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L'Empreinte Écologique

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e de conscience des dimensions finies de la terre

La prise de conscience par l’homme des dimensions finies de la terre n’est pas, en tant que tel un événement récent.

Au 3 ème siècle avant Jésus-Christ, Ératosthène parvint à calculer avec précision la circonférence de la terre. Bien plus tard Copernic et Galilée par leurs travaux viennent ébranler la vision que le monde occidental se faisait de la terre , en révélant qu’ elle n’était pas le centre de l’univers et qu’elle n’était qu’une simple planète qui tournait autour su soleil. Mais malgré cette révélation, durant les siècles qui suivirent, elle n’eut d’impact significatif sur l’approche de l’homme sur la nature.

L’impression d’immensité semblait constituer une raison pour ne pas s’inquiéter de sa capacité à répondre aux besoins croissants de l’humanité. A cette impression s’ajouta l’idée fondatrice des Lumières selon laquelle l’Homme ne serait capable de réaliser ses progrès sans une certaine forme domination sur la terre.

Avec l’émergence de la révolution industrielle, les progrès de la science, les évolutions technologiques, l’exploitation des énergies fossiles fut de plus en plus massive.

C’est à partir de la seconde moitié du 20 ème siècle que le rêve des Lumières tourne au cauchemar. Car cette d’un coté les progrès techniques et scientifiques ont permis des avancées telle que l’augmentation de l’espérance de vie. Mais d’un autre coté la terre de plus en plus mutilée souillée montre des signes de faiblesse.

Durant la période de forte expansion des « trente glorieuses » les menaces sur l’environnement ce font de plus en plus précises et violentes.

L’impression de vulnérabilité ne va que s’accroitre au cours des décennies suivantes, par des atteintes à l’environnement tels les pluies acides, marées noires, réduction de la biodiversité …vont faire naitre une prise de conscience accrue sur la vulnérabilité de l’écosystème.

Le mythe d’une nature aux ressources infinies va peu à peu s’écrouler. L’Homme est devenu en quelques décennies une menace pour l’équilibre écologique de la planète. C’est à cette époque que les préoccupations environnementales vont s’inviter au premier plan de l’agenda politique international.

2) Les grandes étapes de la prise de conscience internationale

Le club de Rome fondé par Aurelio Peccei et Alexander King en 1968, va commanditer une étude prospective visant à monter que la dépendance du système économique vis-à-vis de la croissance est une aberration dans un monde naturel dont les capacités sont limitées.

Les conclusions n’étaient guère optimistes : les différentes variables introduites démontraient sans ambiguïté à quel point les sociétés humaines ne pouvaient poursuivre leur objectif de croissance démographique, économique et industrielle sans tôt ou tard atteindre l’une des limites critiques inhérentes à notre écosystème.

Dans la foulée de la publication du rapport du club de Rome(Meadows), que fut organisée à Stockholm la première conférence sur les l’environnement humain. Cette conférence fut un échec retentissant car les préoccupations environnementales des pays riches n’étaient pas les même que celle des pays pauvres. Mais cette conférence permis de souligner qu’il fallait réconcilier à l’échelle planétaire les exigences de protection de l’environnement et de développement socioéconomique.

En 1974 lors de la réunion internationale de Cocoyoc proposa quelques piste convergence des intérêts économiques et écologiques. Cette réflexion aboutit à une nouvelle formulation : l’écodéveloppement.

Malheureusement le premier choc pétrolier relégua les préoccupations environnement au second rang. C’est en 1983 qu’une commission mondiale sur l’environnement et le développement (CMED) verra le jour. La commission publia une synthèse de solutions concrètes permettant de réduire les inégalités mondiales tout en respectant les capacités de charge des écosystèmes, qui y consacra la notion de soutenabilité.

3) La naissance du développement soutenable.

L’essentiel du rapport de la CMED va consister à cristalliser l’attention autour des valeurs partageables par les plus grand nombre d’écologistes et industriels, pays riches et pauvres. C’est en particulier autour du concept de développement soutenable que ces valeurs communes vont s’agglomérer, notamment par une définition qui considère ce concept comme ; « un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre les générations futures à répondre aux leurs. » Cette définition à permis d’insister sur la nécessité d’une forme de solidarité intergénérationnelle.

