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ond à la forme, que nous importe de savoir que Céline nous parle de l'atrocité de la guerre, de l'amour difficile, de la cupidité des hommes, nous n'avons pas besoin de lui pour le savoir, mais ce qui fait qu'à mon sens il est le plus grand auteur du XXème siècle c'est qu'il trouve une forme parfaitement adaptée au fond des choses, voilà le génie des artistes. La beauté est l'apparition sensible du vrai, l'éclat, l'étincelle de vrai. Le vrai et le beau ainsi que le bon son inséparables, on retrouve l'idée vieille de 2000 ans de Platon....

3) Le langage des abeilles est un langage de signaux, c’est-à-dire qu’il consiste à envoyer et à recevoir des signaux, qui sont des signes avertisseurs. La danse est comprise comme un signal, c’est-à-dire une association de 2 faits physiques : la vision de la danse et l’action de partir butiner. Ce qui explique l’absence de dialogue. La danse est l’équivalent d’un feu rouge (rouge/Stop/ appuyer sur le frein). Et pour comprendre un feu rouge, il suffit d’avoir des yeux (fonction sensori-motrice) et une mémoire pour associer vision et action. OR comme le dit Benvéniste , il semble que seule l’humanité ait franchi le seuil de la représentation. Et c’est cette capacité symbolique qui fait que seul l’homme parle, mais aussi est technicien ( manipule des outils et tire de la nature des outils) et échange ( la monnaie présuppose cette capacité symbolique) .Et, c’est cette différence qui nous distingue encore des animaux même quand ils semblent comprendre notre parole, comme les singes.

4) Ce qui distingue une œuvre d’art d’un mot selon Hegel c’est que l’œuvre d’art représente une idée et non pas un signe, elle a un contenu qu’il faut voir plus loin que le visuelle, au final elle délivre en quelque sorte un message qu’on peut percevoir et non pas juste une image « l’art au contraire ne doit pas se servir de signes, mais donner aux idées une existence sensible qui leur correspond »

5) Ce qui distingue la pensée d’un philosophe et celle d’un artiste, selon Hegel est que le philosophe peut représenter des choses concrètes dans une réalité individuelle alors que l’artiste dans ses représentations y mettra forcement sa sensibilité mais peut avec ces représentations s’en servir pour en faire une autre conception, il sait s’en approprié pour les transformer comme il le souhaite et exprime plus ce qu’il ressent, sa personnalité.

6) Selon Hegel, la création artistique ne provient pas seulement de l’inspiration de l’artiste mais arrive grâce a un travail que l’artiste fait pour que son œuvre soit a son idéal. L’artiste n’invente pas ou ne rêve pas sa création mais l’imagine avant de la commencer, donc ce qui est « ridicule » selon Hegel c’est, le fait de croire que l’artiste a un don providentielle et qu’il n’a besoin d’un minimum de travail pour concevoir son œuvre.

7)

I) Il semble possible qu’une œuvre d'art nous parle

* une œuvre d'art qui nous parle ce serait donc parvenir à en déterminer le sens ou la signification.

* je vois, et je comprends ce que je vois parce que cela s'impose naturellement à notre esprit puisqu'il s'agit d’évidences.

* Une œuvre qui nous parle c’est une œuvre dont on est capable de l’expliquer

* je regarde le célèbre portrait de Johannes Vermeer « La laitière », et je suis alors capable alors d'expliquer qu'il s'agit d'une laitière en train de verser du lait dans une jatte. Et si je lis le petit écriteau accompagnant l'œuvre, je peux même expliquer qu'il était question pour Vermeer de jouer sur la diffusion de la lumière et d'approcher l'intimité des personnages dépeints (de la classe populaire) dans des intérieurs feutrés

II) Trouver en quoi une œuvre nous parle d'art n'est pas si évidente

* notre culture nous conditionne, et nous empêches de comprendre l’intérêt des œuvres trop novatrices.

* Nous avons appris à aimer, dès notre petite enfance, et la plupart du temps, les réactions face à une œuvre d'art sont « je n'aime » ou « je n'aime pas ». Il y a dans notre approche de l'œuvre d'art plusieurs dimensions culturelles, notre appréciation subjective est culturellement conditionnée. Ce subjectivisme n'est-il pas en contradiction avec l'idée même de compréhension ? Face à une œuvre, nous éprouvons du plaisir ou du déplaisir, et n'est-ce pas là un obstacle pour une compréhension universelle de l'œuvre ?

* Exemple : Nombreuses sont les personnes qui, aujourd'hui, trouve que l'œuvre « Carré Noir sur fond blanc » de Kasimir Malevitch

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