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Dissertation sur une citation de Nelson Mendela : L éducation

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Par   •  23 Mars 2022  •  Dissertation  •  2 083 Mots (9 Pages)  •  2 431 Vues

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        Français : La dissertation

« L’éducation est l’arme la plus puissante qu’on puisse utiliser pour changer le monde » Nelson Mandela

         Elle est un savoir et un savoir-faire, elle est l’ensemble des connaissances acquises, elle est un moyen de développer sa personnalité, elle est un combat au quotidien pour de nombreux parents, elle est une évolution humaine. Dans certains pays, elle n’est pas mise en évidence, elle est à l’origine d’enfants - et même d’adultes - analphabètes, elle peut, par son absence, mener à la délinquance. Elle est indispensable : l’éducation.

En 2015, une enquête a révélé que seulement 37,68% des enfants, quel que soit leur sexe, avaient une place dans le milieu de la pédagogie en Liberia, un pays situé en Afrique de l’Ouest. Et encore, ce nombre ne fait que diminuer au fil des années. Or, avec les moyens actuels, cela devrait plutôt s’améliorer, comme en Belgique par exemple ou ce chiffre est bien plus haut avec 98,06% d’enfants scolarisés. [1] De plus, il est intéressant de constater qu’aucun pays d’Afrique n’apparait dans le top 20 des pays disposant du meilleur système éducatif.[2] Comment cela se fait-il ? Que faudrait-il faire pour que les choses changent ? 

Selon Nelson Mandela, l’éducation est une arme si puissante que l’on peut s’en servir pour changer le monde. En effet, si elle n’est point inculquée, il y aura un monde d’adultes irresponsables faisant de notre monde un chaos. Celle-ci a donc tout intérêt à être mise en place dès la petite enfance c’est-à-dire lorsque l’être humain est malléable, afin de pouvoir changer ou du moins faire évoluer le monde positivement.  

Nous verrons que l’éducation peut avoir des aspects positifs mais aussi négatifs. D’une part, elle permet un milieu de vie sain ainsi qu’un développement personnel. Mais, d’autre part, elle pourrait augmenter les dettes de certains parents et pourrait compromettre l’évolution de la société.

Tout d’abord, un manque d’éducation dans les pays pauvres mène souvent à la délinquance. En effet, les enfants qui ne sont pas scolarisés et dont les parents travaillent se retrouvent livrés à eux-mêmes et finissent la plupart du temps dans la rue. L’édification a pour finalité d'améliorer la qualité de vie d'une personne en offrant aux adultes mais aussi aux jeunes défavorisés une chance de sortir de la pauvreté. Celle-ci est donc un outil essentiel afin d’éviter qu’il n’y ait, un jour, une société de jeunes non instruits et complètement déphasés qui viendraient à diriger le monde. Elle permet à un enfant de s’enrichir des valeurs humaines ou même encore économiques dont il pourra se servir pour trouver sa place en tant qu’adulte dans la société.  Prenons l’exemple de Sarah, une jeune fille venant d’une famille proche de la précarité extrême. Ses parents ne l’ayant pour ainsi dire pas éduquée et laissée souvent seule durant leurs journées de travail, elle se retrouve confrontée à la délinquance, attirée par d’autres jeunes livrés à eux-mêmes. De là, commence la chute aux enfers, la drogue, les vols de voitures, les braquages à la banque, tout y passe. Il y a dans les pays pauvres deux enfants sur cinq, ce qui équivaut à 18 millions de jeunes qui sont non scolarisés, et qui se retrouvent donc face à des situations illégales. Ce chiffre est d’autant plus inquiétant quand on sait que l’éducation est le secteur le moins financé lors des appels humanitaires. [3] 

Ensuite, l’éducation renforce la confiance en soi et le caractère. Certes, un enfant est un être humain relativement influençable, il va donc suivre ce qu’on lui indique et prendre exemple sur les autres. C’est dès le plus jeune âge que la confiance en soi se travaille, en le poussant à chercher et à donner une réponse ou même à parler de ce qu’il pense d’une situation, on va le stimuler à être sûr de ce qu’il dit. De plus, un enfant qui a l’attention de ses parents, au cours de son éducation va se sentir plus entouré, ce qui renforcera déjà sa confiance en lui et son estime de soi. La pédagogie forge également le caractère car, l’enfant sera en mesure de se surpasser et de découvrir ses centres d’intérêts.  Effectivement, il peut, à l’aide de l’école et de ce qu’elle lui instruit, découvrir ce qu’il aime ou non, et donc établir au fur et à mesure sa personnalité et influencer son caractère. Norah, fillette de 8 ans, assise sur sa chaise, prend son courage à deux mains et décide de donner la réponse à la question que venait de poser le professeur. Lorsqu’elle sut qu’elle avait raison elle fut emparée d’un sentiment de joie et sut que désormais elle n’aurait plus jamais peur de lever la main car même si elle commettait une erreur elle savait qu’elle en était capable mais aussi que l’erreur faisait partie de l’humain. Beaucoup de jeunes adolescents sont dans le cas de Norah, ils ont besoin qu’on leur dise qu’ils ont raison, qu’ils en sont capables. Cela les stimule et les pousse à voir plus loin que ce qu’ils s’étaient fixé comme objectif initialement.  La lecture, l’apprentissage des mathématiques et bien plus encore sont les clés d’une base solide de confiance en soi. [4]