Les auteurs du rapport insistent sur le fait que cette notion est conditionnée par une double exigence. Tout d’abord l’exigence de développement en particulier pour les pays les plus pauvres, afin de répondre aux besoins des plus démunis.

Et ensuite une exigence de soutenabilité écologique en particulier cette notion s’adresse au pays les plus riches afin de rendre nos de vie compatible avec la capacité limité de l’environnement.

C’est l’exigence de soutenabilité écologique qui nous intéresse plus particulièrement, car l’empreinte écologique tente de répondre à cette exigence.

II. Les conditions de la soutenabilité écologique

La dimension finie de l’écosystème terrestre n’est aujourd’hui plus à démonter, et c’est par la participation de l’approche systémique (macroscope) qui à permis l’émergence du concept de soutenabilité.

1) Ingrédients et recette de la vie sur terre

Les ingrédients nécessaires à l’apparition et au maintien de la vie sur terre peuvent se résumer par de l’énergie et des stocks de matières.

1) De l’énergie

L’écosystème est traversé par des flux d’énergie. Cette énergie est la condition sine qua non de son fonctionnement. Sur terre différentes sources d’énergie coexistent : celle qui proviennent de l’activité géologique, celle issu de l’extraction terrestre et celle qui provient du soleil. Cette dernière constitue l’essentiel de l’énergie total circulant dans l’écosystème et détermine prioritairement la présence de vie sur terre.

A l’échelle de l histoire de l’humanité de soleil s’apparente à une ressource inépuisable d’énergie.

2) Des stocks de matière

L’écosystème terrestre est composé de plusieurs réservoirs de matières qui entretiennent d’étroites relations. Il existe deux types de stocks de matières, inerte (abiotique) et vivante (biotique).

La terre est composée de trois sphères abiotiques, l’atmosphère, la lithosphère et l’hydrosphère, qui ont permis l’émergence de la vie sur terre, constituant ainsi une quatrième sphère à part entière : la biosphère.

Ces 4 sphères sont interpénétrées, elles tissent entres elles des liens multiples et complexes.

On voit apparaître dans ces sphères 6 éléments chimiques, l’azote, l hydrogène, l’oxygène, le Carbonne, le phosphore et le soufre ; ils sont présents en nombre limités, il faut continuellement les recycler et disposer de vastes réservoirs pour les stocker.

L’écosystème fonctionne donc de manière cyclique. Ces cycles qui font intervenir aussi bien des êtres vivants que des processus géologiques, sont connus sous le nom de cycles biogéochimiques.

2) L’économie de la nature : producteurs, consommateurs et recycleurs

Le cycle de la vie repose en particulier sur les échanges complémentaires entre trois types d’organismes : les producteurs primaires, les consommateurs et les décomposeurs.

1) Les producteurs primaires (autotrophes)

Les producteurs primaires sont à l’origine de la vie sur terre et servent de base à toute la chaine alimentaire. Ces organismes végétaux sont qualifiés d’autotrophes car ils ont la particularité commune de pouvoir synthétiser la lumière du soleil et les éléments non organiques continus dans l’air ou dans le sol pour les transformer en matière vivante et organique. Ce phénomène de transformation est plus connu sous le nom de photosynthèse.

Ce phénomène permet aux végétaux de capter certains éléments comme le carbone de l’atmosphère et de le transformer en oxygène et de le rejeter dans l’atmosphère.

Rien ne serait donc possible dans le cycle de la vie sans cette impulsion initiale donnée par les producteurs qui permet de transformer les éléments minéraux en matière vivante.

2) Les consommateurs (hétérotrophes)

Les consommateurs ou appelés aussi hétérotrophes sont des organismes ayant besoin de substance biochimique dans son alimentation pour produire sa propre énergie cellulaire (herbivore, carnivore…) et assurer leur survie et leur métabolisme en général.

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