et surtout ma manière de l’aborder et forgé encore plus mon caractère pourtant déjà assez affirmé.

En effet, j’ai été éduqué dans un famille très croyante, mais pas de la manière habituelle : mes parents sont Témoins de Jéhovah! Je n’avais qu’une hâte arrivé à l’âge adulte : quitter cet univers et ces principes qui ne m’intéressaient pas.

Plus facile à dire qu’à faire: je devais annoncer à mes parents que je reniais la plupart des principes qu’ils m’avais inculqués, je savais également que j’allais couper les ponts avec eux, avec la plupart de mes plus proches copains d’enfance, vu que je devais fréquenter plutôt des gens ayant les mêmes croyances que nous, bref changer de vie. D’un autre côté, c’est ce que j’attendais depuis très longtemps!

L’élément déclencheur qui a fait que j’ai pris mon courage à deux mains pour annoncer à mes parents ma décision de quitter ce milieu est ma petite amie de l’époque. Sa situation familiale était encore plus compliquée que la mienne: sa mère faisait partie de cette religion, mais par contre son père y était opposé et ne voulait surtout pas en entendre parler, je vous laisse imaginer l’ambiance à la maison…Ses parents sont restés marié uniquement à cause des enfants, d’ailleurs quelques années après ils ont divorcés.

Pour mieux comprendre mon ressenti par rapport à tout ça, voici quelques principes édictés par les Témoins de Jéhovah :

Pas de sexe avant le mariage.

Pas de transfusion sanguine, même lorsqu’un pronostic vital est engagé, uniquement des solutions alternatives sans apport de sang d’autrui.

Aucune fête d’anniversaire, Noël, Nouvel An, Pâques, etc… n’est célébrée.

Politiquement et militairement neutre.

La fornication, l'adultère et l'homosexualité sont considérés comme des pêchés. Les jeux d'argent, l'idolâtrie et le spiritisme

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