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La Nouvelle Vague Et Son Influence

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Cassard, et nous retrouvons donc le nom Cassard dans les deux films. Dans Ma mère, CH aborde la question de l’inceste entre sa mère et son fils, un sujet tabou, à l’encontre des « bonnes mœurs », de la même manière que les réalisateurs de la Nouvelle Vague voulaient casser les conventions de leur époque, se débarrasser des sujets traditionnels. Dans Dans Paris, tourné en 2006, CH s’inspire plutôt explicitement des cinéastes des années 60 : le tournage fut réalisé en à peine un mois, avec peu de moyens, une grande part d’improvisation. Dans Les Chansons d’amour, CH laisse une grande place à la musique, musique que l’on retrouve dans Les Demoiselles de Rocheford de Jacques Demy, Jules et Jim de Truffaut, Cléo de 5 à 7 d’Agnès Varda… Une partie du film Les Bien-aimés, dernier long-métrage du cinéaste, se déroule dans les années 60, contexte évidemment largement exploité dans les films de la Nouvelle Vague. La capitale française, Paris, tient une place importante dans la plupart des films de Honoré : le réalisateur nous offre une visite personnalisée et à différentes époques, à travers les yeux et les pensées de ses personnages. A bout de souffle (Godard), Les 400 coups (Truffaut), Paris nous appartient (Jacques Rivette)… tous ces films, et bien d’autres, ont pour lieu commun Paris.

Enfin, tout comme Jean Luc Godard a longuement collaboré avec Anna Karina dans nombre de ses films (Le petit Soldat, Une femme est une femme, Pierrot le Fou, Bande à Part…), on retrouve dans la quasi-totalité des films de CH la figure de Louis Garrel (Ma mère, Dans Paris, Les Chansons d’amour, La Belle Personne, Non ma fille tu n’iras pas danser, Les Biens aimés).

Si les cinéastes de la Nouvelle Vague ont évidemment influencés les réalisateurs français (je pense ici aussi et surtout aux héritiers directs : Philippe Garrel, Jean Eustache, Jacques Doillon, André Téchiné…), ils aussi influencés le cinéma québécois. Le film Les Amours Imaginaires de Xavier Doilon le prouve : personnages parlant directement au public face à la caméra, références au Mépris de Godard ou à Jules et Jim de Truffaut (l’histoire se construit autour du triangle amoureux que forment Francis, Marie, et Nicolas).

A la fin des années 1960, le cinéma de la Nouvelle Vague a aussi touché les Etats Unis ; en effet, le film Bonnie and Clyde, réalisé par Arthur Penn en 1967, devait initialement être réalisé par François Truffaud. Jean Luc Godard aussi avait été contacté, mais son projet de tourner le film en un mois, en hiver et au Texas, fut abandonné, tout comme celui de Truffaut.

En somme, le cinéma de la Nouvelle Vague, très spontané et novateur, continue d’influencer les réalisateurs d’aujourd’hui. Ces derniers actualisent constamment ces méthodes novatrices et cet esprit contestataire dans leurs propres films, mais les références directes restent encore présentes.

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