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Etude Comparative De La Commercialisation Du Crédit Immobilier Chez La Banque Populaire Et La Bmce Bank

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é d’immobilier, a poussé la banque marocaine de s’adapter avec ces changements, notamment la mise en place des gammes de crédits immobiliers qui répondent aux caractéristiques des demandeurs sociales et financières, sans oublié l’intervention de l’Etat avec des subventions, et les partenaires qui signent des contrats de convections avec les banques, cette situation est influencée sur les caractéristiques des crédits immobiliers présentés par les banques marocaines.

Pour montrer ces caractéristiques, nous avons choisi deux banques différentes avec des visions aussi différentes, la banque populaire qui prend le crédit immobilier comme étant un produit de base, et la BMCE Bank où le crédit immobilier ne présente qu’un produit complémentaire des autres produits d’investissements.

En premier lieu, nous allons présenter le secteur bancaire marocain et les différentes opportunités offertes pour les banques pour une meilleure commercialisation de leur crédit immobilier, puis nous passerons a voir quelle est l’impact marketing sur la commercialisation du crédit immobilier chez la banque populaire pour Salaf mabrouk ,et la BMCE Bank pour Immo plus, et en dernier lieu nous allons élaborer une étude sur le terrain pour relever des chiffres et statistiques qui feront la base de nos remarques et nos suggestions.

Chapitre I :

Les caractéristiques de secteur bancaire marocain et son impact sur le crédit immobilier.

1) Le secteur bancaire au Maroc et le marché du crédit immobilier

1) Les indicateurs du secteur

Mesurer l’importance d’un produit en général et celui de la banque en particulier, nous a conduits à évaluer et mesurer l’efficacité du marché et le secteur d’activité dans lequel ce produit se commercialise.

Le secteur bancaire marocain offre plusieurs opportunités pour une meilleure commercialisation du crédit immobilier, et cela peut être résumé sur plusieurs axes :

• Le réseau bancaire au Maroc : ce dernier est élargi aujourd’hui sur l’ensemble du territoire marocain, pour couvrir la majorité des régions nationales et pour présenter un crédit destiné pour l’immobilier au profit de tout le monde, le réseau compte à ce jour environ 4900 agences, soit une agence pour 6 300 habitants.

• Etablissements de crédit : le marché bancaire marocain est constitué aujourd’hui de multiples banques et sociétés de financement qui sont les responsables de la distribution des crédits en général et ceux destinés à l’immobilier en particulier.

|Les établissements de crédits offerts des |Banques |Sociétés de financement |

|crédits immobiliers | | |

|Nombre sur le secteur |18 |37 |

|Total des EC |55 |

• Environnement bancaire : depuis sa dernière réforme en 2006, l’environnement bancaire s’est caractérisé par des profonds changements auxquels il a été soumis sur un fond d’intensification de la concurrence, soit au niveau de collecte des dépôts (l’objet des crédits), soit au niveau de la distribution des crédits.

2) L’impact de l’évolution du secteur sur l’économie locale.

Le secteur bancaire joue un rôle prépondérant dans l'économie marocaine. Il a connu diverses réformes qui en font aujourd'hui un système moderne, adapté aux besoins de la société comme à ceux des entreprises. Tous les services et produits bancaires modernes sont proposés par les principales banques du pays.

Jusqu'a 1943, le système bancaire n'était soumis à aucune réglementation, un arrêté a été instituée au mois de mars de la même année afin de tenter d'organiser et de contrôler l'activité bancaire qui s'appliquait à la zone sud et qui a été étendu à Tanger. Ces mesures ont provoqué, à partir de 1962, une situation d'écrémage sur les banques.

