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La Bruyère, les caractères

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Par   •  13 Mai 2023  •  Cours  •  1 340 Mots (6 Pages)  •  239 Vues

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Révisions les caractères de la Bruyère ; 

  • Publié en 1688
  • Œuvre moraliste (Auteur de réflexions sur les mœurs, la nature et la condition humaines) qui s’inscrit dans le classicisme ; imitation des anciens (grec et latin érigé en model) (parcours : la comédie sociale)
  • Esthétique fragmentaire/ esthétique de concision et de brièveté (gage de sobriété/ naturel que le lecteur classique adore)
  • L.B dépeint le fonctionnement de la société
  • Livre V ; De la société et de la conversation : L.B évoque l’art d’être en société. Il dresse le portrait de personnage contraire aux valeurs de civilité, de politesse et d’honnêteté
  • Livre VI ; Des biens de fortune ; Le moraliste met l’accent sur le rôle de l'argent. L’argent déstabilise l’ordre sociale et crée des différences de fortunes qui ne repose pas sur le mérite.
  • Livre VII ; De la Ville ; Il dépeint la ville comme un théâtre, ou tout est masqué. Les hommes sont reliés les uns aux autres par le regard (instrument de comparaison /malveillance /moquerie)
  • Livre VIII ; De la cour ; L.B présente le Tableau satirique de la cour de Louis XIV. S’intéresse au courtisant. Il montre la superficialité d’une société soumise au culte des apparences.
  • Livre IX ; Des Grands ; Dresse le portrait des hommes de la haute noblesse. Ce sont des hommes orgueilleux, vaniteux imprévisible et corrompu. Cela permet à l’auteur de démontrer que le rang social n’est pas toujours synonyme de mérite.
  • Livre X ; Du souverain ou de la République ; L.B critique la guerre et adresse des conseils aux dirigeants et au roi.
  • Thèmes majeurs ;

1- L’honnête homme : L’idéal de l’homme aux XVII siècle. Un homme mesuré convenable et cultivé qui n’essaye pas de paraitre pour ce qu’il n’est pas. Ainsi les portraits satiriques présent dans les Caractères sont à lire comme des contres modèle de l’honnête homme

Ex ; Théodecte dans le livre V est trop théâtrale. Il veut être le centre de tout et emploie des tons de voix excessif qui manque de discrétion. Il incarne le contraire de l’honnête homme

2- Le théâtre du monde :  L.B représente le monde comme un grand théâtre. Ce monde est théâtral car chacun met en scène sa richesse et sa fortune dans une société régit par l’artifice et la superficialité. Ainsi, le champ lexical du regard est omniprésent tout au long de l’œuvre. Tout est spectacle, tout est destiné à être vu.

Ex ; L.B dit dans le livre VII ; “ l’on se donne à Paris (…) pour se regarder au visage et se désapprouver les uns les autres.  

Ainsi, il montre que chaque courtisan est un acteur. Par conséquent cette comédie sociale est néfaste car l’art de la dissimulation détruit le naturel, principe très important au XVII siècles.

3- La Cour et la ville ; Deux espaces qui font ressortir le vice des hommes. Pour L.B ces deux espaces sont les lieux du changement perpétuelle, rien n’y est stable, tout est toujours en mouvement,

Ex ; Champ lexicale de l’agitation dans le portrait de Simon Et Clitandre Livre VIII, fragment 9

4- L'argent ; Dans le livre VI, L.B dénonce la supériorité de l’argent sur la vertu/mérite. En effet, l’argent perturbe l’ordre sociale. L.B estime que le mérite aristocratique, celui de la noblesse, se perd au profit du règne de l’argent et cela par la monté en puissance de la bourgeoisie

Ex ; Dans le livre VI, Giton incarne l’homme riche, l’homme se donne tous les droits sur les autres en raison de sa fortune. Et pourtant sa fortune ne semble pas être le fruit d'un travail abondant car L.B écrit ; “ Il dort le jour, il dort le nuit”. L'argent est donc devenu un instrument de décadence.

Celui qui ne possède pas d’argent, comme Phédon dans le livre VI est rejeté par la société et inapte à toute interaction sociale.

5- L'art de gouverner ; Dans le livre X, LB réfléchit au meilleur gouvernement possible ; Il critique la tyrannie, qu’il décrit comme la manière la plus horrible et la plus grossière de se maintenir. Il critique également la guerre et le désire de conquête de certain prince. Loin d’être belliqueux, le roi doit être le père du peuple et assuré la paix et la tranquillité public et non poursuivre sa gloire personnelle

Ex ; Dans le fragment 29 du livre X, L.B représente même le roi comme un berger qui conduit son peuple avec justice, fermeté mais surtout sobriété et humilité. On remarque la transposition de l’idéal de l’honnête homme en politique. Finalement, le souverain doit diriger le peuple en honnête homme.

  • Caractéristiques de l’écriture de LB ;

Maxime ; écriture brève / affirmation à valeurs universelle au présent de vérité générale. Qui lui permet d’étudier l’homme et l’âme humaine d'une manière brève

Ecriture satirique ; L.B souvent recours au portrait en action qui lui permet de brosser rapidement une caricature (observer nos défauts en suscitant le rire (procédé utilisé tel que l’énumération que donne un effet cumulatif/ dénonce la démesure et l’impolitesse des personnages décrit)

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