DissertationsEnLigne.com - Dissertations gratuites, mémoires, discours et notes de recherche
Recherche

Fiche De Lecture

Mémoires Gratuits : Fiche De Lecture. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires
Page 1 sur 10

rsonnages puisque leur rôle est de faire justice (les juges).

Le but de George Dandin est de prouver l'infidélité de sa femme. Angélique le trompe en fait pour le punir d'avoir arranger un mariage sans lui demander son avis. M. et Mme. De Sotenville, nobles ruinés acceptent de donner leur fille pour l'argent..

Obstacles :

George Dandin veut prouver les infidélités de sa femme, mais Angélique trop rusée, lui présente un obstacle.

Angélique aime Clitandre, mais son mari est un obstacle.

et Mme de Sotenville ont du mal à accepter le fait qu'un paysan entre dans leur famille, de ce fait George Dandin est leur obstacle.

III. Présentation formelle :

George Dandin est une comédie-ballet, encadrée d'une pastorale, structurée en 3 actes et 4 intermèdes musicaux. Cette pièce a été réalisée pour le « Le Grand Divertissement Royal de Versailles ». Elle est écrite en prose, et composée de 6-8 scènes dans chaque acte.

Structure :

Acte I, scène 1 :

Elle représente l'exposition. La première scène est un monologue, elle présente le personnage éponyme, ainsi que le thème principal de la pièce ; son mariage malheureux avec une jeune fille noble.

Acte I, scène 2 :

L'action s'engage au moment où Lubin annonce, par hasard, à Dandin que sa femme se laisse courtiser par Clitandre.

Acte III, scène 8 :

Monologue de George qui ne trouve que la mort comme issue. « Le meilleur parti qu'on puisse prendre, c'est de s'aller jeter dans l'eau la tête la première ».

Dénouement :

Le personnage principal, après un dernier échec, semble désespéré. Mais le ballet qui suit propose un véritable dénouement de comédie, en entraînant George dans un tourbillon de chants et de danses en l'honneur de l'amour et du vin. L'évènement permettant le dénouement est lorsque Dandin finit par rejoindre les paysans, ses anciens amis, ses origines..

Les personnages principaux :

et Mme. De Sotenville, beaux parents de Dandin et parents d'Angélique, sont des nobles ruinés qui tirent profit de l'argent de Dandin. Ils sont dupés, puisqu'ils croient à tout ce que leur dit Angélique, et conservateurs ; en ce qui concerne l'honneur de leur fille. Acte II, scène 7 M. de Sotenville : « l'honneur de notre famille nous est plus chère que toute chose ».

Angélique, femme de Dandin et fille de M. et Mme. De Sotenville, amante de Clitandre trompe son mari afin de le punir d'avoir arranger un mariage sans lui demander son avis.

La femme rusée :

Dans l'acte I, elle utilise le mensonge de façon plus subtile que Clitandre et Claudine : alors que ceux-ci se contentent de nier, elle utilise un double langage qui lui permet de donner en même temps une réponse favorable à Clitandre.

A l'acte II, elle se livre à ce qu'on pourrait appeler un double diadoque, répondant à la fois à George Dandin par des paroles, et à Clitandre par des gestes. Un peu plus tard, c'est elle qui sauve la situation : elle fait semblant de repousser Clitandre, et parvient même à battre son mari devant tout le monde. On notera que la jeune femme ne ment pas seulement à son mari, mais aussi à ses parents : le discours qu'elle adresse en apparence à Clitandre s'adresse en réalité aux trois personnages cachés près de la porte. Du coup, son obéissance à son père dans la dernière scène paraît suspecte : « Ce mot me ferme la bouche et vous avez sur moi une puissance absolue »(III, 7).

Pourtant, à l'acte III, George Dandin semble bien près de la victoire puisqu'il a piégé sa femme, dehors, e, pleine nuit. Mais Angélique, jamais à court d'idées, essaie plusieurs stratégies. Elle commence par mentir (« quel grand mal est-ce qu'il y a à prendre le frais de la nuit? »). Voyant que c'est inutile, elle choisit de dire la vérité : elle reconnaît sa faute, et promet de renoncer aux rendez-vous galants si son mari ne dit rien à ses parents. Comme George Dandin refuse, elle prend alors un ton tragique et menace de se tuer. La ruse, cette fois, est efficace et son mari se fait à son tour piéger dehors. Angélique parle alors dans un style bien différent : « D'où vient-tu, bon pendard ? »

George Dandin, le « mari confondu »

Le sous titre de la pièce, le « mari confondu », fait allusion aux échecs successifs du personnage principal. « Confondre quelqu'un », au XVIIe siècle, signifie le faire échouer ou le démasquer. Or, si le paysan passe son temps à essayer de « confondre » sa femme, de démasquer ses mensonges, il échoue chaque fois, et c'est lui qui se fait « attraper ».

