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La Peste, Albert Camus

Dissertation : La Peste, Albert Camus. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  25 Avril 2019  •  Dissertation  •  1 947 Mots (8 Pages)  •  3 456 Vues

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Correction du DEVOIR EN CLASSEE ll,1

  1. Montrez que la peste présente un visage contradictoire

La Peste est une chronique, écrite par Albert Camus, qui met en scène une ville ordinaire, qui porte le nom d’Oran. Les Oranais, qui sont pris dans leurs habitudes, sont surpris par une maladie, la peste, qui fait son apparition et les oblige à réagir s’ils veulent survivre. Certes, la peste est une maladie qui tue, mais on peut cependant dire qu’elle présente un visage contradictoire : elle détruit et elle instruit, elle sépare et elle relie.

Premièrement, on peut dire que la peste détruit, car elle surprend les Oranais. Ceux-ci qui jusque-ici étaient pris dans leurs habitudes, doivent changer de mode de vie. Elle détruit la routine qu’ils avaient. Au fur et à mesure que la maladie progresse, les Oranais perdent leurs sentiments, comme par exemple le docteur Rieux qui a dû s’endurcir, pour mieux pouvoir faire son métier. Puis la peste tue beaucoup de gens, comme par exemple le concierge, Michel, Tarrou et Philippe. Face à cette peste, les Oranais doivent réagir mais fait est qu’elle déshumanise. Prenons l’exemple du cimetière. Comme il y a beaucoup de morts, on n’a plus de place pour tous ces cadavres. Les familles ne font plus que signer et les cadavres sont désormais brûlés. On peut donc dire que la peste a détruit la vie des Oranais et leurs habitudes.

A cela s’ajoute que la peste sépare des êtres. On a fermé la ville lorsque la peste a été déclarée. Personne n’a plus le droit d’entrer ou de sortir d’Oran. On peut juste y sortir avec une autorisation médicale, qui est très difficile, voire impossible, à obtenir. Les échanges avec le monde extérieur sont strictement surveillés. Les lettres sont interdites car elles peuvent transmettre le bacille. Les lignes téléphoniques sont aussi surveillées pour ne pas être surchargées. Un télégramme est autorisé, mais que dire en 10 mots.

Cette séparation frappe particulièrement Rambert et Rieux. La femme de Rieux a dû quitter la ville pour aller au sanatorium car elle était malade. Rieux lui est resté à Oran et guérit les malades. Cependant Rieux ne pense pas beaucoup à sa femme. Ce n’est que lorsqu’il parle à Grand, qui lui parle de Joanne, qu’il réalise qu’il a délaissé sa femme. Rambert, de son côté, fait tout pour rejoindre sa femme. Il veut absolument quitter Oran afin de la rejoindre. Il demande à Rieux un certificat pour qu’il puisse quitter la ville et lorsque celui-ci refuse, il va se faire des amis, comme par exemple Cottard, avec l’aide duquel il veut s’échapper. Il aime sa femme et veut à tout prix la rejoindre à Paris.

Comme on peut le constater, la peste sépare des couples, voire des proches, des amants et des amis.

La peste n’a cependant pas que des conséquences négatives. Elle apprend aussi aux Oranais comment faire face au fléau. Les Oranais, qui sont enfermés dans leurs habitudes, pensent que rien de grave ne peut se passer. La peste leur montre qu’il y a toujours quelque chose de grave qui peut se passer et qu’il faut réagir si on veut la combattre. Elle leur montre aussi que la vie est là pour être vécue et non pas pour rester dans un train-train quotidien. Ils vivent dans une routine ennuyeuse qui consiste à travailler et jouer aux cartes les samedis et les dimanches. Mais il s’installe bien vite une routine de temps de peste. La peste leur montre qu’il faut profiter de chaque instant car la vie peut s’arrêter d’un moment à l’autre. La peste montre aussi qu’il faut lutter. Il faut lutter pour survivre. Si personne ne réagit, alors la peste se propage d’autant plus vite et il n’y aura aucun survivant. Face à une administration qui cherche à esquiver le problème, Rieux répète qu’il est essentiel d’agir et il dit que sa tâche de médecin, comme celle de l’homme en général, est de bien faire son métier. Il faut lutter dans la vie contre les fléaux qui nous tombent dessus. Grand par exemple, s’engage après son travail dans les formations sanitaires. Tous les personnages à l’exception de Cottard, s’engagent et contribuent à la victoire provisoire.