Depuis 1991, un certain nombre de mesures ont été prises par les autorités monétaires, de l’encadrement du crédit (qui a été mis en place en 1974) et la libéralisation de l’ensemble des intérêts débiteurs et créditeurs (sauf pour les intérêts appliqués pour les crédits à l’exportation et les crédits à moyen terme accordés aux Petites et Moyennes Entreprises), la diversification des intermédiaires financiers, par la création de deux nouvelle banques, Bank Al Amal et la Banque de Développement des Collectivités Locales, l’adoption de règles prudentielles permettant un contrôle adéquat de l’activité bancaire et l’adoption de normes internationales, notamment le ratio "Cook" correspondant à la couverture de l’ensemble des risques bancaires par des fonds propres.

Ces réformes ont permis au système bancaire marocain une plus large ouverture vers l’extérieur, plusieurs banques commerciales marocaines ayant ouvert des succursales à l’étranger.

Ce sont donc plusieurs stations traversées par le secteur bancaire local, et qui ont influencé positivement sur le rendement et la participation des banques commerciales dans l’économie nationale, grâce à des offres spéciales, souples, et moins exigeantes d’un crédit immobilier très avantageux dédiés aux citoyens marocains, maintenant on pourrait compter sur un marocain de participer positivement à l’activité économique et améliorer les indicateurs économiques tels que la valeur ajoutée et le produit intérieur brut, d’autre part, assurer les conditions de financement d’un propre projet immobilier pour chaque citoyen marocain, ça permet d’éviter plusieurs problèmes sociaux qui pourraient créer des grandes marges entre les différentes classes sociales.

2) L’évolution du crédit immobilier au Maroc « du marché monopole vers un marché ouvert ».

Le marché des crédits immobiliers a connu une évolution remarquable à plusieurs niveaux, alors que la réforme de la loi bancaire constitue une vraie station de ces changements :

2.1) Avant la réforme

Spécialisation des marchés : dans un cadre de l’expérience des métiers, et spécialisation des domaines, chaque banque avait son propre métier, et son propre marché dans lequel elle pratique son activité, et pour le marché immobilier, le Crédit Immobilier et Hôtelier était la seule banque qui pourrait accorder ce genre de crédits, ainsi que l’Etat exigeait les autres banques à acheter des bons de CIH pour constituer des ressources destinées pour le financement de l’immobilier.

Les caractéristiques de la gamme prédéfinies par CIH : l’absence absolue de la concurrence, a fait que le CIH était libre dans la définition des caractéristiques de son crédit immobilier « modalités de remboursement, montant du crédit… » Bien sûr tout en respectant les dispositifs de la loi et les conditions exigées par l’Etat et Bank Al maghrib.

Taux d’intérêt : le CIH malgré qu’elle fût la seule banque habilitée à offrir le crédit immobilier dans le marché bancaire, elle n’avait toute fois pas le droit de fixer un taux d’intérêt débiteur par son choix car, BAM était chargé d’administrer le taux d’intérêt débiteur pratiqué par le CIH pour la distribution des crédits immobiliers au profit de la population.

Faible intérêt accordé à l’aspect communication : une situation absolument monopolistique qui caractérisait le marché des crédits immobiliers, a fait que la banque monopole « CIH » n’avait pas intérêt dans une augmentation des dépenses supplémentaires sur des axes de communication notamment la publicité qui restera inutile dans cette situation du marché.

2.2) Après la réforme

Aspect des banques mutualistes a remplacé celui des banques spécialistes « avec la reforme de la loi bancaire 1993 et 2006, ainsi des textes législatifs régissant le secteur bancaire en général et le marché des crédits en particulier, toutes la banques peuvent aujourd’hui émettre une gamme de crédit immobilier.

Les caractéristiques définissant la gamme « financement, mode de remboursement, Garanties » sont fixées sur la base des études qui respectent les besoins des clients et s’adaptent avec leurs capacités.

Les taux d’intérêts débiteurs sont librement fixés par la banque par convention avec son client demandeur du crédit immobilier tout en respectant le TMIC « Taux Maximum des Intérêts Conventionnels » que la banque ne doit dans tout les cas le dépasser au niveau de la définition du taux d’intérêt facturé au client.

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