En somme, l’éducation favorise la prise de décision et l’esprit critique. Les personnes qui fréquentent l’école apprennent les valeurs, la morale et les moyens de résoudre des problèmes en société ou dans la vie de tous les jours. Cela les encourage à prendre parti par rapport à n’importe quelle situation et donc ils se voient obligés de prendre des décisions. Elle développe aussi leur esprit critique car on va les mettre devant différentes situations. Bien entendu, chaque individu a une pensée basée sur un esprit critique propre à lui-même qu’il se doit de promouvoir afin d’accroitre ses connaissances et appuis sur le monde. Grâce à l’édification un adolescent qui apprend à déployer son avis en se basant notamment sur sa raison, sera plus tard possiblement une personne bien engagée politiquement. Lors de débats par exemple, le choix s’impose à vous, il faut obligatoirement en faire un. Évidemment il doit être suivi d’arguments fondés sur des aspects crédibles en plus de logiques. C’est donc chacun pour soi, le but étant de trouver un raisonnement profond venant de son apprentissage ou de sa découverte. L’exercice tend à éveiller la curiosité et met en évidence l’autonomie.[5] L’esprit critique se résume à la capacité de prendre des décisions importantes et d’en envisager toutes les possibilités, les enfants auront sans aucun doute plus de succès dans leur vie personnelle mais aussi professionnelle en appliquant ces instructions.

Néanmoins l’éducation n’a pas que des avantages, celle-ci représente un certain coût financier ainsi qu’un risque de société dans laquelle chaque individu serait façonné dans le même moule si elle venait à être identiques pour tous.

Premièrement, l’éducation a un certain coût. Effectivement, un parent seul sans enfant aura bien plus de moyens contrairement à un parent seul avec un ou même plusieurs enfants. Certes, c’est l’être humain qui décide d’avoir ou non des enfants mais le fait est que nul ne peut réellement prévoir le coût que cela implique. En effet, pour qu’un enfant se sente bien dans sa peau, soit épanoui, il faut pouvoir répondre à ses besoins. Entre autres, les vêtements, lui donner de quoi éveiller, stimuler son intelligence, lui donner la possibilité de se défouler dans un sport ou de le laisser faire ce qu’il aime. Tout cela coûte bien évidemment un prix qui peut parfois dépasser le budget prévu initialement. Amener le jeune hors de son environnement habituel, le faire sortir de sa zone de confort, peut également engendrer de nombreux frais. De plus, elle passe bien évidemment par la scolarité de l’enfant. Contrairement à ce que les ministres veulent nous faire croire l’école n’est pas gratuite dans sa totalité, l’enseignement ne devrait pas être financé par les parents. Or, dans la réalité, c’est tout le contraire. Les manuels scolaires, les fournitures de classe, les feuilles imprimées afin de suivre les cours, toutes ces nécessités ne sont pas données. En France, les études supérieures coûtent aux étudiants ainsi qu’à leurs parents un prix exorbitant. Afin de pouvoir s’en sortir financièrement, huit parents sur dix déclarent qu’ils anticipent les dépenses liées aux frais d’études de leurs enfants. Celles-ci pouvant atteindre jusqu’à 10.000 euros par an. Le prix varie selon les études mais le tarif annuel tourne en moyenne autour de 7118 euros par enfant lors d’une année d’étude supérieur. Certes, en général une famille sur deux reçoit de l’aide de l’état ce qui leur permet d’alléger le tout, cependant, plus de la moitié de celles-ci déclarent tout de même devoir faire des choix en ce qui concerne l’avenir financier de leurs enfants. [6] Tandis qu’en Belgique, le prix équivaut à 992 € par an, ce qui ne correspond même pas à un septième du prix français. [7] N’est-ce pas là quelque chose de totalement injuste ?

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