L'homme et l'animal

DEVELOPPEMENT de FRANÇAIS

        Dans un premier temps, on peut voir à travers les documents proposés que les liens qui unissent l’homme à l’animal de compagnie soient des liens affectifs puissants. Selon Jean-Pierre Digard, dans son essai « Les Français » (1990), les animaux sont animés par leur propriétaire. On retrouve cet aspect dans le poème « Une chatte » qui appartient dans recueil « Le coffret de santal » (1873) où on peut suggérer que la chatte fait partie de l’univers familier du poète au vue de la description précise de la réalité.

        La fonction affective réunissant l’homme et l’animal apparait dans l’extrait de l’essai proposé. Les animaux sont maternés et surprotégés et mis au niveau des enfants alors que les animaux de rente sont seulement élevés pour être exploités ou mangés. S’il on en croit Patrick Pageat dans le quotidien « Libération » en 2005 dans l’article « Des animaux de plus en plus humains dans nos têtes », fait apparaitre le chat comme un animal à l’origine employé pour surveiller les grains des paysans et qui a acquis une dimension affective. Puis, la photographie de Valdonna datant de 2009 insiste sur l’humanisation de l’animal. Le chien est à l’égal des hommes à cause des vêtements qu’il porte. Cela remplit évidemment la fonction affective de l’homme sur l’animal. Le poème « Une chatte » nous laisse entendre que comme l’on s’adresse à lui comme à un humain il suggère que c’est un être cher pour lui.

        Mais, le lien qui unit l’homme et l’animal peut être parfois un lien irrationnel. Jean-Pierre Digard n’évoque que les attitudes que l’on qualifie d’irrationnelles quand on les retrouve chez les autres. On a alors un point de vue objectif à la situation c’est pourquoi on remarque que les Français ont à l’égard des animaux des attitudes « irrationnelles ». Dans l’extrait du quotidien on fait plutôt rentrer l’animal dans une relation affective, esthétique ou symbolique quand l’homme se montre avec son animal de compagnie. Alors que dans le poème transparait un chat que l’on associe à l’image de la femme avec la description si précise que l’auteur en fait et de la mort avec le champ lexical qui s’y accompagne. La photographie du chien donne à l’animal une apparence révélatrice que l’on a avec lui. Ici on constate que l’homme a habillé son chien, ce qui donne une idée de la relation homme-animal.        

        Dans un second temps on peut voir que les Hommes instrumentalisent l’animal. L’essai de Digard sous-entend que les Hommes ont une relation contradictoire avec leurs animaux de compagnie. Si nous aimons nos animaux de compagnie c’est pour se sentir autorisés à manger les animaux que nous élevons dans ce but. Charles Cros prolonge cette idée que les Hommes ont une relation contradictoire avec les animaux puisque d’une part, il évoque la recherche de l’animal puis sa fuite grâce à certains groupes verbaux.

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