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Emile Zola

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bambin sérieux et pensif. L’élocution n’était pas aisé. En dépit des jeux, du grand air, de l’absence de servitude scolaire, Emile, reste facilement effarouché un peu fille et trop gâté. A sept ans, il ne sait pas encore l’alphabet, et il ne saura lire qu’à partir de huit ans.

La mort du père d’Emile Zola le 22 mars 1847 met sa famille dans une situation financière difficile. Comme tous les ingénieurs civils de l’époque, il a dû s’endetter pour mettre au point ses projets. Les parents de Mme Zola, de petits artisans beaucerons désargentés mais courageux, viennent vivre avec elle et leur petit-fils. Emile doit alors se résigner à entrer à l’école Notre-Dame. Cette institution était tout indiquée pour dégourdir Emile et lui enseigner, en même temps que les rudiments du français, l’école buissonnière. A onze ans il fait un nouveau voyage à Paris, où il y passe six à huit mois.

En octobre 1852, Emile Zola débute des études secondaires au collège Bourbon à Aix jusqu’en 1857. Il se lie d’amitié avec Paul Cézanne, outré des mauvais traitements dont il voyait accabler cet élève doux et peu bruyant, prit résolument sa défense. Les grandes promenades dans les environs d’Aix mettaient les trois amis, Cézanne, Zola et Baille, en contact avec la nature et développaient en eux le goût poétique. Cézanne et Zola faisaient des vers, Baille lui-même y était entraîné. Quelles discussions dans la campagne, discussions jamais finies, toujours animées de l’enthousiasme que la lecture des poètes illustres éveillait au cœur des trois inséparables.

Le 10 août 1853, après avoir sauté une classe, il emporte le premier accessit pour le prix d’excellence, le deuxième prix en thème, le premier prix en version, le deuxième accessit en grammaire française, premier prix en histoire géographie, premier prix en récitation classique.

Emile obtint une bourse, à la fin 1854.

Après la mort de la grand-mère, en novembre 1857, Mme Zola s’estimant lésé par les anciens associés de son mari, décide de venir seule à Paris demander protection à Thiers, alors écarté du pouvoir.

M. Labot, avocat au Conseil d’Etat, s’était jadis trouvé à Aix au moment de la mort de François Zola pour la clôture de l’enquête relative au canal, il avait tenu un des cordons du corbillard ; il obtint pour Emile Zola une bourse au lycée Saint-Louis, section des sciences, et Zola revient s’installer à Paris, avec son grand père Louis Aubert,en qualité d’externe surveillé.

En août et septembre 1859, alors au lycée Saint-Louis, il échoue au baccalauréat. Il abandonne ses études et connaît une vie de bohème parfois difficile. Il lit beaucoup et commence à écrire contes et poèmes.

En mars 1862, il entre comme employé chez Hachette. Il y restera quatre ans et deviendra rapidement chef de publicité (1864). Il publie ses premières chroniques dans la presse.

En novembre 1864, il publie un recueil de nouvelles : Les Contes à Ninon.

En 1865, il publie son premier roman, d’inspiration autobiographique : La Confession de Claude et rencontre Gabrielle-Alexandrine Meley qu’il épousera en 1870.

En septembre 1866, il quitte Hachette et devient chroniqueur littéraire à l’Evénement de Villemesan. Pendant trente jours Zola écrit sans savoir quel serait son sort. Il recueille un certain nombre de ces articles sous le titre Mes Haines. Il publie également des articles sur la peinture. Il défend avec beaucoup de conviction Manet et des peintres qu’on appellera bientôt les impressionnistes par opposition aux peintres académiques. Villemesan décide de lui retirer la critique. Zola s’incline. Alors il écrit son dernier article Adieu d’un critique d’art. Le vœu d’une morte paraît, en novembre 1866, sans succès, en contrepartie de son éviction de la critique.

En 1867, il publie Thérese Raquin, et Les mystères de Marseille.

En 1868, il publie Madeleine Férat et imagine le cycle des Rougon Macquart qui prévoit une vingtaine de volumes. Il en remet le plan à son éditeur, Lacroix. Il écrit dans des journaux d’opposition à l’Empire des articles de plus en plus virulents. Dans Mes salons, il fait l’éloge de la peinture de Manet, Sisley, Courbet et Monet.

En 1870, parait dans Le Siècle le premier titre des Rougon-Macquart : La Fortune des Rougon.. La chute du second Empire lui évite des poursuites judiciaires. Il épouse le 31 mai Alexandrine Méley, vit à Marseille, avant de partir pour Bordeaux où il travaille à la délégation du gouvernement provisoire.

De retour à Paris en mars 1871, il publie La Curée.

En 1872, il se lie d’amitié avec Flaubert et Alphonse Daudet. Son éditeur, Lacroix ayant fait faillite, il signe le 22 juillet avec un nouvel éditeur, Georges Charpentier. En 1873, il rencontre avec Maupassant et Mallarmé et publie Le Ventre de Paris, suivi de La Conquête de Plassans, Les héritiers Rabourdin, Les nouveaux contes à Ninon en 1874, de La Faute de l’abbé Mouret en 1875, Son Excellence Eugène Rougon en 1876, avant d’atteindre la célébrité avec L’Assommoir en 1877 qui lui permet d’acheter une villa à Médan où il y habitera plusieurs mois par an jusque 1902. Ce succès fait de lui le chef de file des Naturalistes : il en exposera la théorie dans Le Roman expérimental (1880), Le Naturalisme au théâtre (1881) et Les Romanciers naturalistes (1881), les documents littéraires et Une campagne en 1882.

En 1878, il publie Une page d’amour et Nana en 1880 qui crée un scandale. parait aussi Les soirées de Médan, un recueil collectif regroupant des contes et nouvelles écrits par Emile Zola et ses amis invités à Médan. Sa mère meurt.

En 1882, il publie Pot bouille et Capitaine Burle, puis Au bonheur des dames en 1883, Naïs Micoulin (contenant La Mort d’Olivier Bécaille, Naïs Micoulin, Nantas, Jacques Damour, Madame Neigeon, Les Coquillages de M. Chabre) et La joie de vivre en 1884, Germinal en 1885, L’œuvre en 1886 qui cause la rupture avec Cézanne, qui se reconnait dans le personnage du peintre avorté Claude Lantier.

La Terre est publié en 1887, et Henry Céard tire du Capitaine Burle, une pièce en un acte, Tout

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