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Introduction d'un mémoire

Dissertation : Introduction d'un mémoire. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  10 Janvier 2018  •  Dissertation  •  2 041 Mots (9 Pages)  •  707 Vues

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La traduction a toujours été liée à l’histoire de l’humanité d’une manière ou d’une autre. Elle a toujours  consolidé la relation entre les Hommes en les aidant à mieux communiquer entre eux et partager leurs différentes cultures.                                                               La traduction alors, occupe une place primordiale, car maitriser une autre langue                                 hors  sa langue maternelle est devenue une nécessité.  

Au fil du temps, l’homme s’attache de plus en plus aux médias audiovisuels qui sont devenus indispensables dans sa vie quotidienne. Ainsi donc, une relation entre la traduction                 et ces médias audiovisuels s’est tissée. Ce qui a donné naissance à un nouveau champ d’études  appelé la traduction audiovisuelle (TAV). Chose qui  a fait  que la plupart des études actuelles en traduction vont vers la traduction audiovisuelle  et cela parce qu’elle est considérée comme le moyen le plus rapide pour la transmission des informations et la transmission de toute production culturelle. L’image est considérée comme l’élément le plus essentiel dans ce domaine, mais aussi, elle est devenue «le boom » qui a changé, et qui change encore la vie de l’Homme et des peuples, car rien ne se passe dans le monde sans que son image atteigne tous  les recoins de la planète.

La traduction audiovisuelle apporte son aide au spectateur afin qu’il puisse dépasser certaines barrières linguistiques qui le confrontent  quand il est devant son écran.                                        Pour ce faire, le traducteur recourt au sous-titrage qui est l’un des types les plus utilisés.    Mais ce type est régi par plusieurs paramètres à savoir la synchronisation entre le son                       et l’image, la longueur des sous-titres et l’utilisation de termes adéquats à la culture cible. C’est donc, un processus complexe qui implique les différences  culturelles, les problèmes  techniques  ainsi que la langue. Le sous-titreur se trouve alors dans l’obligation de prendre tout cela en considération afin qu’il puisse rendre le sens du texte source.

Afin que ce sens soit rendu, le sous-titreur recourt  systématiquement à plusieurs stratégies, le cas de l’omission, qui est une stratégie qui consiste à supprimer ou omettre certains éléments du texte source et généralement à cause des contraintes techniques comme le manque de place sur l’écran ou le manque de temps pour traduire tout ce qui est dit, ou encore quand le sous-titreur ne trouve pas d’équivalents dans la langue cible.                                     Mais elle est aussi utilisée quand il y a répétition de mots dans le texte original, ou quand le spectateur est renseigné et comprend tout grâce au contexte audiovisuel qui le rend parfaitement conscient de la situation. Mais dans certains cas,  l’omission est utilisée par le traducteur sans qu’elle soit justifiée et sans raison valable.

L’omission, dans le présent mémoire intitulé L’omission en traduction audiovisuelle Étude critique analytique du sous-titrage du film «وراء المرآة » « L’envers du miroir » de Nadia CHERABI-LABIDI de l’Arabe vers le Français fera l’objet de notre recherche.  Nous avons opté pour ce phénomène, car comme nous avons dit plus haut, il est considéré comme l’une des stratégies à laquelle recourt constamment le sous-titreur, donc nous avons voulu l’analyser de plus près et voir comment et dans quelles situations le sous-titreur y recourt le plus souvent. A cet effet, nous avons choisi le film  «وراء المرآة » « L’envers du miroir » comme corpus car il répond parfaitement aux besoins de notre recherche, vu le nombre d’expressions omises par le sous-titreur.

Avant d’entamer notre recherche, nous nous sommes fixées deux                                             buts essentiels : mettre l’accent sur les nombreuses contraintes qui entravent le sous-titreur                      et qui font de cet exercice un exercice délicat et s’intéresser aussi aux stratégies que peut suivre le sous-titreur afin d’éviter, dans la mesure du possible, l’omission.

En essayant d’étudier ce phénomène qui est l’omission, nous nous sommes inévitablement posées plusieurs questions, ce qui nous a amené à formuler la problématique suivante :

Qu’est-ce que l’omission en traduction et en quoi consiste-t-elle ?                             Quelles sont les raisons qui poussent le traducteur à omettre un élément dans un                           sous-titre ? Quels sont les différents niveaux dans lesquels apparait l’omission ? Quelles sont les stratégies que peut suivre le sous-titreur afin d’éviter, dans la mesure du                            possible, l’omission ?                                

Pour répondre à ces questions, nous avons proposé les hypothèses suivantes :

  • L’omission est le fait d’omettre certains éléments du dialogue ou du texte source.
  • L’omission peut-être le résultat  de la non-synchronisation de l’image                                     avec le sous-titre comme elle peut être due à la vitesse avec laquelle les acteurs parlent, ou encore à l’absence d’équivalents dans la langue cible.
  • L’omission peut se constater au niveau linguistique, culturel et technique.
  • L’omission peut-être évité, dans la mesure du possible, en y recourant à l’abréviation ou à la compensation.

Nous avons décidé de répartir ce mémoire en deux chapitres, le premier traitera de la théorie et le deuxième sera consacré à la pratique.

Nous allons donc, dans le premier chapitre définir la traduction audiovisuelle) 1) tout en donnant un bref aperçu historique sur cette dernière (2). Ensuite, nous verrons les différents types de cette traduction (3), mais nous allons s’attarder sur le type le plus utilisé qui est le sous-titrage (3.2), et cela parce qu’il fait l’objet de notre étude.                                          Nous allons, d’abord, le présenter d’une manière générale pour ensuite aborder ses fonctions (3.2.1), ses étapes (3.2.2) et ses méthodes (3.2.3), mais dans ce point nous allons s’attarder sur l’omission (3.2.3.3) qui est le phénomène et sujet principal de cette présente recherche.                 Nous allons donc, définir l’omission (3.2.3.3.1) dans son sens le plus large et général en ayant recours à des dictionnaires, mais aussi chercher sa signification dans le domaine de la traduction et plus particulièrement dans le domaine de la traduction audiovisuelle.                    Ensuite, le deuxième point qui sera abordé sera l’omission vue par les penseurs (3.2.3.3.2), en d’autres termes, la vision des penseurs et comment voient-ils l’omission en traduction ? Juste après nous aborderons un autre point qui traitera les raisons de cette omission en traduction (3.2.3.3.3), et ce qui pousse le traducteur à omettre des éléments du texte source.                               Par la suite nous allons revenir aux types du sous-titrage (3.2.4) ainsi que ses contraintes (3.2.5). Juste après nous aborderons les méthodes qui régissent la traduction audiovisuelle (4). Pour enfin arriver à parler de la théorie du Skopos (5), parce que nous la considérons comme la théorie la plus adéquate et la plus appropriée lors de notre analyse de l’omission dans le sous-titrage du film intitulé وراء المرآة  L’envers du miroir de Nadia CHERABI-LABIDI. Une analyse pour laquelle nous consacrerons le deuxième chapitre.

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