C’est donc un engagement solitaire et solidaire. Les Oranais deviennent même des amis.

Finalement, on peut dire que la peste relie les gens. Alors qu’avant la peste, tout le monde était dans son train-train quotidien, ceci a changé lorsque la peste est arrivée. Rieux a dès le début réagi en appelant la municipalité à propos des rats. De plus il ne cherche pas à trouver son bonheur personnel mais pour lui, la seule chose qui compte est de bien faire son métier. Grand a lui aussi aidé dès le début, lorsqu’il a décidé d’aider Cottard après sa tentation de suicide. Pour lui c’est évident qu’il faut s’entraider en ce temps de fléau. Ce qui est encore plus fascinant, est que Grand n’oublie cependant pas son bonheur personnel.

Tarrou a lui aussi décidé d’aider en formant les formations sanitaires avec des volontaires. Tarrou a fait de mauvais choix dans sa vie. Il a participé à la guerre d’Espagne et a vécu de plus de mauvaises expériences avec son père, qui en tant qu’avocat général, a demandé la tête d’un criminel et a donc condamné des criminels à mort. Depuis, Tarrou est contre la mort. Il refuse de tuer et veut aider comme il peut. Certes, il agit par intérêt propre, vu qu’il veut devenir un saint sans Dieu, pour pouvoir se racheter, mais cela n’empêche qu’il se rallie à Rieux pour aider.

Rambert, qui voulait à tout prix quitter Oran, décide de rester à Oran lorsqu’il a la possibilité de quitter Oran. Il se sent mal à l’aise de partir, maintenant qu’il fait parti de cette ville. Il ne veut plus mettre son bonheur individuel en première place. Il décide donc de se rallier à Rieux et à Tarrou pour aider dans les formations sanitaires.

Paneloux, qui s’est exclu du premier prêche. Dans celui-ci, Paneloux évoque un Dieu qui punit en envoyant la peste afin de punir les Oranais et leur ouvrir la voie du salut. Paneloux a réalisé après la mort du fils Othon, que la peste peut même s’en prendre à des innocents et a donc réalisé que lui aussi doit lutter.

Le juge Othon a vu ce qui c’était passé avec son fils et a donc voulu aider aussi pour que d’autres ne subissent pas le même sort.

La mère de Rieux aide aussi Rieux à soigner Tarrou lorsque celui-ci tombe malade.

Castel aide aussi en faisant des sérums qui peuvent guérir de potentiels malades.

Comme on peut voir, la peste a relié beaucoup de gens afin qu’ils puissent tous lutter ensemble pour le bonheur collectif. Des amitiés se sont créées. Prenant l’exemple de Rieux et Tarrou qui vont partager leurs sentiments pendant un bain de mer afin de sceller l’amitié.

On peut conclure que certes, la peste a des conséquences négatives et ce sont souvent celles auxquelles on pense en premier lorsqu’on entend le mot « peste ». C’est probablement pourquoi l’administration ne voulait pas déclarer la peste, pour ne pas semer la panique, mais la peste a aussi des conséquences positives et relie la population qui désormais lutte pour un intérêt commun et elle leur ouvre les yeux à propos de la vie.

  1. Les raisons qui les poussent à s’engager

En ce temps de peste, il y a un grand désordre dans la ville. La peste vient déranger leur train-train quotidien et les Oranais ne savent donc plus quoi faire. Alors que certains sont paniqués, d’autres, comme Rieux, Tarrou et Rambert décident de lutter contre le fléau de la peste. Mais quelles sont les raisons qui les poussent à s’engager dans cette lutte contre la peste ?

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