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Exposé Sur Le 11 Septembre Entre Traumastisme Et Mysteres

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à 6’38 (102 minutes qui ont changé le monde)

Stupeur et désolation dans les minutes qui suivent pour tous les américains, les écrans géants de Times Square passent en boucle le crash du Boeing 767 dans la tour Nord Des Twins Tower. Tous les médias arrêtent leurs programmes pour filmer les deux tours.

Il est 9h03 et sous les yeux de tous les américains, un deuxième avion vient s’écraser sur la tour sud du World Trade center entre le 77eme et le 85eme étage. Panique la plus totale autour des tours jumelles.

12’13 à 12’30 (102 minutes qui ont changé le monde)

2 minutes plus tard en Floride, le vice président vient annoncer à Georges Bush, le président des États-Unis en visite dans une école primaire de Sarassota que les États-Unis sont attaqués. « Un deuxième avion a frappé la deuxième tour. Nous sommes Attaqués. »

0’49 à 1’13 (Le jour où l’Amérique fut attaquée)

A 9h29, Georges w. Bush prononce, depuis Sarrasota, un discours au sujet de ce qu'il vient de se passer. Il déclare aux téléspectateurs qu'il s'agit «apparemment d'un acte terroriste »

Peu de temps après, tout un dispositif de sécurité se met en place. A 9h36, le vice président est placé dans un bunker.

A 9h37, le vol 77 d'American Airlines, un Boeing 767, détourné après son décollage à Washington, s’écrase sur le Pentagone.

DIAPO

9h42, Les autorités de l'aviation civile, le FAA (Fédéral Aviation Authority) ferment l'espace aérien américain.

9h45, la Maison blanche et le Capitole sont évacués.

À 9h54 L’évacuation des membres clef du Gouvernement est activée par le président des états unis qui vient d'embarquer dans un avion du Air Force One.

9h57, Les passagers du Vol 93 d'United Airlines, un boeing 757 détourné dans le Newark, résistent aux terroristes en apprenant par téléphone les attaques des Tours jumelles et du Pentagone. (De nombreuses conversations sont disponibles sur internet)

9h59 : En 10 secondes la tour Sud s'effondre après avoir brûlée pendant 56 minutes.

10 minutes pour comprendre 3’43 et 4’12

10h03, le vol 93 détourné dans le Newark s'écrase en Pennylvanie (shanksville), acte des terroristes pour empêcher les passagers de reprendre le contrôle de l'avion.

10h28, après avoir brûlé pendant 102 minutes la tour Nord s'effondre à son tour.

11h02 le maire de New York, Rudolph Giuliani, fait fermer Wall Street et fait évacuer le sud de Manhattan.

13h04 ; Georges Bush déclenche l'alerte maximum. Il active le niveau delta du FPCON( force protection condition) : programme antiterroriste.

13h27 : l’état d'alerte est décrété à Washington par le maire Anthony Williams

15h37 : le groupe d’Al-Qaïda est soupçonné d’être impliqué dans les attentats.

17h20 : un immeuble voisin, la tour 7 du Wall Trade center, un immeuble de 47 étages s'effondre.

DIAPO

20h30 déclaration officielle de Georges Bush depuis la maison blanche au sujet des attentats qui fait état de « milliers de morts ».

II – Les médias face à l’indicible

Le lieu de la ville de New York rassemblant de nombreuses agences de presse, de télévision, la présence de caméra de journalistes sur les lieux dès le crash du premier avion, ont entraîné une médiatisation considérable et l’observation en direct du crash du 2ème avion, puis l’effondrement des tours.

Aux premières loges et très réactive immédiatement après les attentats du 11 septembre 2001, la presse américaine s’est rapidement trouvée dans une impasse. Impossible pour elle d’exercer son sens critique dans un pays frappé de stupeur et uni derrière son président. Le quatrième pouvoir avait perdu sa force.

La remarque valait aussi pour la presse. « On ne peut pas parler du 11-Septembre sans parler de la guerre car la couverture médiatique de l’événement était extrêmement patriotique » reconnaît Greg Mitchell, spécialiste des medias. En guerre, le pays le fut immédiatement, les chaînes d’information contribuant à instaurer un climat de peur à coups de breaking news et de news alert.

