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Dissertation sur les fables de La Fontaine

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Par   •  6 Avril 2021  •  Dissertation  •  1 130 Mots (5 Pages)  •  672 Vues

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Mobailly Fantine, 1G3

                                   DISSERTATION FRANÇAIS :

        « Une morale nue apporte l’ennui. Le conte fait passer le précepte avec lui », ces paroles nous viennent de « Le Pâtre et le lion », une fable écrite par Jean de La Fontaine. Celui-ci ainsi que d’autres écrivains du 17e siècle utilisent un précepte également connu sous le nom « d’apologue » ( : récit visant à illustrer et mettre en œuvre une leçon, une morale). C’est donc d’instinct que nous allons pouvoir nous demander comment ces auteurs mettent-ils en place la leçon exprimée par les vers ci-dessus et vers quelle fin. Premièrement pour répondre à ce questionnement, nous parlerons des raisons du charme de cet apologue. Puis en second lieu nous aborderons les conséquences de ce précepte incitant son lecteur à émettre des réflexions sur le monde environnant.

         L’apologue nous attire de part son charme. En effet de prime abord celui-ci nous plonge dans une histoire qui nous captive, éveille notre curiosité grâce à son suspens indéniable. Nous pouvons remarquer l’emploi de ce charme dans plusieurs fables, cela nous intrigue et crée chez nous un réel besoin de rester jusqu’à la fin pour connaître l’essor de la morale. Ce phénomène est présent notamment dans la fable « Les 2 pigeons », ici La Fontaine nous présente un couple de deux pigeons dont l'un veut partir en voyage et l'autre ne souhaite pas qu'il s’en aille. Au cours de l’histoire le pigeon partit explorer d’autres horizons traverse des moments plus difficiles à surmonter les uns que les autres. Nous prenons plaisir à lire, plus nous avançons dans notre lecture plus l’envie de connaître la finalité du récit nous devient vitale, nous sommes bel et bien déterminés à discerner la chute de cette expédition. On retrouve cette même  démarche dans la fable « Le savetier et le Financier » où La Fontaine illustre et confronte deux personnages diamétralement opposés. L’un, le savetier, désintéressé et  insouciant chante du matin au soir. L’autre, le financier, ne porte de l’intérêt qu’à l’argent et le confort matériel. Ce dernier plutôt riche convoqua alors le Savetier chez lui, exaspéré de l’entendre fredonner à longueur de temps. Ils parlèrent d'argent puis le Financier offrit cent écus au Savetier. Mais de retour chez lui, le Savetier se croyait riche et ne chantait plus, il avait alors perdu sa voix, son sommeil et avait des soucis. Il retourna alors voir le Financier pour lui demander de lui rendre ses chansons et son sommeil contre les cents écus. Ici l’intrigue nous incite à rester, à lire jusqu’au bout, nous voulons savoir si en tout et pour tout, le Savetier va réussir à récupérer ses chansons et son sommeil. Enfin cette méthode est utilisée dans « Le dépositaire infidèle ». Cette fable nous conte l’histoire d’un homme (un trafiquant) qui va aller déposer du fer chez son voisin. Lorsque l’homme vint chez le dépositaire pour avoir espoir de récupérer son bien, celui-ci lui dit qu’il a disparu, surement un chat qui l’aurait mangé dans le grenier. Après quelque jour l’homme en question décida de détourner l’enfant de son voisin, le père dévasté de perdre son fils va le supplier en lui disant que c’est la seule chose en laquelle il tient. Mais le trafiquant, lui annonça que c’était un hibou qui l’avait enlevé. Ainsi un accord s’opère, il lui rendit son fer contre son fils. L’intrigue ici est intéressante. On comprend en fin de récit qu’il ne sert à rien de mentir ou dérobé car il y a toujours plus rusé que soit. Cependant pendant notre lecture nous cherchons à savoir ou pourrait se trouver le fer ainsi que l’enfant, deux disparitions troublantes qui éveillent en nous un certain questionnement nous poussant à rester jusque la fin.                                                                    Pour continuer dans cette lancée, les récits nous charment par les émotions qu’ils suscitent à notre égard. Effectivement la pitié est ressentie dans « Animaux malades de la peste ». Alors que la peste fait rage, les animaux décident de se réunir sous l'autorité de leur roi le Lion. Voyant dans cette terrible maladie le châtiment de leurs péchés, ils décident de chercher parmi eux l'animal le plus coupable pour l'offrir en sacrifice, et ainsi apaiser la colère du Ciel. Ni le Lion, grand seigneur croqueur de mouton, ni le Renard, habile et flatteur ne seront désignés. C'est l'Âne qui sera maudit et condamné pour avoir mangé le carré d'herbe de trop.  On comprend alors que la proximité du pouvoir corrompt, les gens de forte influence se liguent pour protéger leurs avantages. Nous restons bouche bée et anéantis face la chute de cette fable, car c’est l’animal le plus innocent et sans défense qui est mis à mort. De même dans la fable « Les obsèques de la lionne » qui éveille en nous un sentiment de colère et d’indignation devant la violence du pouvoir du lion. En effet  le lion avait invité tous les sujets de son royaume à honorer une dernière fois la mémoire de sa femme qui venait de mourir. Pendant que tout les animaux étaient peinés de cette perte, seul, le cerf, à qui la lionne avait enlevé la femme et les fils était insensible. Le roi s’en aperçu, il le fit donc venir pour le mettre à mort. Il lui demande pourquoi il ne pleure pas…Quand celui-ci répondit  « C’est ce que j’aurai fait si elle ne me l’avait pas défendu. Quand j’approchai, son âme bien heureuse m’apparut. Elle se rendait aux demeures élyséennes, ajoutant qu’il ne fallait pas pleurer son départ, parce qu’elle se rendait vers les parcs riants et les bois, séjour enchanté du bonheur. » A ces mots, le lion empli de joie, accorda au cerf sa grâce. Cette fable signifie que c’est parfois le devoir d’un homme prudent de s’abriter des foudres des puissants derrière une excuse honorable, même si cela est fondé sur un mensonge. L’intrigue ici est spéciale, on ne pensait pas que le cerf allait être gracié et pourtant…On constate par ailleurs que ce procédé est aussi visible dans la fable « 

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