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Devoirs sur Hitler et la situation allemande d'avant guerre

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le fabricant de prêt-à-porter a «présenté ses profonds regrets» d'avoir employé 140 travailleurs forcés, dont une majorité de femmes et 40 prisonniers de guerre français.

La société Boss de l’époque a en effet fourni les costumes de la Wehrmacht, des SS et de la jeunesse hitlérienne. Tout ça sur le compte de 140 travailleurs forcés et de 40 prisonniers de guerre français qui confectionnaient les uniformes de leurs propres geôliers.

Quoi qu’il en soit, il a été établi que le développement et les importants bénéfices d’Hugo Boss se sont bâtis sur la politique nazie. Quant à la société Hugo Boss actuelle, en plus d’avoir financé les recherches de Roman Köster, elle a présenté ses excuses sur son site officiel.

Après-guerre, le prestige de la firme baissa considérablement. Hugo Boss fut traîné en justice, accusé d’opportunisme, déchu de son droit de vote, et condamné à payer une amende de 80.000 mark.

Avec le temps, la firme Hugo Boss passa de fils en petit-fils, et c’est à partir de 1953 qu’elle produisit ses premiers costumes pour hommes.

Hitler :

Aucun mouvement ne parvint autant que le nazisme, dans un temps extrêmement court, à mettre sous contrôle une société entière, à y supprimer toute forme organisée de contestation, à pénétrer dans les consciences de chacun pour y tenter d’extirper les idées les plus simplement démocratiques. " Le nazisme fait le vide autour de lui, laisse le vide derrière lui ", écrivait Daniel Guérin dans La peste brune. (Petite collection Maspéro, Paris)

D'une petite organisation affaiblie pendant les années 1920, Hitler a fait du parti nazi (NSDAP) une force majeure du champ politique allemand en 1932, en s'appuyant sur le contexte difficile créé par la crise de 1929. Par ailleurs, l'organisation nouvelle du parti contribue aux échecs successifs des Chanceliers en place. Si les ouvriers rejoignent le parti communiste (KPD), une partie de la paysannerie, et surtout les petite et moyenne bourgeoisies se rallient au nazisme. Un programme simple et concret, ainsi que l'appui de plusieurs industriels et une propagande bien orchestrée, assurent le succès des campagnes d'Hitler et l'amènent à remporter plusieurs victoires électorales au Reichstag, le parlement allemand. L'année 1932 marque la perte de contrôle du pouvoir en place, faute de majorité parlementaire. Dans un climat de tension généralisée entretenu par les SA, Hitler est nommé Chancelier le 30 janvier 1933 par le Président Hindenburg. Obtenant coup sur coup le pouvoir législatif, par la loi des pleins pouvoirs (23 mars 1933), et la fonction de Président, suite à la mort d'Hindenburg, Hitler entreprend en 1934 une réorganisation complète du pays par une série de lois, met en place un régime totalitaire et raciste.. Par ailleurs, les nazis accentuent leur pression sur le peuple juif. Les lois de Nuremberg de septembre 1935 leur retirent les libertés fondamentales et plus encore ; les premiers camps de concentration sont construits et utilisés pour écarter les opposants politiques à partir de 1934. Dans le même temps, des travaux titanesques sont entrepris dans tout le pays : plan Reinhardt sur deux ans, puis plan Goëring en 1936. Globalement, l'économie allemande se referme sur elle-même et entretient sa dynamique par une production massive d'armement et d'ersatz en tout genre. Sur le plan institutionnel, Hitler souhaite des structures simples et facilement contrôlables. Tous les nouveaux chefs d'entreprises sont désignés par le parti nazi, et un seul syndicat est autorisé, le Front du Travail. En janvier 1933, l'Allemagne comptait six millions de chômeurs ; il n'en est plus officiellement recensé aucun en décembre 1936. Mais cette économie plus ou moins artificielle où les salaires sont en partie remplacés par des paiements en nature est instable et endette l'État. Son horizon de moyen terme est incontestablement la guerre et l'extension territoriale. Cet état de fait est confirmé par une politique extérieure agressive : retrait de l'Allemagne de la SDN en octobre 1933, remilitarisation de la Rhénanie en violation du Traité de Versailles et du pays tout entier, soutien aux franquistes ; axe Rome-Berlin d'octobre 1936 et pacte anti-Komintern de novembre 1936 avec le Japon ; l'Anschluss de mars 1938 est admis par les démocraties, mais la discrétion des premières années a manifestement laissé place à un militarisme assumé par la seconde puissance industrielle mondiale.

SDN : La Société des Nations (SDN ou SdN1) était une organisation internationale introduite par le traité de Versailles en 1919, lui-même élaboré au cours de la Conférence de paix de Paris, afin de préserver la paix en Europe à la fin de la Première Guerre mondiale.Les objectifs de la SdN comportaient le désarmement, la prévention des guerres au travers du principe de sécurité collective, la résolution des conflits par la négociation et l’amélioration globale de la qualité de vie.Le principal promoteur de la SdN fut le président des États-Unis Woodrow Wilson. Le dernier des dits Quatorze points de Wilson de janvier 1918 constitua la base politique officielle de cette association des nations. Toutefois, le Sénat américain, en s’opposant à la ratification du traité de Versailles, vota contre l’adhésion à la Société des Nations et les États-Unis n’en feront jamais partie.La philosophie diplomatique qui avait présidé à la création de la Société représentait un changement fondamental par rapport à la pensée des siècles précédents, en prônant la négociation collective à l'encontre de la diplomatie secrète honnie par le président américain. Cependant, la Société n’a jamais eu de force armée "en propre" et, de ce fait, dépendait des grandes puissances pour l’application de ses résolutions, que ce soient les sanctions économiques ou la mise à disposition de troupes en cas de besoin. Mais les pays concernés furent très peu souvent disposés à le faire. Benito Mussolini déclara : « la Société de nations est très efficace quand les moineaux crient, mais plus du tout quand les aigles attaquent ». Dans l’entre-deux-guerres, l’URSS et l’Allemagne nazie ainsi que le Japon (en 1933) et l'Italie (1937) quittèrent la SdN.Après de nombreux succès notables et quelques échecs particuliers dans les années 1920, la Société des Nations fut totalement incapable de prévenir les agressions successives des pays de l’Axe dans les années 1930.La SdN est considérée comme un échec en ne parvenant pas à enrayer la guerre civile espagnole et la montée en puissance du nazisme à l'origine de la Seconde Guerre mondiale. Le déclenchement de la guerre démontrait que la SdN avait manqué son objectif primordial d’éviter toute nouvelle guerre mondiale. Basée à Genève, dans le Palais Wilson puis le Palais des Nations2, elle est remplacée en 1945 par l’Organisation des Nations unies, qui en hérita un certain nombre d’agences et d’organismes.

pacte anti-Komintern : Le pacte antikomintern, signé en 1936, est un traité entre l'Allemagne nazie et l'Empire du Japon.Occupant le Mandchoukouo depuis 1932, l'Armée impériale japonaise se heurte à l'Armée rouge sur les confins de la Sibérie et de la République populaire mongole. Cette tension permet à l'Allemagne anticommuniste de se rapprocher du Japon. Le 25 novembre 1936, ils signent le Pacte antikomintern:Selon le texte public, cet accord est destiné à contrer la IIIe Internationale communiste.Selon un protocole secret, les deux pays se prêtent secours (assistance militaire) si l'un des deux est attaqué par l'URSS.Le régime d'Hitler insiste pour que le Royaume d'Italie adhère à ce pacte. Mussolini

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