Le nom « Dandin »

Le nom commun « dandin » désignait autrefois un homme niais et maladroit. Le sens est resté dans le verbe « se dandiner », qui signifie « marcher maladroitement »;

Trempé par sa femme

Les rendez-vous galants de Clitandre et d'Angélique font de George Dandin un mari trompé ou « cocu ». C'est là un personnage typique et souvent représenté dans la littérature. Le thème du triangle mari-femme-amant survis bien après Molière. Au théâtre, c'est surtout le vaudeville qui, à la fin du XIXe siècle, s'amuse de ces situations cocasses : une scène typique est celle où la femme est surprise par son mari avec son amant ; ce dernier a généralement le temps de se cacher dans le placard en entendant la fameuse réplique « Ciel, mon mari ! ».

Le paysan trempé par tous

Mais George Dandin est surtout trempé par la ruse, et pas seulement de la part de sa femme. Tous les personnages de la pièce semblent se liguer contre lui. Les jeunes gens sont daccord pour mentir et les époux Sotenville les croient sur parole. George Dandin se rend bientôt compte de ce complot et comprend que sa parole ne vaut rien : « Je ne dis mot, car je ne gagnerais rien à parler » (II, 8). « Confondu », qui signifie aussi « stupéfait », « très étonné », convient à ce personnage complètement dépassé par les évènements.

Un personnage comique ?

Cet acharnement contre George Dandin pose la question de savoir si ce personnage fait rire ou pleurer. Dès le monologue de la première scène, le paysan se plaint des « chagrins » que lui cause son mariage : ses découvertes ne font que confirmer ses craintes, et il ne pourra rien faire pour se tirer de cette situation. Bien au contraire, toutes ses tentatives ne feront qu'aggraver les choses : n'est-ce pas là une vraie tragédie ? N'est-ce pas une fin de tragédie que celle où le héros, définitivement vaincu, parle de se tuer ? Mais, ici intervient la pastorale, où les bergers proposent à George Dandin, plutôt que de se jeter à l'eau, de noyer son chagrin..dans le vin !

Entre le barbon ridicule et la personnage tragique enfermé dans un piège mortel, l'éventail est large, et Molière nous laisse le choix. Les intermèdes de la pastorale, en tout cas, nous rappellent que George Dandin à l'origine, était bel et bien un divertissement.

Procédés comiques :

George Dandin , qui est à la réécriture d'une farce représentée par Molière, a gardé les façons de faire rire propres à la farce. Mais d'autres formes de comique en font une comédie plus variée et riche.

Un comique facile, hérité de la farce

Les farces, courtes pièces représentées depuis le Moyen Âge devant un public populaire, mettent en scène un comique directement visible, fondé sur les gestes. Ainsi, les coups de bâton sont un moment bien connu, un peu comme dans notre guignol. On retrouve cet élément farcesque dans la scène où Angélique frappe son mari, en faisant semblant de vouloir punir Clitandre.

Le comique de gestes est également mis en œuvre dans les chassés-croisés de l'Acte III : à cause de la nuit, les couples se mélangent ; plus grave (mais aussi plus comique), Lubin prend ensuite George Dandin pour Claudine et lui embrasse la main : « Ah! Que cela est doux ! Il me semble que je mange des confitures. » Enfin, George Dandin doit répéter trois fois ses ordres à Colin, car il ne le voit pas ; les deux hommes finissent par se cogner et tomber.

C'est aussi par gestes qu'Angélique communique avec Clitandre pendant qu'elle parle à son mari (II, 2) : George Dandin croit que ces gestes s'adressent à lui : « Il ne

...

Télécharger au format  txt (13.6 Kb)   pdf (121.4 Kb)   docx (11.3 Kb)  
Voir 9 pages de plus »
Uniquement disponible sur DissertationsEnLigne.com