BREAKING NEWS – CNN (0’00 -> 0’37)

LE 11 SEPTEMBRE ET INTERNET

Partout dans le monde, les serveurs informatiques sont saturés. Des millions d’internautes se connectent à la recherche des dernières informations mais “80 % du réseau est hors service”, assure un expert à Londres.

Le site Le Monde.fr est lui-même concerné : après avoir pu mettre en ligne un premier article à 15 h 22, annonçant les crashs des deux avions dans le WTC, le site devient inaccessible.

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* Explication : Un dispositif médiatique a été mis en place au préalable. Les principales chaînes d’information américaines disposent d’une dizaine de caméras braquées en permanence sur des lieux symboliques ou stratégiques du territoire américain, comme le Pentagone, la Maison Blanche, Manhattan et donc le WTC. Ces caméras sont enclenchables à distance depuis la rédaction de la chaîne. C’est cette dernière caméra située à 3Km du WTC qu’utilise CNN.

* Vidéo amateur : C’est à deux français que nous devons l’unique vidéo du crash de l’avion contre la tour nord, il s’agit de celle de Jules et Gédéon Naudet. Ils étaient sur place car réalisaient un film sur l’apprentissage d’un jeune pompier new-yorkais. Ils se trouvent aux côtés du Capitaine Joseph Pfeiffer lorsque l’avion s’écrase.

Aujourd’hui, Jules Naudet raconte : "On entend un bruit d’avion très proche. Je lève la tête et je vois un avion passer entre deux immeubles. Réflexe, instinct, je tourne la caméra pour voir où l’avion va réapparaître. Il réapparaît derrière l’immeuble et s’encastre immédiatement dans la tour Nord".

Les frères NAUDET – 0’00 à 0’18

* Il ne fait aucun doute que le 11-septembre fut l’événement le plus photographié de l’histoire. Aux photographies des reporters se sont ajoutées, pour la première fois dans l’histoire du journalisme, celles, innombrables, prises par des témoins.

DES INFORMATIONS RECOMPOSEES :

* Peu avant le crash, un employé d’American Airlines avait reçu deux appels venant des hôtesses du vol AAL 11. Le premier, celui de Betty Ong, décrivait la prise de contrôle de l’appareil par les pirates de l’air. (vous pouvez l’écouter sur internet) Betty Ong reste en ligne pendant 25 minutes. Les détails donnés par l’hôtesse (description des terroristes, numéros de siège...) lancent l’enquête du FBI.

* Le second appel, plus bref, de Madeline Amy Sweeney, raconte les dernières secondes avant le crash : “Je vois l’eau. Je vois des immeubles, je vois des immeubles. On vole bas. On vole très, très bas. On vole beaucoup trop bas. Oh mon dieu, on est bien trop bas.” |

* [9 h 03 à New York] Sous les yeux médusés de millions de téléspectateurs à travers le monde, un deuxième avion percute la tour sud du World Trade Center.

IMEDIATETE

La lente progression du Boeing vers la tour, l'explosion, l'énorme boule de feu, les torrents de fumée noire, les débris qui tombent, sont retransmis en direct sur tous les écrans.

* Les chaînes américaines décident de s’échanger toutes leurs images : l’heure n’est plus à la concurrence.

Terrorisme & médias : impact émotionnel des images de violence. (Pourquoi une telle ampleur médiatique ?)

DIAPO

Selon une étude de Clément Chéroux qui consiste à analyser les unes des journaux américains parus les 11 et 12 septembre 2001, Les médias ont eu recourt à des images types. Il fait un constat statistique intéressant et représentatif de l’ampleur de la couverture médiatique de cet évènement : 41 % des unes représentent une photographie de l’explosion de la tour sud au moment où le vol 175 la percute, 17 % le nuage de fumée au-dessus de Manhattan, 14 % les ruines de Ground Zero, 13,5 % un des avions s’approchant des tours, 6 % des scènes paniques dans les rues de New York, et enfin 3,5 % le drapeau américain. Seules 5 % des unes ne correspondent à aucune de ces images-types. Dans ces photographies publiées par la presse, le World Trade Center est omniprésent : comme le souligne Chéroux, « c’est la souffrance du bâtiment qui domine », et qui prime sur celle des victimes humaines.

L’évènement du 11 septembre repose ainsi sur un paradoxe : il s’agit de l’évènement le plus photographié mais il est aussi celui dont le traitement médiatique fut le moins diversifié. En effet, les images prolifèrent mais on a eu la sensation de voir toujours la même

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