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La Pensée Économique

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Théorie des avantages comparatifs (DIT : division internationale du travail) : on est en commerce international et on cherche à savoir dans quel produit un pays doit se spécialiser à l’exportation. Selon Smith, on se spécialise selon la théorie des avantages absolus. Selon Ricardo, il ne faut pas comparer horizontalement les productions mais verticalement des productivités.

B) MARX

Marx utilise les instruments des autres classiques mais se sépare d’eux en rejetant le capitalisme qu’il considère inhumain, créateur de misère, de chômage et d’exploitation de l’homme par l’homme. Sa théorie économique est une prévision historique : plus le capitalisme avance et plus il s’autodétruit.

Il y a deux formes de production marchande : ( M=marchandises et A=argent)

- simple : M1>A>M : vendre pour acheter autre chose. Le but est le besoin.

- Capitaliste : A>M>A’ où A’>A : acheter pour vendre plus cher. Le but est la plus-value (A’-A)

Dans l’entreprise, la plus-value se définit comme Surtravail/travail nécessaire. L’ouvrier ne sait pas qu’il suffit de 6h pour atteindre le salaire correspondant à sa production, en conséquence le patron se met 2 heures dans la poche. Pour augmenter la plus-value, il faut faire un gain de productivité donc il faut des machines de plus en plus performantes donc il faut investir dans la technologie.

Or le profit=plus-value/(K+T)=plus-value/(K constant©+K variable(v)). On arrive au paradoxe suivant, si on augmente © en gardant la même masse salariale, la plus-value va augmenter moins vite pour cause d’amortissement des machines. On obtient un dénominateur qui augmente plus vite que le numérateur donc plus le capitalisme avance et plus le profit baisse à moins de licencier massivement. De plus, seules les grandes entreprises ont les moyens d’acheter des techniques de pointe, en conséquences les petites ferment à terme. Le capitalisme est donc voué à sa propre destruction.

II) Les néoclassiques (marginalistes)

La valeur

Il y a une rupture par rapport à la valeur d’échange des classiques. Pour eux, ce qui fait la vraie valeur d’une marchandise est son utilité ; hors ce qui est utile pour un ne l’est pas forcément pour l’autre, la valeur est donc subjective. En disant cela, les néoclassiques inventent la micro-économie c’est à dire l’étude des comportements individuels.

A) Le calcul de la marge

Ils inventent une nouvelle forme de calcul mathématique qui permet d’étudier des unités et non pas des totaux. Ils en déduisent une loi valable partout en économie : la loi de l’utilité marginale décroissante.

B) La concurrence pure et parfaite

On arrive à l’équilibre entre l’offre et la demande grâce au libre jeu des prix. Ceci est vrai pour tous les marchés : biens, services, capitaux et travail.

III) Keynes

Le circuit keynésien :

Injection

Investissement

On est à l’équilibre (PN=DN) à condition que l’épargne = l’investissement. On peut être à l’équilibre sans être en situation de plein emploi. Il n’y a rien d’automatique entre les deux. Pour créer un volume d’emploi, les entreprises anticipent la demande effective (= dépenses de consommation des ménages + dépenses d’investissement des entreprises). Si leurs anticipations sont bonnes, ils embauchent, si leurs anticipations sont mauvaises, ils débauchent. Cela représente le moral des entreprises.

CONCLUSION :

Chez les néoclassiques, on est en théorie de l’offre puisqu’on se place du point de vue des entrepreneurs. C’est la flexibilité des salaires qui permet d’atteindre le plein emploi. Tout chômeur est alors volontaire, c’est quelqu’un qui n’accepte pas de baisser son salaire.

Chez Keynes, on est en théorie de la demande, c’est à dire qu’on se place du point de vue des consommateurs. Il faut impulser la demande par une politique interventionniste. Tout chômeur est involontaire, c’est quelqu’un qui ne trouve pas de travail.

Néoclassiques :

Keynes :

La sortie de crise passe chez les néoclassiques par une baisse des salaires et chez keynes par une hausse des salaires. Les deux politiques sont donc totalement incompatibles. Hors il a été prouvé par Malinvaud que le chômage actuel est à la fois néoclassique et à la fois keynésien c’est à dire à la fois un problème de charges sociales et un problème de taux d’intérêts trop élevé. Trois solutions sont possibles :

- gérer le chômage néoclassique avec comme conséquence une hausse de la pauvreté

- gérer le chômage keynésien avec comme conséquence une hausse du déficit public

- alterner tous les six mois théorie de l’offre

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